Quand sur terre se dessinent les maux ,
Vortex de douleur , grondement du malheur
Et le la vie telle un désert, aucune goutte d’eau…
Et sur mes pages se dessinent des mots
Adamantins sous un ciel bleu-turquin,
Rendant perclus ces maux coulant à flots.
Ces moments lugubres et lacrymaux
Où la vie perd son eurythmie à l’ agonie .
Impavide, ma plume brésille ces fléaux ,
Et mon héroïsme obviant à l’orage du chaos ,
Réinvente les perdues : nitescence et flavescence
De la vie , et enferme le noir dans le cachot .
Aux cœurs glacials , j’écris des mots chauds
Flamme tavelée d’amour ravivant leurs âmes .
J’écris la paix , et l’espoir crie sur mon drapeau .
Dans une douceur lénifiante , j’invente un lot
De mots scintillants, coruscants et apaisants…
Ces âmes caligineuses sous l’ombre du chaos .
Au cœur du désespoir , quelques mots
D’espoir , sur mes pages blanches , je flanche…
à l’encre et à la plume , pour étouffer les maux .
Que mes mots apaisent des mots…!
Ces mots écrits aux cris de maux
Des mots à l’envers de maux .
Florence Meta
