En marge de la célébration de la journée mondiale de la paix, la mission d’observation des Nations Unies et de stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a tenu une session de formation et de partage d’information avec la jeunesse congolaise, mercredi 21 septembre 2022, au Grand Hôtel de Kinshasa. A travers ce colloque placé sous le thème : ‘’ la contribution de la jeunesse à la lutte contre les discours de haine, la désinformation et la manipulation dans la société’’, les intervenants ont interpellé les jeunes à lutter contre tout discours séparatistes et de haine.
M. Kalondji, un des intervenants du jour a lors de son allocution indiqué que la haine dans le milieu universitaire est un acte tribal. Il a ainsi insisté sur le fait que ‘’les jeunes sont responsables de diffèrent messages qu’ils reçoivent, et qu’il est important d’avoir un esprit critique lorsqu’ils reçoivent un message de haine’’.
Définissant la haine étant comme un sentiment de mépris, de dédains, qui nait dans le cœur de quelqu’un suite à un propos proféré par une personne ou un groupe des gens, monsieur Kalondji déclare que : « Ce fléau dans le milieu universitaire est associé à celui du tribalisme ».
A cela, Il a ajouté le fait « qu’il est mis de côté, les étudiants les plus intelligents des promotions, parce qu’ils ne partagent pas la même région tribale avec le professeur par exemple, parce qu’ils ne partagent pas peut être les mêmes opinions politiques. Malheureusement, ils se voient marginaliser, excluent du partage, du droit, des avantages et tout intérêt économique que peuvent engendrer, que peuvent procurer les bonnes relations que le professeur tiendrait avec d’autre couche de la population. »
Au terme de son intervention, l’intervenant a insisté sur le fait que les jeunes, quel que soit le milieu où nous sommes, ‘’ sont capables de lutter contre le message de haine. « Lorsque vous recevez vous-même aussi le message de haine, de jalousie de tribalisme, je pense ; le négliger serait la meilleure solution, le dénoncer serait le souhait de tout agent ici, pour que tout propagateur de message de haine comme le Président de la République l’a dit soit sanctionné selon la rigueur de la loi », a-t-il fait noter.
Il y a lieu de signaler que plusieurs autres intervenants ont pris part à cette activité, à l’instar du professeur Isambo, doyen de la faculté de droit à l’Université Catholique du Congo (UCC).
Cécile Kasemire