Accueil » «Pourquoi ai-je saisi et interpellé le Procureur de la CPI sur la Tragédie congolaise » ? : Par le Dr François Tshipamba Mpuila dans un  résumé de son  Livre déjà sous impression

«Pourquoi ai-je saisi et interpellé le Procureur de la CPI sur la Tragédie congolaise » ? : Par le Dr François Tshipamba Mpuila dans un  résumé de son  Livre déjà sous impression

Par La Prospérité
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Dans mon Livre intitulé :  « LA CPI FACE A LA TRAGEDIE CONGOLAISE », je décris les crimes graves perpétrés en RDC de 1996 à 2018 : le crime d’agression, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, le crime de génocide, les massacres massifs, l’enterrement des femmes vivantes, les tortures, les mutilations, les atrocités, l’incendie des villages, les déplacements forcés des plusieurs milliers des personnes fuyant la mort, l’insécurité, les combats, les violences sexuelles…, les coupure du courant du Barrage d’Inga entraînant plusieurs privations et conséquences mortelles, l’isolement des victimes dans les forêts pour empêcher toute aide humanitaire en leur faveur, la poursuite des victimes dans leur fuite et leur extermination à l’abri des témoins gênants, les viols en série, l’enterrement des victimes dans des fosses communes…

Et je place la CPI en face de cette tragédie.

Dans le présent Livre adressé au Procureur de la CPI, j’explique et explicite, en détails, pourquoi j’ai écrit le Livre ci-haut mentionné, saisi et interpellé le Procureur de la CPI. 

Mon Livre est un symbole de la Flamme toujours allumée du Combat pour le triomphe de la Cause noble et juste de la Patrie et du Peuple. Dans les tragédies, on découvre des hommes en qui il y a plus de choses à admirer que des choses à mépriser ; dans les tempêtes les meilleurs pilotes ; dans les ouragans les meilleurs marins et face aux défis à relever les meilleurs leaders. 

Je rends justice à toutes les victimes de la Tragédie. L’Histoire ne les oubliera jamais car j’y ai inscrit leur trace indélébile par mon livre. Et l’opinion n’oubliera jamais mon appel pressant adressé à la CPI face à la Tragédie congolaise par mon Livre. 

Je m’inspire notamment de l’exemple du Docteur Rieux, qui représente la personnalité d’A. Camus dans « La Peste », et qui explique avoir écrit « la Peste » pour éterniser, dans l’Histoire, la mémoire des morts de la peste d’Oran ; et de l’exemple de M. Martin Gray qui a adressé un message fort au Monde dans son Livre « Au nom de tous les miens ».

Je fais l’écho du cri d’étonnement, de détresse, d’angoisse, de méfiance et de révolte de notre Peuple à cause de l’absence d’action de la CPI face à la Tragédie congolaise. En effet, il est incompréhensible, paradoxal et incohérent que la CPI se soit occupée des crimes de moindre durée et de moindre ampleur que dans la Tragédie congolaise et que la CPI reste indifférente face au drame congolais décrit par tous les experts internationaux comme étant l’« une des pires tragédies d’origine humaine connues dans l’Histoire après la 2ème Guerre Mondiale » ; « Le plus meurtrier des conflits survenus dans le Monde après la 2ème Guerre Mondiale » ; « Une tragédie qui défigure la conscience humaine » !

Je rends hommage aux Héros et aux Martyrs congolais morts au front. Je rends hommage à tous mes Compatriotes encore vivants et dont le Combat vise la fin définitive et durable de la Tragédie congolaise et le progrès de notre pays.

Je rends aussi hommage aux différents acteurs congolais, africains et internationaux qui n’ont cessé de dénoncer les crimes graves perpétrés en RDC et d’interpeller la CPI afin de mettre fin à l’impunité des criminels : l’une des Causes principales de la Tragédie.

Je demande à la CPI de ne pas vouloir se dédouaner, se disculper, s’innocenter en justifiant sa léthargie, face à la Tragédie congolaise, par la primauté et la compétence première qui reviennent à la justice nationale. Nous apportons, en annexe du présent Livre, notre analyse critique de la constitution étrangère actuellement appliquée en RDC. 

La CPI ne peut pas non plus justifier son attitude d’indifférence face à la Tragédie congolaise en évoquant la présence de l’ONU (Monuc, Monusco) en RDC.

L’échec enregistré, depuis 1960 à ce jour, en RDC, par la Mission de l’ONU pour la paix et la stabilité est flagrant et inexplicable. Et c’est l’un des arguments qui confirment la nécessité de l’action de la CPI en RDC pour la fin à l’impunité et à la Tragédie congolaise.

La CPI a les prérogatives qui permettent de suppléer à l’absence d’action des Décideurs et Acteurs internationaux, des Institutions appropriées et des Organisations régionales, continentales et intercontinentales contre les auteurs des crimes graves en RDC.

La RDC est un pays indépendant et souverain depuis le 30 juin 1960 ; il est membre de l’ONU. Il existe des textes adoptés par l’ONU et par différentes Organisations internationales sur tous les Continents : ces textes protègent, préservent et garantissent l’indépendance et la souveraineté de tous les pays membres de l’ONU ; proclament l’inviolabilité des frontières des pays indépendants et souverains et l’intégrité de leur territoire ; instaurent et réglementent le Doit international et la Justice ainsi que le Droit international humanitaire.

Il existe des textes adoptés par l’ONU pour la paix ; des textes contre la criminalité adoptée par l’ONU ; les textes et les Institutions sur le règlement des différends ; les textes qui régissent les relations et la coopération entre les États ; les textes créant la Cour internationale de justice et la Justice pénale internationale (les Cours et tribunaux spéciaux et la CPI).

Il existe nombreux rapports accablants sur la tragédie congolaise : Rapports des Experts de l’ONU et Rapports des Envoyés spéciaux de l’ONU ; Rapports des Envoyés spécieux de l’Union Européenne ; Rapports des Organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme ; Rapports des Médias congolais, africains et internationaux…  

Malgré l’existence de ces textes, de ces Institutions internationales et de ces rapports, la RDC est victime du crime d’agression, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et crime de génocide perpétrés de 1996 à 2018. Les auteurs de ces crimes et leurs complices sont impunis jusqu’à ce jour.

Je vous saisis, en votre qualité de Procureur Général de la CPI, en vue de compléter vos informations sur la Tragédie congolaise décrite par un Congolais et en vue de provoquer en vous un choc, un déclic, un sursaut et la décision d’agir en RDC. Quand la justice sera rendue, les victimes pourront récupérer leur dignité et leur valeur ; entamer une nouvelle vie et le processus de reconstruction.

Je vous saisis légalement et vous interpelle conformément à la 3ème procédure de la saisie de la CPI : « Le Procureur, ayant reçu des informations et témoignages de diverses sources, estime justifier l’ouverture d’une enquête ». Les crimes décrits dans mon Livre sont parmi ceux dont la CPI a la compétence : compétence ratione materiae, compétence ratione personae, compétence ratione temporis et Critères préalables.

Ma confiance et mon espoir se fondent notamment sur le rôle fondamental d’une justice indépendante et impartiale dans toute société ; sur l’espoir suscité par la CPI depuis sa création jusqu’à ce jour, d’un monde meilleur débarrassé de l’impunité des criminels de masse ; sur votre personnalité ; sur les réactions positives enregistrées dans le Monde lors de votre élection ; sur les réformes envisagées pour la CPI ; sur la conscience planétaire des dangers mortels qui menacent l’Humanité et de la nécessité de mettre fin à la Tragédie congolaise afin de permettre à ce pays de contribuer, grâce à ses ressources naturelles immenses et diversifiées et à ses potentialités considérables, aux efforts de l’Humanité pour relever les défis qui se présentent devant elle.

Dr François Tshipamba Mpuila

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