Patrick Onoya, avec sa structure de soutien aux actions du Chef de l’Etat, ‘’Action Fatshi 2023’’, plaide pour la création d’un ministère devant s’occuper des investissements en République Démocratique du Congo, lors de la formation du prochain Gouvernement. Ce, en vue de lutter contre la pauvreté et de permettre à la RD Congo de capitaliser ses différentes ressources naturelles, essentielles pour le développement du pays. Au cours d’une conférence de presse tenu en la paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe, le samedi dernier, Patrick Onoya a indiqué que la RDC fait face aujourd’hui à trois types de défis à relever : le défi informationnel, le défi du secteur banquier et le défi des investisseurs locaux. Il en a appelé à la responsabilité du Chef de l’Etat afin que ces défis soient relevés, dans les tout prochains jours, au grand bonheur des congolais.
«Action Fatshi 2023 qui travaille ardemment pour la matérialisation de la vision du Chef de l’État se posait des questions. Comment pouvons-nous du point de vue de la matérialisation de cette vision avoir un budget pro-investissement et pro-social ? Et sachant que c’est le gouvernement qui a la charge de matérialiser la vision du Chef de l’État, vous le savez autant que moi, je pense au compte rendu du conseil des ministres d’il y a deux semaines, on nous a reporté que le Chef de l’État a dit clairement aux membres du gouvernement qu’un réaménagement technique se fera. C’est ainsi que nous parlons de la création du ministère de l’investissement au sein du prochain gouvernement», a indiqué Patrick Onoya. Et d’insister avec la toute dernière énergie : «Nous tenons ici avant tout à dire que ce qui importe dans notre discours c’est le fond. La forme peut changer, mais les défis que nous allons présenter sont des défis que nous avons identifiés partant de l’expérience. Même si le ministère de l’investissement tel que nous souhaitons n’est pas créé, mais il est capital pour réellement voir un grand nombre des investissements se réaliser en masse en RDC».
Jonathan Bafumvwa
