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L’Ethnie tutsie et l’Allemagne nazie

Par La Prospérité
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Dr François Tshipamba Mpuila

Même superstructure idéologique et ambitions hégémonistes, expansionnistes, dominatrices, cruelles, violentes, militaristes, sanguinaires, exterminatrices, génocidaires et prédatrices.  L’agression dont la RDC est victime de la part du Rwanda  est comparable à l’agression nazie contre les pays européens.

Qu’ont fait les Alliés pour libérer les territoires occupés et se mettre définitivement à l’abri de tout risque de voir renaître le nazisme et de subir d’autres agressions ?

Négociations et leurs conséquences catastrophiques 

Nous nous étendons à dessein sur les Accords de Munich pour permettre à nos Compatriotes de les comprendre, de les comparer aux Accords signés entre les Congolais avec Paul Kagame, Yoweri Museveni et l’ethnie tutsie et de les récuser avec fermeté dans toute leur globalité.

Que les Congolais qui s’évertuent et se complaisent à signer des accords avec Paul Kagame, Yoweri Museveni et l’ethnie tutsie réfléchissent profondément sur les conséquences maléfiques des Accords de Munich, accords signés avec un tyran, un criminel, un ennemi du Genre humain et qu’ils en tirent définitivement des leçons pour notre pays et notre peuple.

En lisant en profondeur les Accords de Munich et leurs conséquences contre l’Humanité, nombreux Congolais finiront par comprendre pourquoi nous ne cessons de répéter qu’aucun accord n’aurait dû, ne doit et ne devra être signé avec Paul Kagame, Yoweri Museveni et l’ethnie tutsie.

Tous les accords signés avec Paul Kagame, Yoweri Museveni et l’ethnie tutsie contiennent un poison mortel contre notre pays et notre peuple, poison insidieusement glissé et subtilement dissimulé dans les textes. De ces accords, Paul Kagame, Yoweri Museveni et l’ethnie tutsie, n’ont appliqué, n’appliquent et n’appliqueront que ce poison mortel et jetteront dans la poubelle tout ce qui, dans les textes, est en faveur des intérêts de la RDC et du peuple congolais.

Revenons aux Accords de Munich

La crise de la région des Sudètes, en Tchécoslovaquie : un problème d’une minorité originaire d’un pays (Allemagne) et habitant dans un autre pays (Tchécoslovaquie).

Les Accords de Munich sont considérés dans le Monde comme étant « le Symbole mondial de la naïveté, de la lâcheté, de l’ignorance, de la complaisance, du laxisme et de l’irresponsabilité de certains dirigeants, de certains intellectuels et cadres et même des masses populaires non éveillées et non éclairées : ces masses, sans savoir que ces Accords de Munich allaient provoquer la 2ème Guerre mondiale, accueillirent triomphalement les signataires de ces Accords à leur retour dans leurs respectifs, notamment en France et en Grande – Bretagne.

En novembre 1918, les Allemands habitant la région des Sudètes, en Tchécoslovaquie, devinrent une minorité au sein de l’État tchécoslovaque nouvellement créé. Les députés les représentant refusèrent l’adhésion au nouvel État, exigèrent, mais en vain, le rattachement de leurs régions à l’État autrichien.

Collectivement, ces régions étaient appelées la Région des Sudètes. Les citoyens de nationalité allemande étaient 3 millions dans un pays de 15 millions d’habitants.

Cependant, jusqu’en 1935 au parlement tchécoslovaque, ce n’était qu’une minorité des députés germanophones des Sudètes qui demandait la sécession complète de leur région.

La crise économique de 1929 eut une influence importante dans les régions industrielles des Sudètes où le chômage s’éleva très rapidement, accentuant les conflits nationalistes. L’opposition entre les Allemands et les Tchèques s’intensifia tout au long des années 1930, ponctuée par les bouleversements qui survinrent en Allemagne à la suite de la prise du pouvoir par Hitler en 1933.

La minorité allemande (majoritaire dans les régions concernées), emmenée par le nazi Konrad Henlein amplifia ses exigences et la crise éclata après l’Anschluss (annexion, attachement) de l’Autriche par Hitler à l’Allemagne en 1938. Il était alors évident que la prochaine exigence d’Hitler allait être le rattachement de la Région des Sudètes à l’Allemagne.

La crise atteignit son paroxysme lorsqu’Hitler, invoquant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, annonça qu’il annexerait cette région, quoi qu’il arrive, le 1er octobre 1938, en sachant parfaitement que cela équivalait à une déclaration de guerre contre la France et le Royaume-Uni, nations alliées de la Tchécoslovaquie.

La France commença à mobiliser alors ses troupes alors que, sur proposition de Benito Mussolini, Hitler décida d’organiser une conférence de la dernière chance à Munich.

La France avait un traité d’alliance avec la Tchécoslovaquie, mais n’était pas prête pour la guerre. La France de Daladier était à la veille d’élections, une situation peu favorable à une opération militaire d’envergure, et elle ne souhaitait pas entrer en guerre sans la présence du Royaume-Uni à ses côtés.

La France abandonna la Tchécoslovaquie avec laquelle elle avait passé des accords pour garantir ses frontières. En France, les accords de Munich firent le consensus. La majorité des hommes politiques étaient en faveur des Accords de Munich. Ceux qui y étaient opposés étaient dispersés sur « l’échiquier politique ».

A son retour en France, Daladier pensait être hué pour avoir cédé à Hitler, les Accords de Munich livrant aux nazis la Tchécoslovaquie sans presque rien demander en échange sinon de vagues promesses de paix. Mais à sa sortie de l’avion le ramenant vers Paris, Daladier fut surpris d’être vivement acclamé au Bourget, à sa grande surprise, pour avoir « sauvé la paix » !

Au Royaume-Uni, Chamberlain fut accueilli en héros à sa descente d’avion au retour de Munich. Il fut même surnommé « The peacemaker » (Artisan de la paix). Les opinions publiques avaient conscience qu’on venait de frôler un conflit majeur, elles étaient soulagées et reconnaissantes envers ces Accords de paix.

Mais nombreux commentateurs ne voyaient, dans ces Accords, pourtant qu’un compromis lâche et dilatoire.

Du 11 au 13 mars 1938, l’Allemagne nazie a annexé trop facilement l’Autriche voisine : ce fut une expansion territoriale agressive nazie appelée en allemand « l’Anschluss », (« rattachement » ou « jonction »). 

En annexant l’Autriche, les nazis avaient enfreint le Traité de Versailles et celui de Saint-Germain.

Fort de ce succès sur l’Autriche et vu le silence dans l’opinion internationale, Hitler réclama en septembre 1938 l’autodétermination pour les 3,2 millions d’Allemands qui peuplaient la région des monts Sudètes, en Tchécoslovaquie. Il déclara qu’il annexerait cette région à l’Allemagne afin d’avoir un espace vital unique pour un même peuple.

Un conflit européen généralisé pointait à l’horizon. Pourtant, nombreux Allemands avaient gardé un souvenir amer du désastre de la première guerre mondiale (1918) et étaient opposés à un nouveau conflit. Dans l’entourage d’Hitler, certains officiers étaient même en train de préparer un coup d’Etat contre Hitler.

Trois dirigeants européens se rendirent à Munich pour négocier avec Hitler : Neville Chamberlain (Premier ministre britannique) ; Edouard Daladier (Président du Conseil français) ; et Benito Mussolini (Président italien).

Ces trois dirigeants ne tinrent pas compte de tout ce qu’Hitler avait annoncé dans son livre « Mein Kampf », plusieurs années auparavant, qu’il ferait s’il accédait au pouvoir ; ils ne tinrent pas non plus compte de tout ce qu’Hitler avait fait depuis son accession au pouvoir. Cfr : Chronologie de la 2ème guerre mondiale. 

Dans les négociations qui eurent lieu en l’absence des principaux intéressés, les Tchécoslovaques, et qui durèrent du 29 septembre 1938 au 30 septembre 1938, Hitler était sûr de lui grâce à la force intrinsèque de l’Allemagne : il avait construit un Etat fort sur le plan idéologique, politique, économique, militaire, social et sécuritaire. C’est pourquoi il était prêt pour aller à un conflit. Il fut ferme et intransigeant durant toutes les négociations de Munich, et menaçait d’envahir la région des sudètes dès le 1er octobre suivant.

En face de lui, il y avait des dirigeants naïfs, laxistes, complaisants, non sûrs d’eux-mêmes. Au bord de l’épuisement, Daladier et Chamberlain finirent par accepter un « compromis » présenté par Mussolini pour calmer Hitler, compromis qui octroyait gratuitement la région des sudètes, en Tchécoslovaquie, à Hitler et compromettait l’intégrité du territoire de la Tchécoslovaquie : le gouvernement de Prague était tenu d’évacuer les Sudètes dans les dix jours et de démanteler ses forteresses de la frontière…

L’accord fut ainsi conclu.

Les trois dirigeants européens qui avaient négocié avec Hitler à Munich déclarèrent qu’« ils avaient accepté le déshonneur pour garantir la paix et éviter la guerre ».

Les conséquences des Accords de Munich sur Adolf Hitler

Ces Accords permirent à Hitler de penser que tous les dirigeants du monde étaient très faibles devant lui et que tout lui était permis.

Ces Accords enivrèrent Hitler et produisirent en lui l’effet que produit toute négociation et tout accord entre des démocrates et un tyran, un criminel, un sanguinaire, un ennemi du Genre humain : les Accords de Munich potentialisèrent la férocité, la rage, sa cruauté, sa soif du sang humain, sa propension au crime, sa capacité de destruction et de nuisance, ses ambitions hégémonistes, expansionnistes, dominatrices, cruelles, violentes, spoliatrices et prédatrices. 

Un seul Leader s’était immédiatement et publiquement soulevé contre les Accords de Munich : Winston Churchill. Et l’avenir lui a totalement donné raison

Le 5 octobre 1938, Churchill déclara au sein de la Chambre des Représentants : « Nous avons subi une défaite totale et sans mélange (…). Notre peuple doit savoir que nous avons subi une défaite sans guerre, dont les conséquences nous accompagneront longtemps sur notre chemin ».

La postérité retiendra de lui cette formule, dans une lettre postérieure : « Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront le déshonneur et la guerre ».

Pour Winston Churchill, les Accords de Munich avaient consacré la défaite des démocrates face à un tyran, un criminel, un sanguinaire, un ennemi du Genre humain et allaient avoir des conséquences graves pour le monde entier.

Les larges extraits de son Discours se trouvent en pièce jointe.

Démantèlement de la Tchécoslovaquie

Dès le lendemain de la signature des Accords de Munich, l’armée allemande pénétra en Tchécoslovaquie et annexa les Sudètes. Hitler rectifia de son propre chef les frontières du pays en attendant de le conquérir tout entier.

Profitant de l’intervention allemande, les Hongrois et les Polonais s’emparèrent les uns et les autres d’un morceau de la Tchécoslovaquie. Les Slovaques obtinrent que ce qui restait du pays soit transformé en un État fédéral avec d’une part la Bohême-Moravie, peuplée de Tchèques (capitale : Prague), d’autre part la Slovaquie (capitale : Bratislava, autrefois Presbourg).

Le même jour, Hitler convoqua à Berlin le président tchèque et le somma de « remettre, en pleine confiance, entre les mains du Führer, le destin du peuple et du pays tchèques » sous peine de réduire Prague en cendres ». Le lendemain, 15 mars 1939, l’armée allemande occupa sans combat la Bohême – Moravie.

Ce fut la première fois qu’un État européen fut ainsi asservi et réduit à l’état de colonie.

De son côté, la Slovaquie devint un pays indépendant mais vassal du Reich.

A suivre…

13 novembre  2022

Pour le Leadership National de Progrès

Dr François Tshipamba Mpuila

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E-mail : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

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