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Médias : Muyaya explique des avancées réalisées en RDC

Par La Prospérité
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*L’année 2023 marque le trentième anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, en ce 3 mai, au Kempinski Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa, les professionnels des médias se sont réunis autour du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi pour commémorer cette date historique sous le thème universel : « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme » et le thème national : « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique ». 

Trois décennies au cours desquelles, cette journée a été décrétée par les Nations Unies en 1993, suivant une recommandation de l’Unesco. Cette journée « sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle », explique l’Unesco. 

En République Démocratique du Congo, c’est tous les jours que le gouvernement fournit des efforts pour matérialiser cette liberté afin qu’il y ait moins de journalistes et autres professionnels des médias dans les lieux carcéraux (prisons, cachots et parquets). 

Aujourd’hui, avant la prise de parole par le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya et le Président de la République Félix Tshisekedi, plusieurs orateurs ont tour à tour émis leurs vœux de voir le gouvernement Congolais avec la nouvelle loi sur la liberté de la presse, assainir l’environnement médiatique Congolais. Nous citons le Secrétaire Général de l’ONG Journaliste en danger Tshivis Tshivuadi, le Chef de bureau et Représentant de l’UNESCO en RDC Isaías Barreto da Rosa ; le Chef de mission adjoint à l’ambassade de Suède en RDC Joachim Beijmo et le président du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la communication en RDC, Christian Bosembe. 

Selon le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi, le bilan du premier mandat de Félix Tshisekedi dans le domaine des médias est positif. « En 4 ans, le pays a gagné 30 places dans le baromètre mondial de la liberté de la presse de Reporter sans frontières (RSF), passant de la 154e à la 124e position. Aussi, fait-il mention de la nouvelle loi qui régit la presse, promulguée 27 ans après l’ancienne », a-t-il déclaré. 

«Si vous êtes réélu Président de la République au terme des prochaines élections, Monsieur le Président, que comptez-vous faire pour la presse que vous n’avez pas fait lors de votre premier mandat ? », a-t-il demandé au Chef de l’Etat.

Prenant la parole, Patrick Muyaya a rappelé à l’assistance et au monde connecté sur la radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et sur la chaîne YouTube RTNC que la rédaction du thème annuel « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique », a tenu compte du contexte d’agression dont est victime l’Est de la République Démocratique du Congo par le Rwanda camouflé derrière le mouvement terroriste M23 et le progrès qui se fait dans le secteur des médias. 

« Ce n’est pas une habitude de vous accueillir ; mais plutôt un privilège de vous revoir, en ce jour, pour la célébration d’une des valeurs cardinales qui fondent 

votre engagement politique, à savoir : la défense et la promotion de la liberté

d’expression. Toute à l’heure, j’échangeais avec l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique dans notre pays, elle me confiait que de sa forte carrière diplomatique, elle n’a pas encore vu un Président de la République se mobiliser pour assister à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse », a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement Sama Lukonde 2. 

Le ministre reconnaît avoir retenu du Président de la République, la formule du dire et du faire. Il avait promis lors de l’ouverture des travaux des états généraux de la communication et médias en janvier 2022 que durant son mandat, la presse rd-congolaise sera dotée d’une nouvelle loi sur la liberté de la presse tenant compte des avancées technologiques et autres de ces 27 dernières années. C’est qui a été fait par la promulgation de la loi, le 13 mars dernier. 

« Vous l’avez dit et vous l’avez fait !

Vous avez tenu parole. Et aujourd’hui, il est de mon devoir, comme Ministre 

de tutelle, de saluer votre accompagnement permanent et de porter les remerciements de tous les professionnels des médias et autres acteurs du secteur à Votre Autorité.

Vous pouvez considérer qu’avec l’entrée en vigueur de cette Loi, vous n’avez 

pas seulement bétonné mais vous avez posé une fondation solide sur laquelle se construit désormais le nouvel écosystème médiatique de notre pays.

La célébration de cette journée constitue aussi un moment des retrouvailles de ceux qui, depuis la tenue des Etats Généraux de la Communication et Médias, travaillent dans un élan d’unité pour la mise en œuvre de chacune des 

recommandations.

Je voudrais particulièrement saluer leur engagement pour le dévouement et le travail en faveur du retour à la norme de notre beau métier. En même temps

que je voudrais saluer nos partenaires traditionnels qui nous accompagnent dans ce travail quotidien » a indiqué le ministre Muyaya.

Pour sa part, le Président Félix Tshisekedi a exprimé sa joie de célébrer cette journée dédiée aux journalistes.

« Ma présence en ces lieux entre dans le cadre de la tradition que j’ai voulu instituer, dès le début de mon mandat, celle de célébrer avec vous la liberté de la presse, vitale pour la consolidation de notre démocratie. En ce moment où nous célébrons donc cette Liberté, et conformément au thème  arrêté pour la circonstance, je voudrais dire, avant toute chose, toute ma solidarité aux journalistes et professionnels des médias qui payent, comme beaucoup de nos compatriotes dans la partie Est de notre pays, le prix de la barbarie de l’agression rwandaise » a indiqué le Chef de l’Etat. 

Le Président a rappelé la responsabilité de journalistes dans l’encadrement des échanges et dans les dispositions à prendre pour éviter des dérapages.

 » Je vous exhorte à utiliser vos plateaux et vos différents médias pour favoriser un débat politique sain, lequel permettra à la fois à vos invités ainsi qu’à vos téléspectateurs, auditeurs et lecteurs d’être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme de programmes et propositions par les 

Candidats », a souligné Félix Tshisekedi.

Il convient de signaler que la loi sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo portée par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a été ratifiée le mardi 2 mai 2023 à la chambre haute du parlement Congolais, après avoir été adoptée le 4 avril dernier, à l’assemblée nationale. Signalons que cette loi a été promulguée le 13 mars 2023 à Kinshasa, par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

(Avec la Cellcom/Communication & Médias)

ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET MEDIAS, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT, A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DE LA 30ème JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Fleuve Congo Hôtel, le 03 mai 2023

Excellence Monsieur le Président de la République,

Chef de l’Etat, avec mes hommages le plus déférents, Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Chef du Gouvernement, Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Président du Sénat,

Honorables Députés Nationaux et Sénateurs,

Mesdames et Messieurs des Corps constitués,

Mesdames et Messieurs, les Membres du Gouvernement,

Messieurs les Présidents des Assemblées Provinciales,

 Messieurs les Gouverneurs des Provinces,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de mission diplomatique et Représentants des organismes internationaux,

Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias, Distingué(e)s Invité(e)s, en vos titres et qualités ;

Mesdames, Messieurs,

C’est encore un réel honneur, Excellence Monsieur le Président de la République, de vous avoir au milieu de nous dans ce cadre pour la célébration de la liberté de la presse placée cette année sous le thème national : « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la Presse pour une nouvelle dynamique ». Nous avons convenu de cette thématique au regard du contexte sécuritaire de notre pays qui reste marqué par l’agression rwandaise mais aussi par des progrès remarquables et unanimement salués qui se font sous votre direction dans le secteur des médias.

Ce n’est pas une habitude de vous accueillir ; mais plutôt un privilège de vous revoir, en ce jour, pour la célébration d’une des valeurs cardinales qui fondent votre engagement politique, à savoir : la défense et la promotion de la liberté d’expression.

De votre dernier discours devant nous à l’occasion de la clôture des Etats Généraux, j’ai retenu une formule que plus d’une fois mentionnée « le dire et le faire ». Et dans le même discours, vous avez pris l’engagement de vous impliquer pour la célérité et l’adoption de nos textes.

Aujourd’hui, avec la promulgation de la nouvelle Loi sur la presse, c’est chose faite. Excellence, Monsieur le Président de la République, Vous l’avez dit et vous l’avez fait ! Vous avez tenu parole. Et aujourd’hui, il est de mon devoir, comme Ministre de tutelle, de saluer votre accompagnement permanent et de porter les remerciements de tous les professionnels des médias et autres acteurs du secteur  à Votre Autorité. Vous pouvez considérer qu’avec l’entrée en vigueur de cette Loi, vous n’avez pas seulement bétonné mais vous avez posé une fondation solide sur laquelle se construit désormais le nouvel écosystème médiatique de notre pays. La célébration de cette journée constitue aussi un moment des retrouvailles de ceux qui, depuis la tenue des Etats Généraux de la Communication et Médias, travaillent dans un élan d’unité pour la mise en œuvre de chacune des recommandations.

Je voudrais particulièrement saluer leur engagement pour le dévouement et le travail en faveur du retour à la norme de notre beau métier. En même temps que je voudrais saluer nos partenaires traditionnels qui nous accompagnent dans ce travail quotidien.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs,

Dans la thématique de la célébration de ce jour il y a deux aspects, je voudrais, de manière résumée, revenir d’abord sur les grandes innovations et adaptations contenues dans la nouvelle Loi sur la Presse. L’impératif de la salubrité médiatique que vous nous avez recommandé,

Excellence Monsieur le Président de la République, a été le fil conducteur de notre travail durant son élaboration. Les premiers changements majeurs apportés dans cette Loi nous permettent, en amont, d’éviter l’infiltration dans le secteur des médias, c’est la définition même du journaliste professionnel. L’article 3 point 11 de la Loi précitée le définit comme : « Toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’Etat Congolais et dont l’activité principale, régulière et rétribuée consiste à la collecte, au traitement et la diffusion de l’information ; Toute personne titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent suivi d’une pratique professionnelle de trois ans dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information au sein d’une rédaction, d’une entreprise de presse reconnue par l’Etat». 

Les conditions d’accès au métier ont été durcies pour filtrer en amont des moutons noirs, remettre de l’ordre dans la profession des journalistes et garantir l’obtention de la carte de la presse aux seuls professionnels des médias. C’est cela l’esprit des articles 9, 10 et 11. Et pour corser davantage, l’article 121 stipule, je cite : « Quiconque s’est attribué indument la qualité de professionnel des médias dans l’une ou l’autre catégorie de métiers repris à l’article 3 de la présente Ordonnance-Loi ou qui a publiquement porté un insigne ou emblème destiné à faire croire à la jouissance de cette qualité et/ou à l’exercice de cette profession ou qui en a indument tiré bénéfice est puni conformément aux dispositions du Code Pénal Congolais ». Fin de citation.

L’autre point important qui figure dans cette Loi et qui nous permettra de réduire le nombre de plaintes enregistrées contre les journalistes, c’est la consécration du droit de réponse comme une réparation à l’égard de la personne lésée. Conformément à l’article 112 de la nouvelle Loi qui vise à permettre la protection des journalistes, obligation est faite à toute personne lésée par une publication ou diffusion par voie de presse de saisir le média concerné et qui est contraint de publier ledit droit de réponse. A défaut, les Instances judiciaires pourraient alors être saisies par la personne lésée pour obtenir réparation. Nous pensons ici avoir fait un pas considérable dans la marche vers la dépénalisation, objectif qui ne pourra être atteint que si nous parvenons en amont à réussir la salubrité médiatique, c’est cela que nous avons convenu. Les articles 120 et 123 de la même Loi consacrent, dans le régime de sanctions, l’instauration de la « Clause de la mauvaise foi » dans la publication des fausse informations ou allégations ou encore des pièces fabriquées, falsifiées ou mensongères attribuées à des tiers.

Ceux-là sont punis suivant les prescrits du Code pénal. La jouissance effective du droit constitutionnel à l’information pour tout Congolais, comme l’ont soutenu les professionnels des médias, des acteurs sociopolitiques et ceux de la société civile dans le Rapport Général des Etats Généraux de la Communication et Médias de janvier 2022 sur les réformes légales et institutionnelles du secteur de la Communication et Médias. Ce principe est garanti dans cette Loi en son article 95.

L’autre changement apporté, c’est la promotion de la viabilité économique des organes de presse consolidée pour garantir, d’une part, les intérêts des entrepreneurs, et d’autre part, les exigences fondées sur le développement des vecteurs économiques stables en faveur des employés. A ce sujet, le principe de l’octroi de l’aide directe et indirecte à la presse a été renforcé selon l’article 39. Autant, des exonérations fiscales sont prévues en faveur des entreprises de presse, conformément à l’article 41 de la nouvelle Loi.

Prenant en compte vos recommandations,  Monsieur le Président de la République, les parties prenantes aux Etats Généraux de la Communication et Médias ont veillé à ce que la nouvelle Loi garantisse le principe de l’exercice d’une presse réellement libre, partenaire au développement.

Face à l’impératif d’adaptation de la Loi aux réalités de l’environnement médiatique actuel, cette Loi prend en compte des nouvelles catégories des médias dont la presse en ligne, les médias associatifs, communautaires et confessionnels. Et ensemble, nous travaillons à conformer les médias existant aux prescrits de la nouvelle Loi et nous avons 6 mois pour le faire suivant l’article 140.

Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs,

Point n’est besoin de vous rappeler le contexte sécuritaire marqué, depuis une année, par la guerre d’agression rwandaise avec les terroristes du M23. Dans leur barbarie, ils ont commis des atteintes graves à la liberté de la presse dans le seul objectif d’étouffer les voix de la vérité sur leur violence qu’ils imposent injustement à nos populations.

La République Démocratique du Congo ne sera jamais le Rwanda où il n’existe aucune voix dissonante, où il n’existe aucune presse libre, où sont éteintes toutes les voies qui pensent le contraire du régime tyrannique. Ce modèle anti-démocratique ne sera jamais exporté chez-nous,

Excellence Monsieur le Président de la République, parce que vous ne laisserez jamais cela arriver.

Nous voulons, à travers nos échanges de ce jour, partager des expériences et outiller de nouveau les journalistes tant sur les mesures de sécurité qu’ils doivent observer dans les zones en conflit que dans la manière de couvrir l’information durant cette période si sensible. Dans le même registre, ils vont devoir, en cette année électorale, renforcer leurs capacités afin d’assurer un traitement impartial de l’information électorale. Nous travaillerons, en collaboration avec le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), sur des programmes qui pourrons rendre plus fluide l’accès à l’information électorale. Nous comptons sur l’expérience des intervenants et la contribution des participants pour des échanges de qualité qui permettrons, j’en suis convaincu, de contribuer à améliorer le rendement de nos professionnels des médias.

Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, Dans la droite ligne de la réforme du cadre légal et institutionnel, j’entends présenter, dans les jours qui suivent cette célébration, aux Commissions du Gouvernement l’Avant-projet de Décret portant Statuts des journalistes œuvrant en République Démocratique du Congo.

Ce texte, œuvre des Etats Généraux de la Communication et Médias, viendra modifier un texte vieux de 44 ans alors que le métier des journalistes à largement évolué.

D’autres textes importants suivront la même procédure sous l’encadrement du Premier Ministre, Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE, afin de matérialiser votre vision dans ce secteur vital pour notre démocratie. L’organisation du Congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC) se présente comme une solution majeure de la refondation de cette instance d’autorégulation de la profession.

Notre Gouvernement s’apprête à s’acquitter de ses obligations conformément aux résolutions des Etats Généraux de la Communication et Médias.

En ce qui concerne la salubrité médiatique, j’aimerais rappeler ici que la première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des Editeurs des programmes et des sociétés de télédistribution pour la ville de Kinshasa a été bouclée par la Commission permanente ad hoc. Les résultats ont été présentés lors de la 95ème réunion du Conseil des Ministres qui en a pris acte. A l’expiration du délai de grâce de 15 jours qui court jusqu’au mardi 9 mai 2023, nous allons procéder : – à la déconnexion des Editeurs des programmes non en règle et à la connexion de ceux qui le sont ; – à la déconnexion de ceux qui émettent encore en analogique ; – à l’extension de ce contrôle administratif et technique, dans une seconde phase, aux différentes radios et autres catégories des médias.

Ainsi, l’application stricte de ces mesures ne viendront en aucun museler la liberté d’expression, celle de la presse en particulier, plutôt que de conformer les usagers du secteur au respect des textes légaux et réglementaires. Et ainsi faciliter le travail d’identification des médias de ceux qui seront éligibles à l’aide directe prévue par la Loi.

L’Etat ne peut pas appuyer des médias qu’il ne connaît pas et qui ne sont pas pleinement en règle sur le plan administratif et technique. Je ne saurais terminer mon propos sans remercier tous les partenaires qui nous accompagnent : Internews, UNESCO, USAID, FHI360, les Ambassades des Etats Unis d’Amérique et celle de Suède.

Mes remerciements s’adressent également aux organisations professionnelles avec qui nous collaborons, je cite : – l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ; – Journaliste en Danger (JED), Association des Médias d’Information en Ligne (MILRDC) ; – L’Association Nationale des Entreprises Audiovisuelles Privées (ANEAP) ; – L’Association Nationale des Editeurs du Congo (ANECO) ; – La Fédération des Médias de Proximité du Congo (FRPC) ; – Journaliste En Action (JA) ; – L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse-Ecrite (ACOFEPE) ; – L’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM) ; – et tant d’autres. Reconnaissance également à l’égard du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Ensemble, nous sommes engagés résolument dans cette marche irréversible vers la transformation de notre paysage médiatique.

Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, Au vu des résultats relevés ci-haut, ce ne serait pas trop dire que de dire que vous pouvez avoir le sentiment du devoir accompli en ce qu’à ce stade de votre mandat, vous avez relevé le défi principal dans notre secteur, celui de doter la presse Congolaise d’une Loi mère moderne et plus protecteur des journalistes après 27 ans.

Et dans cette Loi, vos engagements pour une presse libre, des médias viables et des journalistes professionnels sont tenus sans ambiguïté. Avec tous les parties prenantes, nous travaillons sur les mesures d’application qui permettrons au Gouvernement de concrétiser et de rendre effectif ce qui a été cristallisé dans la Loi.

Cette nouvelle dynamique amorcée, sous votre impulsion, Excellence Monsieur le Président de la République, augure des lendemains meilleurs pour ce corps de métiers appelé à retrouver ses lettres de noblesse en jouant véritablement son rôle de 4ème Pouvoir au sein de notre société.

Pour que cette flamme reste à jamais allumée.

Et nous retenons, comme je l’ai dit au début, que vous dites ce que vous faites et, bientôt, au moment du compte, nous ferons l’exercice dans d’autres secteurs pour noter que ce n’était pas seulement le béton que vous avez posé mais plutôt la fondation.

Que vive la Liberté de la Presse,

Que vive la République Démocratique du Congo,

Je vous remercie !

Fait à Kinshasa, le 03 mai 2023

Patrick Muyaya Katembwe

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement

Appel pressant du Président de l’UNPC aux médias

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