Accueil » Poursuite du processus entamé par la Tripartite de Luanda/Commission mixte RDC-Rwanda : Muyaya et Lutundula annoncent des avancées significatives

Poursuite du processus entamé par la Tripartite de Luanda/Commission mixte RDC-Rwanda : Muyaya et Lutundula annoncent des avancées significatives

Par La Prospérité
0 commentaire

La résolution pacifique de l’agression rwandaise que subit la République Démocratique du Congo dans sa partie orientale évolue dans une très bonne dynamique, à ce jour, conformément à la volonté exprimée par le Président Félix Tshisekedi et son homologue Paul Kagame à la Tripartite de Luanda, en Angola, le 6 juillet dernier. A travers la Commission mixte qui avait été mise en place,  Kinshasa et Kigali veulent tourner la page pour s’engager dans une voie qui mène vers la l’instauration d’un nouveau narratif dans leurs relations bilatérales et la promotion de la paix dans toute la sous-région. Tenez ! C’est sur cette logique que lors de la réunion de la Commission mixte RDC-Rwanda, les parties prenantes, chacune au nom de son pays, ont poursuivi, jeudi dernier, les discussions pour notamment, accélérer la mise en œuvre de la feuille de toute de la Tripartite à laquelle un contenu a été donné. Un contenu axé sur la cessation des hostilités par le M23, le réchauffement des relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, le rétablissement d’un climat de confiance entre les deux pays, la question des réfugiés et consorts. Face à la presse, samedi 23 juillet, en direct sur les antennes de la RTNC, le Vice-Premier ministre en charge des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, qui a conduit la délégation congolaise à Luanda, et son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya, ont brossé un tableau très satisfaisant de ce front diplomatique.

D’après les explications fournies par Christophe Lutundula, un haut officier de l’armée angolaise sera désigné dans les jours qui viennent à la tête du mécanisme ad hoc pour notamment, gérer les frustrations entre Kinshasa et Kigali qui s’accusent mutuellement et veiller à l’exécution de toutes les résolutions conformes à l’esprit de la Feuille de route de Luanda. Cette option n’exclut pas le déploiement de la Force régionale de l’EAC dont le processus prendra fin dans un futur proche, a expliqué le patron de la diplomatie congolaise. Il a précisé qu’il ne sera nullement question de brassage ou mixage des unités militaires au front puisque toutes les mesures sont prises au niveau du Gouvernement pour la réussite de ces stratégies. « Dans tout cela, au fait, on peut dire que ça se résume en un seul problème. C’est la question de la sécurité et de la défense… Nous avons évité qu’il y ait télescopage avec une autre initiative forte qui est aujourd’hui acceptée et soutenue par la Communauté internationale, d’abord, à partir de l’Afrique, l’Union Africaine, et son Conseil Paix et Sécurité. (La mise en place de la Force régionale dont la mission est une mission offensive)», a-t-il rassuré. S’agissant de la configuration de toutes les unités militaires ont front, le Porte-parole du Gouvernement a indiqué que la Monusco fera son travail conformément à son mandat qui n’a rien à voir avec l’arrivée des troupes étrangères en RDC. «La Monusco, dans la cadre de son mandat, ne peut pas s’associer aux autres forces qui sont invitées en République Démocratique du Congo. Mais, ils partagent des informations parce qu’ils sont dans un même périmètre. Et donc, il faut, à cette question, regarder simplement les différents mandats qui leur sont conférés. Ça peut permettre d’avoir une vue des missions des uns et des autres », a-t-il commenté, peu avant de démontrer le bien-fondé de cette démarche initiée par le Président Félix Tshisekedi de promouvoir la paix par la voie diplomatique. «Pour éviter qu’il y ait justement ces incursions à répétition, ceux qui bénéficient d’une quelconque forme de protection doivent répondre de leurs actes. Il y a un besoin de rétablir la sécurité. On a fait ce choix difficile vers la coopération économique qui requiert un socle sécuritaire. Et donc, on saurait évoluer de manière sereine dans la sous-région, amener la paix de manière définitive, sans régler durablement les questions de justice notamment, celles-là», a-t-il fait remarquer…

La Pros.

You may also like

Laissez un commentaire

Quotidien d'Actions pour la Démocratie et le Développement

Editeur - Directeur Général

 +243818135157

 +243999915179

ngoyimarcel@ymail.com

@2022 – All Right Reserved. La Prospérité | Site developpé par wetuKONNECT