Regarder le ciel, ajouter trois mètres dessus
et multiplier son infinité par mille.
Regarder un jardin des jacinthes,
lui inventer des lilas.
Regarder une Rivière,
Lui apprendre à devenir une mer.
Appeler ceux qui sont dans l’ignorance,
Les instruire.
Ça s’appelle valeur ajoutée.
Si notre pays paraît à nos yeux
telle une maison inachevée
Entourée d’herbes sauvages
Cette maison
Que certains fuient comme on fuit l’orage
Un pays que certains dénigrent
Une maison qui manque de peinture,
De couleur.
Ne le renions pas, réparons-le, sauvons-le, innovons.
Qui après avoir entendu son pays
Agoniser, crier sous l’eau avance sans se retourner pour lui tendre la main ?
Le premier homme qui innove peint
notre demeure, cette contrée.
Le deuxième remplace les herbes
Qui l’entourent par des fleurs
Et Le troisième le rend enchanteur et accrocheur
Jusqu’à ce que nombreux innovent
Et que notre terre devienne l’Éden irrésistible.
Ensemble conjuguons l’innovation
Chantons l’innovation
Habillons-nous d’innovation
Et on se perlera d’ovations.
On se parlera d’ascension.
Nous sommes tous réunis sous un arbre
Qu’on appelle valeur ajoutée
Les fruits de la connaissance tombent
Et tomberont.
Chacun remplira son panier spirituel.
En rentrant…
Il y en a qui prendront le nord
Et d’autres le sud.
Après avoir savouré ces fruits
Ne jetez pas leurs noyaux
Plantez-les dans vos vies.
Et vous en récolterez des milliers.
Si l’école d’aujourd’hui ne vous transforme pas
Ce que vous avez opté pour un plaisir temporel,
L’effet de cet instant présent.
Et après ? On oublie tout on agit ?
Après avoir savouré ces fruits
Ne jetez pas leur noyaux
Plantez-les dans vos vies.
Et vous en récolterez des milliers
Ensemble conjuguons l’innovation
Chantons l’innovation
Habillons-nous d’innovation
Et on se perlera d’ovations.
On se parlera d’ascension.
Pour un développement titanesque,
Pour un bonheur gigantesque,
Rénovons, innovons élevons nos horizons.
Florence Meta
