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Tracasseries routières : les conducteurs en larmes à Kinshasa

Par La Prospérité
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Les tracasseries routières se font remarquer à présent sur toutes les routes et boulevards de la ville de Kinshasa. Les usagers de la route, surtout les conducteurs des véhicules et taxi moto sont les plus exposés à toutes ces tracasseries routières créées par les agents de la police de circulation routière (PCR) tous les jours. C’est dans la matinée du mercredi 14 septembre 2022 que les chauffeurs se sont exprimés en présence des chevaliers de la plume.

Selon nos sources, les chauffeurs restent inanimés face aux tracasseries routières. Par peur d’être conduits au poste de police où ils doivent dépenser énormément d’argent pour la libération de leur véhicule ou moto, ils sont contraints de s’exécuter.

Lorsque les agents demandent les documents pour une vérification, ils les confisquent expressément pour demander de l’argent en échange, au nom de la loi, ce qui est très grave. 

Ces actes perturbent la libre circulation des véhicules et suscitent plusieurs interrogations de la part des chauffeurs.  

Il sied de rappeler que le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo Okito, au cours de sa visite sur les lieux chauds de la ville de Kinshasa réputés comme centre des tracasseries routières, a surpris, mercredi 25 août, 11 policiers de circulation routière en train d’extorquer de l’argent auprès des usagers de la route.

«Cette pratique ne peut s’arrêter. Nous demandons donc au gouvernement par le biais du commandant de la PCR de nous aider à mettre fin à cette pratique éhontée. C’est à cause des actes indignes comme ceux-ci que nous sommes obligés de conduire à une vive allure pour éviter des tracasseries, cause de plusieurs accidents routier à nos jours»,  explique M. Jean-Michel, chauffeur de taxi moto.  

A défaut d’une solution définitive à ce phénomène, motards et chauffeurs se jettent sur la voie publique pour faire face à ces agents véreux.  

Selon certains chauffeurs, plusieurs stratégies pourront être mises en marche si jamais on ne trouve toujours pas suite à cette problématique. «Rien de bon n’en sortira», déclare une bande de motards sceptiques.

A suivre …

Prosper Mampeta

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