En collaboration avec l’Institut Français de Kinshasa, le studio Blackpower, qui est une agence de production sonore, a organisé, jeudi dernier, un atelier sur le thème : «Le numérique et le son», à la halle de la Gombe. Les intervenants au cours de cet atelier ont mis en évidence le rapport existant entre le numérique et le son, du point de vue du rendement, de la finesse et sur le plan thématique.
Cet atelier a connu deux intervenants, à savoir : M. Martin Mulongo et Deborah Nkenge, respectivement ingénieur de son et coordonnatrice de Blackpower.
L’ingénieur Martin Mulongo a, dans son exposé, expliqué les différentes séquences de son et leurs impacts. Il a notamment parlé du numérique et de son rapport avec le son.
Quant à elle, Deborah Nkenge a parlé de la voix off, de ses avantages et comment s’y prendre ainsi que du service qu’offre son entreprise surla formation de la voix off, le doublage et le sound design.
La première partie a été suivie par un jeu de questions-réponses, qui aura permis à l’assistance de chasser toutes les zones d’ombre sur la notion du son.
Avant la clôture de ladite activité, une mise en pratique de tout ce qui a été appris sur le son a été conduite par les deux panelistes.
Se remettant à la presse, l’ingénieur Martin Mulongo est revenu sur la raison de ce rendez-vous. «Lors de la journée d’aujourd’hui, on a essayé d’échanger parce que le domaine du son est vraiment vaste. Alors, aujourd’hui on a parlé du son et du numérique. C’était une expérience enrichissante parce que j’ai découvert que parmi les gens qui nous suivaient, il y avait des talents et de belles voix et, ça vraiment, ça m’a réjoui», a-t-il laissé entendre de vive voix. Et d’ajouter, «Je pense que la RDC regorge vraiment du grain, la RDC regorge des talents, il suffit seulement d’être informé et d’être formé. Mon intervention a porté sur le son et le numérique… J’ai parlé sur le plan rendement, sur le plan finesse et sur le plan thématique».
Prenant part à cet atelier, Mme Meta MC a donné ses impressions. « Je sais très bien que c’est une activité qui est nécessaire surtout pour les films, pour les promotions publicitaires même pour les entrepreneurs. Et donc, je me suis dit maintenant que suis installé à Kinshasa, j’ai entendu parler de cet évènement, j’ai voulu venir et je voulais savoir comment est-ce que ça s’organisait ici à Kinshasa, savoir quels sont les acteurs, quels sont les services qui sont proposés», a-t-elle lancé, tout en affirmant sa nette volonté de soutenir de telles initiatives dans les jours à venir.
Israël Mpoyi