La Partie Orientale de la République Démocratique du Congo est restée depuis l’entrée de l’Afdl, ce conglomérat d’aventuriers, le ventre mou, le talon d’Achille, la zone vulnérable du pays de Lumumba. Au point que tous les efforts fournis par les Gouvernements successifs pour mettre le pays sur orbite du développement se sont avérés piètres. Une bonne partie des budgets modiques votés par des chambres législatifs qui se sont commutées est sans cesse déversée dans l’effort de guerre contre les multinationales, plus que jamais résolues de piller les richesses de cette partie du pays, par les Rwanda et l’Ouganda interposés dont les bras séculiers ne sont que des groupes armés fabriqués au gré des saisons, groupes anéantis par les Fardc, mais rendus à la vie, selon que les besoins le nécessitaient. Ce macabre besogne des multinationales n’a cessé d’envoyer, prématurément, dans l’au-delà, des milliers des vies qui n’ont commis le seul péché que de naître dans ce coin. Ces pauvres congolais meurent à cause de leurs richesses pour lesquelles ils ne jouiront jamais, parce que fauchés, violés, massacrés par ceux qui se sont donnés le pouvoir d’ôter la vie aux pauvres paysans qui ne demandent que la paix, pour cultiver leurs champs et continuer à vivoter, espérant les jours meilleurs. Puisque le Congo est Un, cette crise ne peut qu’impacter les autres membres du corps, entendez, les autres provinces. Au centre, l’argent à eu à ‘‘manquer’’ pour relancer la Miba. Conséquence, Mbuji-Mayi est vidé complètement de sa population qui trouve refuge, soit dans le Katanga, à Kinshasa ou dans d’autres provinces où les conditions de vie sont loin d’être meilleures. C’est assez. Il faut qu’on cesse de pleurnicher au nom du Rwanda. Ça fait honte pour le Grand Congo. Il est temps d’imiter la politique de Songun, cette stratégie nord-coréenne de donner priorités aux affaires militaires. Après la chute du mur de Berlin, l’Occident n’a cessé de se moquer de la Russie. Il a fallu un Poutine, associé à un groupe de nationalistes russes, nostalgiques de l’ancienne puissance soviétique, pour qu’enfin, le monde puisse parler de la Russie. Cette Russie qui ne voudra pas qu’on vienne menacer sa sécurité.
N’y a-t-il pas des nationalistes congolais qui décident de changer définitivement cette donne ?
Qu’ont fait les centrafricains pour avoir la paix ? Il n’y a pas d’amitié dans les relations entre Etats, il n’y a que des intérêts. Un ‘‘ami’’ qui vous donne des miettes pour soi-disant vous développer, mais qui tue vos fils et filles, qui viole n’est pas un ami. C’est des sangsues qui ne se rassasient jamais des sangs et des richesses du Congo. Retroussons nos manches, accordons la priorité aux affaires militaires. Arrêtons de pleurnicher, arrêtons d’avoir peur. Sinon, nous n’aurions plus de pays.
La Pros.
