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Conditions de vie de détenus dans des maisons carcérales : Fabrice Puela dépêche une forte délégation au Nord-Kivu

Par admin
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Sous un ciel pluvieux, la délégation du ministre des droits humains Me Albert Fabrice PUELA conduite par le conseiller en charge des conditions carcérales Me Pierre- Gomer Maduka a été reçu, mardi 24 mai 2022, au siège de la Monusco/Goma où elle a rencontré Mme Astou Mbow coordonnatrice du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme ( BCNUDH). Le monitoring dans les prisons de Goma et de Nyrangongo, visite des cachots militaires,  situation des conditions carcérales dans ces deux prisons était au  centre de l’échange entre le chef de délégation du Ministre qui était accompagné du chargé des missions Guy Betamona, du chargé d’études Me Gloire Dumbi et du coordonnateur de la Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH) Me Blaise Mulindwa Somasoma. La situation est critique, elle l’était avant Etat de siège certes, mais  s’est empirée pendant l’Etat de siège,  lâche  Madame Mbow. La prison centrale de Goma initialement construite pour accueillir 300 personnes, regorge à ce jour 3280 personnes dont 3152 hommes et 128 femmes avec en moyenne un décès par semaine. Elle a également sollicité l’implication du ministre des droits humains auprès de sa collègue de justice pour qu’enfin les bénéficiaires de la dernière grâce présidentielle signée par le chef de l’Etat quittent la prison car jusqu’à ce jour cette ordonnance n’a jamais été appliquée pour les prisonniers de Munzenze. Après près de 30 minutes d’entretien, direction Cour d’appel du Nord- Kivu où le Premier Président de cette instance Nicolas Twendimbadi Manana attendait les envoyés spéciaux du locataire des 4e et 5e niveaux de l’immeuble Kasaï. Après présentation de chaque membre de la délégation, le Premier Président qui s’est montré très engagé dans le désengorgement des prisons et à l’amélioration des conditions de détention dans sa province a lui aussi peint un tableau sombre  sur la situation des détenus de la prison de Munzenze. Il a regretté le fait que depuis la signature de l’ordonnance présidentielle autorisant la réouverture des juridictions civiles, celle-ci souffre d’application au Nord-Kivu. Après passage en revue de plusieurs dossiers liés aux conditions de vie des prisonniers de Goma, il a invité ses hôtes à participer à la réunion de la cellule des détentions pour faire la restitution de la situation des détenus dans différentes prisons de la province. On a noté la présence du Président de la cour d’appel du NK, du représentant du BCNUDH, de la Monusco,  du gouverneur militaire et de la société civile. Cette réunion consistait à présenter le rapport d’inspection effectuait en deux phases de la prison centrale de Munzenze. La situation est critique,  elle l’était avant Etat de siège,  mais elle s’est empirée pendant l’Etat de siège,  lâche Madame Mbow. La prison centrale de Goma initialement construite pour accueillir 300 personnes, regorge à ce jour 3280 personnes dont 3152 hommes et 128 femmes allées avec en moyenne un décès par semaine. Elle a également sollicité l’implication du ministre des droits humains auprès de son collègue de justice pour qu’enfin les bénéficiaires de la dernière grâce présidentielle signée par le chef de l’Etat quittent la prison car jusqu’à ce jour cette ordonnance n’a jamais été appliquée pour les prisonniers de Munzenze. Après près de 45 minutes d’entretien,  direction  Cour d’appel du Nord- Kivu où le Premier Président de cette instance Nicolas Twendimbadi Manana attendait les envoyés spéciaux  du locataire des 4e et 5e niveaux de l’immeuble Kasaï. Après présentation de chaque membre de la délégation,  le Premier Président qui s’est montré très engagé au  désengorgement des prisons et à l’amélioration des conditions de détention dans sa province. Il  a lui aussi peint un tableau sombre  sur la situation des détenus de la prison de Munzenze. Il a regretté le fait que depuis la signature de l’ordonnance présidentielle autorisant la réouverture des juridictions civiles, celle-ci souffre d’application au Nord-Kivu. Après passage en revue de plusieurs dossiers liés aux conditions de vie des prisonniers de Goma, il a invité ses hôtes à participer à la réunion de la cellule des détentions pour faire la restitution de la situation des détenus dans différentes prisons de la province. Sans repos ni répit, la délégation du ministère des droits humains a visité les prisonniers de Béni, mardi 25 mai 2022. Situé dans la province de Nord-Kivu, dans la ville de Béni, dans la commune de Beu, la prison centrale de Kangbayi, à mille soixante-deux (1062) pensionnaires dont  120 Condamnés. Construite depuis l’époque coloniale en 1939 pour 250 détenus, cette prison est surpeuplée, elle a le quadruple du nombre prévu. Avec une superficie de plus de 35 m2 .Cette prison manque d’eau potable, ni le courant électrique. Les prisonniers font 1 mois ou plus sans se laver.il y a un forage d’eau qui sert que la cuisson ou de l’eau à boire. Les prisonniers sont obligés d’attendre la pluie pour faire la lessive, ou sinon attendre leurs membres de familles qui les apportent de l’eau, sinon, les prisonniers sont obligés de s’acheter de l’eau pour avoir de la provision pour boire. Un bidon de 5 litres coûte 500 FC, soit 2.5$.  » Nous sommes pauvres, nous manquons de l’argent, où devrons nous trouver 500 FC par jour? Se pose plusieurs prisonniers. Mr Kakevire Nziavake, 52 ans, il a trois ans dans cette prison, Directeur provincial de son rang, avoue, avoir fait 2 semaines sans  se laver. Claude Kakule Masibu, 32 ans, cultivateur de son rang a 1 mois Sans se laver.  »’ Nous avons 1 mois sans se laver, l’eau est un casse-tête ici à  Kangbayi, crient-ils fort devant, les autorités pénitentiaires. Le Directeur de la prison M. Makelele Tsongo, dit avoir servi les prisonniers  tant soit peu, selon le moyen de bord qu’il reçoit. Depuis le début de cette année, les frais de fonctionnement n’est arrivé qu’une seule fois, si les prisonniers survivent, c’est grâce aux aides humanitaires, qui ne nous laissent pas, le CICR, c’est notre partenaire qui nous fournit en vivres, en rations, en médicaments. Les prisonniers sont exposés aux maladies hydriques et de la peau. Ils sont nombreux dans de cellules, la cellule 5 a  357 prisonniers, avec une superficie de 10m/5 mètres, la cellule 2 avec une superficie de 8/4 mètres a 239 prisonniers. La cellule 3 avec une superficie de 6/3 mètres a 205 mètres, la dernière cellule de la même dimension que 3, a 179 prisonniers…

La Pros.

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