Accueil » Lorsque la victime défend son bourreau /La danseuse Fatou : «la main de Koffi Olomide avait simplement glissé jusqu’à se retrouver sur mes derrières…»

Lorsque la victime défend son bourreau /La danseuse Fatou : «la main de Koffi Olomide avait simplement glissé jusqu’à se retrouver sur mes derrières…»

Par La Prospérité
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Tout le monde en parle dans la toile. Ça fait jaser à Kinshasa et dans le monde entier. Certains internautes l’ont même surnommé affaire « Koffi is simbing ». L’énième feuilleton de l’artiste musicien congolais Koffi Olomidé sur une de ses danseuses a suscité plusieurs commentaires et réactions dans les réseaux sociaux.

On se souvient que lors de sa dernière séance de répétition, le patron du groupe  Quartier Latin à Paris s’est permis de toucher malignement les fesses de sa danseuse nommée Fatou « Bilengi », croyant que personne n’a repéré son acte dans la salle.  Ce geste a été fermement déploré par l’opinion et surtout par les internautes dans la toile où la vidéo fait l’objet des critiques de tout genre.

Pour les uns et les autres, cet acte de Koffi constitue un harcèlement. Certains soutiennent qu’il s’agit juste d’une petite blague pendant l’ambiance à la répétition.     

Qu’à cela ne tienne, la concernée Fatou est sortie de son silence pour éclairer la lanterne au sujet de ladite vidéo qui défraye la chronique.

Dans une courte vidéo d’une minute, la fameuse danseuse a osé de disculper aisément le patron de Quartier Latin de toute mauvaise intention de par son geste en son égard.

« Ça fait longtemps que je ne suis plus montée sur scène. Alors la manière dont j’ai dansé ce jour-là, à émerveiller mon patron Koffi Olomidé. C’est pourquoi il a fait ce geste pour m’encourager. En réalité, il n’avait pas aussi l’intention de me toucher derrière où ça vous a choqué comme le montre la vidéo. La salle était très petite. Il voulait me toucher au dos mais puisqu’il regardait devant pour s’adresser au soliste, ses mains se retrouvaient par erreur sur mes derrières. Donc, l’acte a été commis par erreur parce que Koffi Olomidé voulait parler au guitariste.  Cet acte n’est pas une façon de me manquer du respect. Koffi Olomidé est un monsieur que je respecte et j’admire beaucoup. Il ne peut pas me manquer du respect.   Je veux intervenir prochainement dans une émission télévisée mieux élaborée pour des amples détails à ce sujet…», a déclaré la danseuse Fatou dans une vidéo -amateur postée sur sa page tic toc.

Pour certains observateurs avertis, la sortie médiatique de la danseuse est aussi ignoble que l’acte même commis par Koffi Olomide. Nombreux s’interrogent sur la motivation qui a poussé la danseuse de briser son silence en dépit de la polémique enflammée dans les réseaux sociaux. Est-ce que sa sortie médiatique soudaine est motivée par quelque chose ?

Le patron de quartier Latin, craignant pour son image suite à l’affaire – «Koffi is simbing», l’a-t-il soudoyé ?

«Elle veut nous faire croire que la main de Koffi Olomide avait Simplement glissé jusqu’à se retrouver sur ses fesses. C’était juste une erreur pourtant nous avons tous vu comment, il l’a bien pincé. Si sa main avait glissé comme elle dit pourquoi il ne s’était pas directement excusé ? Pourquoi il a plié ses doigts pour bien attraper sa chair ?», rétorquent les observateurs.

Toutefois, cette affaire relance le débat sempiternel autour du métier de «danseuse» dans le paysage musical congolais. Sous d’autres cieux, des danseuses sont des professionnelles. Elles ont une carrière comme tous les autres professionnels du secteur.

Fort malheureusement au pays de la Rumba, les danseuses sont considérées comme des pétasses – des filles de joie.

Dans chaque concert, les danseuses ont une partie réservée à leurs danses obscènes. Généralement, elles couchent par terre en dansant comme si elles étaient au lit. La chosification de la femme est très courante dans ce secteur au Congo. On les appelle de manière ironique « Bibweler », «Les bêtes »…

«Après les concerts, de nombreuses danseuses sont soumises à des pratiques sexuelles sous contraintes des patrons de leurs orchestres », à en croire les témoignages des danseuses qui ont porté plainte contre Koffi, il y a quelques années en France.  Jordache Diala

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