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LE MFUM NTWÁL MOKA NGÒL MPAT’I 1 ÈR ET LA YAKO FONT  FRONT COMMUN CONTRE LA MISÈRE DES YANSOPHONES

Par La Prospérité
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*Quand on dit  »la famille est sacrée », il faut non seulement la comprendre comme la seule voie correctement naturelle, et par laquelle tout être vient s’inscrire au monde des vivants mais aussi comme un nœud de tous les premiers et éternels gestes d’amour. C’est également le point de départ de toute impression de joie, d’amour et de caractère multiple que chacun développe au fil de temps, bien sûr, en croisant plusieurs personnes et réalités. La famille offre des services géniaux et inoubliables qui aident à propulser chacun dans telle ou autre direction, plus ou moins bonne, plus ou moins consistante. Cependant, il faudrait qu’elle soit celle, porteuse des valeurs positives. Ainsi va-t-il des familles de la communauté yansophone d’hier et d’aujourd’hui.Des familles qui sont au vu, mais aussi au réel, infatigablement liées à l’approche éducative de tous les enfants qu’elle accueille… Que cette fameuse observation est incroyable !!!!

La communauté yansophone, aujourd’hui populaire, continue à faire parler d’elle-même et à faire trembler par retentissement de ses échos, les considérations socio-éthniques du Congo et d’Afrique. C’est ce qui arrive quand des hommes respectueux de la parole acceptent des prendre des décisions aussi pertinentes à changer la donne. Qu’il soit permis de répondre intentionnellement aux questions qui cartonnent dans les bourdonnements des uns et des autres, et qui se bousculent dans les têtes de non-informés. Car, nombreux sont toujours : Ceux qui entendent et n’écoutent, ceux qui regardent et ne voient pas et ceux qui peuvent lire sans comprendre le sens essentiel des faits. En effet, au cœur de l’ex-province du Bandundu, et plus tout spécialement le long de la rivière Kasaï, cet important affluent qui ramène énormément des eaux au majestueux fleuve Congo, l’alimentant chaque année, vivent et se développent des peuples extraordinaires dont les mythes et histoire, le mode de vie et mœurs, sont fort caractéristiques de l’ancien espace égypto-kémetien. Ces populations sont Yansi (yey et mput surtout), Dinga, Ngoli, Lori, Téké, Mbunda, Songo, Boma, Sakata, Tendé… C’est à ne considérer que pour la République Démocratique du Congo. Mais disons aussi que ce n’est pas tout.

Il faudrait continuer à observer pour voir s’il n’y a pas des groupes restants au Congo ici. En évidence, en dehors du Congo, d’autres groupes apparentés abondent les espaces territoriaux à travers lesquels les groupes migratoires des descendants de NGUUN sont passés. Ici, on verra plus la partie occidentale avec le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, et le Congo. La grande partie orientale, la Centrafrique, le Tchad, le Soudan et l’Égypte lui-même rappelés par des nouvelles découvertes des vérités cachées par L’Homme blanc, pour ensommeiller les efforts scientifiques des Yansi et Yansophones, pourtant ensoleillés par les historiens corrects est aussi à entériner. Egytiens donc, d’ancienne origine, ils parlent tous la même langue, même si, au quotidien, chaque fratrie croit avoir et parler sa propre langue. La réalité de ces choses est tel qu’un Yansi dira  »parler le Eyansi », un Mbunda  »le  embun » etc. Mais ce qui se passe et qui retient l’attention du commun des observateurs honnêtes, {est que quand un Yansi perdu dans le milieu des Mbunda, à titre d’exemple, devra en être informé au préalable}. Au cas contraire, ses impressions seront telles qu’ll soit parmi ses pairs, nuancés Yansi.

Ainsi,  va-t-il de tous les autres. Les nuances linguistiques dans les langages de ces peuples  sont fort insignifiantes. Elles tiennent souvent du remplacement des voyelles proches, des voyelles dont le son ou le prononcé peuvent sembler engager la même chose selon qu’un jeune ou un vieillard l’utilisera.C’est le cas de  »E » et de  »I » dans l’expression impérative  << Wém >> et << Wím >> qui peuvent, tous les deux être compris comme << Écoute >>. Il en va de même pour les voyelles  »O » et  »U » dans << Tóm >> et << Túm >>  qui s’en vont traduisant le verbe français de << Envoyer >>. On dira aussi << Kaàn >> et << Koòn >> respectivement chez les Yansi et les Mbunda, pour s’expliquer traductivement l’expression adverbiale française de << Là >> ou << Là-bas >>. Cependant, la langue n’est pas, qu’on le signale, le seul côté explicatif de cette théorie. Il y a aussi les noms. Ces noms qui font souvent entrer en conflit la langue et les dents dans l’intérêt de leur prononciabilité, en dehors du mode de vie et mœurs cités précédemment.

Le Congo-Kinshasa a au cours de son évolution politico-administrative connu  :  Un certain KIMPIOB NINAFIDING NKI-EKUNDI, son tout deuxième Président de la Chambre basse du parlement et un autre encore, MBWANKIEM NIAROLIEM, le fondateur potentiel de l’UDPS (l’Union pour le Développement et le Progrès Social), tous les deuxs des Yansi ;  Un NDOM NDA OMBEL, un ex-ministre du Gouvernement à l’ère de Laurent Désiré Kabila et un DIA ONKEN AMBEL l’un dS treize parlementaires qui écrivirent au Maréchal MOBUTU,tous les  deux des Mbunda ; Un NDAYWEL E NZIÈM, ex-patron de la Francophonie/RDCongo, un Dinga ; Un NGOBILA MBAKA, Gouverneur de la ville province de kinshasa, un tendé (population du mai-ndombe que les belges appellent Yansi de bolobo et mushie…) ; Un certain NKU IMBIE, également ex-gouverneur de la ville de Kinshasa, un téké-humbu… La liste n’est pas exhaustive à permettre la poursuite énumérative pour les restes. Ces populations évoluent sans étroitesse de respect, de considération et ‘amour mutuel sans précédent. La solidarité fraternelle leur est fort encrée, à telle enseigne qu’ils vivent toujours ensemble et en parfaite symbiose. Ils se marient mutuellement depuis toujours et accroissent à dessein une postérité puissante à Ngun, ce personnage mythique qui ne cesse d’apparaître dans les chants des griots et qui ne sera plus vivant que dans leur mémoire collective. Intellectuelle, la postérité égyptienne du Congo constituée de ces populations, tente sans cesse et infatigablement le coup pour sortir du gouffre, conséquence directe des conjonctures socio-économiques non maîtrisées, mal calculées et  mal prévenues par des conduites politico-administratives de << Ôté-toi de là que je m’y mette >>. Cette volonté de liberté, et d’autonomie, de progrès et d’indépendance, d’unité et de solidarité a été en amont de la création de la première organisation fraternelle importante de l’espace yansophone qu’on a dénommé << YAKO >>.

Il tire de L’Express yansi de <<Yá kò >> signifiant <<Viens ici >> ou bien <<Viens de ce côté-ci >>. Le principal enjeu dénominationel est tel qu’un appel compatissant qui dirait << Nous souffrons, venez ici, formons un bloc spécial, Échangeons nos expériences, notions et idées pour qu’on avance, pour qu’on cesse de vivre comme des perpétuels errants>>. Dans l’application des faits, après le terme de « Yá kò » suit celui de << Tsín ntsaán, tsín >> comme pour ajouter qu’il faut << Éviter le problème>>. Le problème ici représente beaucoup des réalités que nous pouvons fondre dans un seul contexte, celui de la souffrance, celui de l’isolement, celui de la non considération des autres communautés, en face de celle de l’espace yansophone. Aujourd’hui, plusieurs autres associations naissent. Et même s’ils ont un penchant beaucoup plus culturel que peut-être prévu politique, le cas des BÀN’A MAA avec l’honorable Dhedhe MUPASA, elles montrent à la face du monde que les populations yansophones sont conscientes de la force de l’unité dans la diversité.

La Yako est aussi là pour eux. Elle appelle tout le monde. Elle sait qu’en dehors de ses murs, le problème qu’elle entend dénoncer guete ses frères et soeurs aux allures invariables,   comme par le passé, ces moments où , fatigués de voir croupir dans la misère leur peuple,Yvon KIMPIOB NINAFIDING,  Guy Barthélémy MOKA NGOLO NDOKO et les autres protagonistes  de cette association sans but lucratif, la YAKO, ont compris, il ya plusieurs décennies maintenant, qu’ils ne pouvaient rien attendre de l’Etat Congolais pour leur bonheur. C’est ainsi qu’ils ont pu mettre en marche cette machine développementale qui est la YAKO qui devait consister à réunir les plus de membres possible de cette grande communauté en perspectives de soulever des questions sociales embarrassantes, proposer des pistes pour y chercher solutions.

Il est indéniablement important de savoir aussi que les principes fondateurs et constitutifs de la YAKO, intacts encore aujourd’hui, se définissent, à quelques réalités près, de la manière suivante : Un système matriarcal adopté depuis les débats de succession du pouvoir traditionnel. En effet, les Yansophones sont de ceux qui douteraient de l’appartenance de tous. Ils sont convaincus que la femme peut être tentée de ramener en famille un enfant d’un autre mari par ruse. Les femmes savent mieux que leurs hommes les vrais responsables de la paternité de leurs enfants. L’homme engendre, la femme enfante. Si la femme mariée est enceinte d’un homme extra-conjugal, elle a la facilité d’attribuer la responsabilité de la grossesse à son mari officiel. Toute la communauté reconnaîtra les couples mariés et n’aura pas à se mêler nécessairement dans des tacts de vérification pour savoir  plus de l’existence possible et vraie d’un lien sanguin entre les pères et leurs fils, d’autant plus qu’en Afrique en général, la reconnaissance de ce fait va droit au but, si les enfants nés dans les lignées reflètent en quelque chose la vraie image de leurs pères. C’est cela la notion du SOSIE AFRICAIN. Un enfant sosie de son père fait la preuve quintessente qu’il est de la responsabilité de tel ou l’autre père. Mais, il existe des cas où le petit enfant né dans le toit de ses parents, soit le sosie, à cent pourcents d’un membre direct de la famille de son père. Cela va de soi, si ce dernier est mort. C’est ainsi que l’on dira que cet enfant est le sosie du grand-père ou de la grand-mère… Avec ça, la famille élargie est sûre d’avoir eu un enfant de l’un de ses membres, une réincarnation d’un membre parti. Cependant, ça tousse bruyamment quand l’enfant nouvellement venu ressemble bien à un autre membre vivant de la famille de son père. L’on aurait accepté ce fait-ci très calmement et très patiemment mais au fond, plus loin, dans les imaginations qui s’en vont multipliant, des questions inquiétantes émaillées de soupçons s’élèvent à petits cris et vont loin jusqu’à passer dans l’observatoire traditionnel de l’arbre à palabres. L’enfant né, ressemble, certes au jeune frère de son père, mais est-il vraiment propre de son père ? La YAKO en a déjà des fixations nécessaires. Cette problématique est, sans doute, ce qui a ébranlé la conception BDE reconnaissance parentale par le seul biais de ressemblance morphologique. Tous ces débats, aussi, alléchants qu’ils nous ont parus dans le temps, n’ont pas donné une conclusion honnête en dehors de celle qui délibère de l’authentique appartenance familiale aux enfants des sœurs. Pour les Yansi, << L’on ne peut douter de l’appartenance dans la famille et lignée de l’enfant de son  membre féminin >>. Les enfants que les soeurs enfantent sont authentiques pour la famille car, même s’ils sont de tel ou l’autre père, ou même si leurs pères ne sont pas connus, quelque chose est sûr : Ils ont été conçus et sortis du ventre des membres féminins de la famille. Chez les Yansi, la famille et le ventre font un. C’est ainsi que la grande famille s’avère l’association des fruits humains de tous les ventres féminins. C’est cette théorie de d’authenticité de descendance qui confère aux enfants des sœurs une place de choix dans la société yansi. D’aucuns se poseront la question << mais tout le monde naît d’un membre féminin !? Certainement, et ceci fait juste que chacun est classé donc dans le clan de sa mère, clan dans lequel est autorité Mfumumbiliste l’oncle dit  » MAMPENG ». D’où la possibilité de trouver un père et un fils dans des chapeaux claniques différents. La succession aux trônes villageois s’intéresse beaucoup à cette petite histoire. Du coup, le neveu n’a, non seulement, une place judicieuse dans le coeur de son oncle, mais s’avère son héritier miraculeux ; Les jumeaux qui doivent s’appeller <<Mbo>> et <<Mpia>>,  même si jusque-là rien n’est dit  sur le contexte de naissance de plusieurs jumeaux. Certaines naissance font état de trois  cinq jumeaux. Dans ce cas, si le premier-né est  » Mbo  », le dernier-né  » Mpia  », ceux du milieu, le troisième et quatre nés devront avoir une désignation digne d’eux aussi…Le partage de NGUUN, cet ancêtre beaucoup connu dans la tradition orale de l’espace yansi comme un guerrier yansi d’antan. Sans tout citer, ces notions définissent en même temps les liens des fratries yansophones de la YAKO et font rappeler le fait qu’ils descendent du même ancêtre bien plus lointain que ceux qui sont connus à peine que l’on en fut au début de l’ère colonialiste.

Pour des éléments éloquents tels qu’annoncés précédemment, on n’oubliera pas le caractère vaniteux de la vie qui court sur un espace de temps très court qu’on espererait. Cela dit, le principal rappel est que la plupart des initiateurs de cette association sont morts. Le Feu Bâtonnier du grand Bandundu, Guy Barthélémy MOKA NGOLO NDOKO est mort l’année dernière. Cela donne lieu à dire qu’ils auraient bien préparé la relève dirigeante puisque l’association demeure et vole avec des grandes ambitions encore.

Les enfants de cette précieuse communauté ne lâcheront sûrement point leurs visées communes généreuses. C’est rassurant pour eux mais également pour l’opinion publique. Ils sont et seront toujours prêts à rallier, sans violer les soubassements fondamentaux des textes qui les régissent, tant que cela constitue un noyau auquel s’attache la problématique du développement de leur espace de vie ainsi que de leur communauté. C’est pourquoi, ce dimanche 19 février, ils ont décidé de faire bon accueil au Roi, qui venait tout fraîchement du Caire, dans le cercle français de la Gombe, pour un échange à succès, un lieu sûr à 200 mètres du cimetière de la Gombe. Cette réunion d’échange de voeux et de vues s’est chaleureusement ténu en temps utile entre Sa Majesté le Roi et les léopards de l’espace yansophone. Ils étaient au nombre 6 (tout son comité exécutif restreint). Nous avons vu la méga intelligentsia yansophone assise autour d’une table, sur des chaises adéquates et dans un environnement propice, discutaillant des questions importantes quant à la vie des yansophones. Il s’agit de l’un des rapprochements bénéfiques pour la fratrie du bas-kasai. Quel bonheur était-il pour nos yeux de voir dans un beau cadre relaxant des telles personnalités, encore faudra-t-il ajouter, personnageuse  combien importantes, véritables acteurs du développement du Kwilu même, non seulement assis mais surtout échangeant tout : photos, rires, sourire et joie !!! On dirait << ce n’ést que le début >>. Il est plus que temps de voir rassembler tous les léopards de la communauté. Les bonnes choses arrivent. Le go est déjà donné. Le fruit qui en résulte dans les prochaines séances est connu et il se dévoile déjà ici. Si on voit toujours un planteur semer les grains de papaye et y avoir en temps convenable un papayer puis des papayes, aussi on a vu des planteurs du développement semer les idées. La récolte est pour bientôt. L’on ne va pas demander aux ressortissants yansophones d’y croire, ce serait peut-être mal faire. On a déjà cru à leur place.

 Le grand mwil contemporain des dynasties yansi, MOKA NGOL MPAT’I 1 èr n’a pas dans ses différentes allocutions, omis la contribution les efforts  de certains politiques. Cependant Il a toujours pensé que cette question devrait être l’apanage de sa propre population. Il aura suffi que tous soient déterminés, soient debout dans le même tempo pour y arriver. Sous d’autres cieux, ce que la Yako a fait doit beaucoup signifier à la jeunesse yansi en général aujourd’hui. L’homme Yansi est le moteur potentiel de son propre développement. Il ne faudra pas attendre de l’aide extérieure. Ce serait déraisonnable. Les apports extérieurs sont parfois encrés d’hypocrisie. Ils n’avancent en rien. Ils réimpriment le décor d’un paternalisme repeint à des couleurs variées. <<Il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre. Je veux que quand je mourrai, qu’on m’enterre à Kidzwem. Et que mes amis à l’instar de Barack Obama viennent me pleurer dans mon royaume…>>,   martèle le mfúm ntwál. C’est pourquoi il faut associer des énergies qui concourent favorablement à la refondation de ce grand espace royal qui attend participation de tous les Yansi.

Comme par accident d’histoire, au Cameroun, l’un des pays retenus en tant que foyer de la migration yansi, très proche à notre époque, il y a un proverbe qui dit : << L’Homme n’est fort qu’à côté de son frère >>, en yansi <<Mur nga kál ngwol o móh a mpeng ndè >>. Les difficultés sont multiples dans la bataille du progrès. On ne viendra pas faire seul la guerre contre la misère  et la vaincre sans coup férir. Cela appelle à une cohésion communautaire d’autant plus que ses dimensions ne sont pas les mêmes partout, et qu’elle porte sur plusieurs angles vitaux au même moment. Le manger et le boire, le vêtir et le paraître, le logement et d’autres infrastructures tant techniques qu’extra-techniques. Cela étant, il est nécessaire d’unir toutes les forces vives de la société yansi, les nantis et les démunis, pour lancer l’offensive. Tout doit partir d’une vision claire, telle qu’insiste la Royauté yansi. Et cette vision devra être partagée par tous, de telle sorte que les efforts de tous soient actifs et ramenés à un point ultime qui est  » le bien-être des yansophones  ». Les idées ne devront pas entrer en conflits les unes contre les autres mais iront à se compléter jusqu’à s’harmoniser autour de l’idéale assidûment évoqué ici. C’est ce que la Yako a fait  à travers ces  principaux dirigeants présents aux assises du cercle de golf de la Gombe : Monsieur Théo YAMA YAMA, son président national ; Monsieur Adlain EYARMWEN, son secrétaire national chargé des relations extérieures ; Maitre Hubert TOMO EPULU, secrétaire national chargé des questions juridiques ; Madame Aimée IKIE, secrétaire national chargée du genre; Monsieur Paulin IKWALA, commissaire aux comptes ainsi que le Professeur Médard KINGATAMUSIALA membre du conseil des sages. Ce rapprochement, on y a insisté, était, au-delà du géant d’optimisme que ça a donné dans la lecture de chacun aujourd’hui, attendu par des milliers des Yansi urbains. Maintenant qu’il a été rendu possible et palpable grâce aux flammes d’amour, de solidarité et de fraternité ethnique qui n’ont jamais cessé de brûler dans les coeurs d’enfants yansi, une autre ère est bien là, celle de voir les yansophones s’entendre, se tenir main dans la main et d’avancer à pas rassurés.

Il n’est plus question de persister dans les isolements. Les Yansi d’aujourd’hui, sous la houlette royale de  Sa Majesté le Mfúm Ntwál MOKA NGOL MPAT’I 1 èr, semblent ne plus avoir besoin de redévelopper les difficultés d’ententes d’hier. En famille, l’opposition fraternelle aux allures politiciennes n’a pas sa place. Elle n’est pas la bienvenue. Le travail est de consolider les liens. L’on se concerte, l’on se complète et l’on avoue la meilleure décision ou la meilleure idée, quand bien même cela ne proviendrait pas de soi.

Ce rendez-vous a été une réussite et promet encore. On dira même que cela doit marquer un tournant décisif dans l’histoire des Yansi contemporains. Et celui qui en est sorti le plus satisfait du monde, c’est l’Homme yansi. Aussi, à ne pas oublier, ce rendez-vous a donné un autre rendez-vous bien plus important encore : le changement qui catalyse le développement espéré même. Le processus du développement venait d’être amorcé. Il faut désormais tenir les bouts de doigts pour faire le comptage de jours à dater de ce jour-là. Le changement arrive et il faut que son bénéficiaire implicite s’y prépare. Il est bon, à présent, de laisser tomber les mauvaises habitudes degressives et d’embrasser  le nouveau vent qu’apporte la Royauté du Mfúm ngòl.

Fofana MUKUBI

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