’Les congolais ne doivent pas tomber dans le défaitisme. Le travail doit continuer pour amener le Conseil de sécurité des Nations Unies à réviser sa position. Et cela est possible via un travail méthodique et un plaidoyer constant auprès de 15 membres du Conseil de sécurité’’, soutient-il, dans une nouvelle déclaration après l’adoption, le 1er juillet dernier, de la Résolution 2641/2022 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. ‘’Il est aussi important, pour la RDC, de requalifier ou rajuster ses rapports avec les pays considérés comme amis’’, souligne-t-il.
Pour lui, en effet, ‘’il n’y a aucune avance notable en faveur de la RDC. Le dispositif reste intact sur la notification préalable pour l’acquisition des armes de guerre par le Gouvernement congolais’’.
Car, à son avis, ‘’cette résolution est une poudre jetée aux yeux congolais lorsqu’on prétend supprimer la notification sur les armes non létales et uniquement destinées à des fins de protection et humanitaire. Inutile de rappeler qu’on ne mène pas une guerre avec les armes non létales contre les terroristes du M23 qui détiennent des armes sophistiquées, comme affirmé en des termes clairs, devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, Mme la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, numéro 1 de la MONUSCO’’.
Visiblement, le ‘’Conseil de Sécurité a raté une belle occasion d’exprimer sa solidarité en faveur du peuple congolais, en reconduisant ce système inique et discriminatoire de notification préalable’’, regrette-t-il.
‘’Apparemment, l’objectif inavoué est de priver la RDC de sa capacité à se défendre et à contrer les multiples agressions dont elle est victime depuis plus de deux décennies’’, conclut-il.
LPM
Adoption de la résolution 2641/2022 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies
Il n’y a aucune avance notable en faveur de la RDC. Le dispositif reste intact sur la notification préalable pour l’acquisition des armes de guerre par le Gouvernement congolais.
Cette résolution est une poudre jetée aux yeux congolais lorsqu’on prétend supprimer la notification sur les armes non létales et uniquement destinées à des fins de protection civile et humanitaire.
Inutile de rappeler qu’on ne mène pas une guerre avec les armes non létales contre les terroristes du M23 qui détiennent des armes sophistiquées, comme affirmé en des termes clairs, devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, Mme la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, numéro 1 de la MONUSCO.
Le Conseil de sécurité a raté une belle occasion de se réconcilier et, même, d’exprimer sa solidarité en faveur du peuple congolais en reconduisant ce système inique et discriminatoire de notification.
Apparemment, l’objectif inavoué est de priver la RDC de sa capacité à se défendre et à contrer les multiples agressions dont elle est, pourtant, victime depuis plus de deux décennies.
Les congolais ne doivent pas tomber dans le défaitisme. Le travail doit continuer pour amener le Conseil de sécurité des Nations Unies à réviser sa position. Et cela est possible via un travail méthodique et un plaidoyer constant auprès de 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Il est aussi important, pour la RDC, de requalifier ou rajuster ses rapports avec les pays considérés comme amis.
Le peuple et ceux qui se reconnaissent réellement amis de notre pays doivent porter la voix de la République Démocratique du Congo afin de mettre fin à l’injustice.
Kinshasa, le 1er juillet 2022
Alain Lubamba wa Lubamba
Vice-Ministre honoraire des Affaires Etrangères
Ancien Député National