L’ancien candidat à la magistrature suprême de 2018, Noël Tshiani, continue de sensibiliser les congolais sur sa proposition de loi réservant la magistrature suprême et certaines fonctions de souveraineté exclusivement aux Congolais nés de père et de mère congolais. Le samedi 11 février 2023, c’était à la communauté pentecôtiste Emmanuel, CPE en abrégé, d’accueillir la conférence débat sur la loi Tshiani ‘’de père et de mère’’. Au cours de ce rendez-vous, le Docteur a dit espérer voir l’alignement de sa proposition de loi pour débats lors de la session parlementaire de mars 2023. La cérémonie s’est tenue en présence du pasteur Bruno Nzundu, responsable de l’église, et de fidèles.
Noël Tshiani a appelé la population congolaise à une marche le 15 mars 2023, jour-même du retour parlementaire. A l’en croire, la marche partira de l’échangeur de Limete et prendra la direction du palais du peuple où un mémorandum sera déposé afin d’exiger que la loi soit alignée. Noël Tshiani a profité de cet échange pour expliquer à l’auditoire la pertinence de cette loi. Selon lui, il est fondamental de préserver la souveraineté de la République Démocratique du Congo. ‘’La particularité de cette loi, c’est celle de réserver la présidence de la République et certaines fonctions de souveraineté exclusivement aux congolais nés de père et de mère congolais mais également mariés aux épouses congolaises’’, a avancé Noël Tshiani. Pour lui, en cas de vote par l’Assemblée nationale, la loi protègera la République Démocratique du Congo contre les infiltrations par des gens à loyauté partagée.
Et de préciser que sa loi ne détient aucun discours d’exclusion, de discrimination et ne vise aucune personne en particulier, comme le soutiennent certaines personnalités du pays. ‘’Aucun discours haineux ni séparatiste, je condamne d’ailleurs ce genre de langage’’, a-t-il confirmé.
Il a, par ailleurs, confirmé que tous les congolais sont Congolais, que ce soit de père et de mère, naturalisés ou apatrides et ont tous les mêmes droits dans ce pays. Néanmoins, seul les congolais de père et de père ont la possibilité de briguer des postes liés à la protection de la souveraineté nationale et les autres peuvent faire autres choses.
C’est dans ce contexte qu’il a appelé dorénavant la Céni au rejet de la candidature annoncé de Moïse Katumbi à la présidence de la République aux élections de décembre 2023. Nelly Somba
