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Prévention et répression des VBG/RDC : Chantal Yelu Mulop apporte sa contribution pour la validation d’un Projet de loi

Par La Prospérité
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La problématique de l’égalité des sexes et de la préservation de la dignité humaine reste une question sensible qui préoccupe jour et nuit Madame Chantal Yelu Mulop, Conseillère spéciale du Chef de l’Etat en charge de la jeunesse et lutte contre les violences faites à la femme, très engagée à combattre les violences basées sur les Genre. C’est ce qui justifie sa participation à l’atelier de validation du Projet de loi portant prévention et répression des violences basées sur le genre, ouvert hier, mardi 2 août 2022, à l’hôtel Béatrice. Dans son intervention, Chantal Yelu a emballé l’assistance en décortiquant l’exposé des motifs de la loi portant prévention et répression des VBG en République Démocratique du Congo. Plusieurs personnalités ont pris part à l’ouverture de ces assises qui vont se clôturer ce jeudi 04 août. L’on a noté, entre autres, la présence de la Coordonnatrice de l’agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes (APLTP) et du coordonnateur de l’agence de prévention et de lutte contre la corruption. La tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre de la matérialisation de l’addendum au communiqué conjoint signé entre les Nations Unies et le Gouvernement congolais. 

Durant trois jours, les participants à ces assises vont réfléchir sur comment mettre en place des stratégies, sous forme des normes socioculturelles, le renforcement du pouvoir et de la résilience des survivants, en vue de la réduction des Violences Basées sur le Genre (VBG). L’atelier aboutira notamment, à l’adoption d’une approche globale basée sur la promotion et le respect des droits de femmes et de filles, avec un point d’orgue sur l’institutionnalisation et la durabilité de l’action visant la réduction des VBG. A travers les campagnes de sensibilisation, l’engagement actif des leaders communautaires, des organisations féminines et des survivant(e)s, comme actrices de changement, seront tenus d’adopter des attitudes respectueuses et promotrices de l’égalité des sexes.

Il sera question, très concrètement, de répondre à travers une prise en charge holistique (médicale, psychosociale, juridique, réinsertion socioéconomique et préscolarisation) aux besoins des survivant(e)s de VBG afin de mitiger les conséquences de ces violations et la vulnérabilité des survivant(e)s.

«Les violences basées sur le Genre dans la société congolaise remontent aux temps immémoriaux. Multiformes, ces violences, dues en grande partie aux pesanteurs socioculturelles et à nos coutumes, sont présentes notamment dans les familles, en milieu scolaire et estudiantin, sportif, professionnel, religieux et culturel où elles se commettent parfois dans l’indifférence générale. A ces causes s’ajoutent des guerres, des conflits armés récurrents, des crises sanitaires et diverses accentuent et continuent de causer des violences de tous genres. L’universalité des violences basées sur le genre a contraint les Etats membres des Nations Unies à mutualiser leurs efforts en vue d’une réponse internationale à ce phénomène à travers la résolution 48/104 de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 20 décembre 1993 relative à l’élimination de toutes formes des violences à l’égard de la femme, subsidiairement à la Convention Relative à l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard de la femme adoptée le 18 décembre 1979 (CEDEF) et à la convention relative aux droits de l’enfant (CDE). Au niveau régional, les Etats ont réaffirmé la commune volonté de lutter contre les violences basées sur le genre par l’adoption du Protocole facultatif à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits de la femme, adopté à Maputu le 11 juillet 2003. En outre, la Déclaration de Kinshasa et l’Appel à l’action des Chefs d’Etat de l’Union Africaine sur la masculinité positive dans le leadership pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique du 25 Novembre 2021, ont consolidé le droit de la femme à la protection contre ces violences», a lancé Mme Chantal Yelu Mulop.

Dans une perspective de durabilité et d’appropriation nationale, le programme vise aussi à accroître la capacité du Gouvernement à coordonner la lutte contre les VBG notamment, au niveau de la collecte et l’analyse de données nécessaires à la formulation de stratégie d’action et à soutenir l’engagement des hommes, des femmes et des jeunes ainsi que des communautés à adopter des attitudes et des normes sociales et culturelles respectueuses de l’égalité des sexes et à contribuer à la lutte contre les VBG.

Chris Mutombo

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