Lors d’un deuil, les portes sont largement ouvertes. Tout le monde est accueilli sans protocole. Sauf des cas vraiment extrêmes. La gestion funéraire dépend de cérémonies officielles ou familiales. Dans le cadre officiel, il y a un protocole à respecter, vu les personnalités qui assistent. On tient compte de certains détails pour éviter certaines susceptibilités. Dans les funérailles familiales et privées, la rigueur du protocole ne devrait pas s’imposer. En effet, il y a des personnes sans titre, ni qualité qui ont accompagné la famille dans tous les moments de turbulence. Elles avaient manifesté de la compassion. Ces personnes-là ont une grande considération pour la famille, et pourraient avoir une grande préséance protocolaire que les autorités investies dont certaines ne viennent que par sympathie. Aux obsèques de notre très cher ami, José Nawej, le comportement et le désordre orchestré par certaines personnes du fait du non-respect des règles protocolaires officielles devraient nécessiter une réflexion générale. Devrions-nous nous imposer dans l’organisation des funérailles privées ? Ce ne serait pas un manque de respect à la famille éplorée ? L’autorité, devrait-elle venir en retard et indisposer par la recherche d’un siège privilégié ? Le programme étant établi depuis plusieurs jours, est-il difficile d’être à temps? Ce sont des sujets qui méritent la réflexion des intellectuels et cadres sociopolitiques.
Merci.
Pasteur Colin Nzolantima
