A qui est ce soleil
Aux merveilles lointaines ?
A qui est cet écureuil
Qui rêve d’effleurer les plaines ?
A qui est cette terre
Sans propriétaire
Que tout le monde traine dans boue.
Une bande des voyous.
Est-ce un pays orphelin
Dans le premier cri du pèlerin ?
Un pays sans possessifs
Sous des pieds agressifs.
A qui est ce champ solitaire
Aux tristes rayons solaires ?
A qui est cette planète
Sans vibrantes comètes ?
N’importe qui froisse le sol
D’une terre sans boussole.
N’importe qui crache dans l’effluve
De ses rêves et son fleuve.
N’importe qui arrache les fleurs
Ensoleillées de sa grandeur.
N’importe qui le dépouille,
N’importe qui le souille.
Florence Meta