Président de la mutuelle « tshokwe », le Prince Lambert Kandala Tshiyaze a échangé, le samedi dernier, à la cité des anges à Kasa-Vubu, avec la jeunesse tshokwe, au cours d’une journée organisée par cette mutuelle, avec comme thème : « la Jeunesse Tshokwe, son identité, sa fertilité et son émancipation ».
Il a été question, selon le Prince Lambert Kandala, de sensibiliser les jeunes à la prise de conscience dans l’objectif d’assurer l’avenir de cette communauté répandue dans plusieurs pays, Angola, Zambie, Mozambique, Afrique du sud.
« L’avenir ou le futur d’un peuple, d’une population ou d’un groupe c’est sa jeunesse. Que la jeunesse prenne conscience, prenne ses responsabilités pour assurer l’avenir de notre grand peuple », a-t-il dit.
Pour y parvenir, le Président de cette mutuelle, promet à la jeunesse un encadrement intégral et sérieux pour qu’elle joue convenablement son rôle.
A partir dès maintenant, a-t-il fait savoir, nous allons faire un programme de l’encadrement des jeunes ici à Kinshasa, et nous le ferons partout où nous sommes.
Le Prince a par ailleurs, invité la jeunesse, mais aussi les peuples tshokwe à faire preuve de la fertilité. Pour lui, cette dernière représentée par deux masques : ‘’tshikuza’’ et ‘’ tshokwe’’ est pris dans le sens de tout ce qui contribue à la pérennisation ou encore le développement de la mutuelle tshokwe »
« Le moment est arrivé pour que nous soyons fertiles, nous l’avons pas été pendant des années pour plusieurs raisons. Mais maintenant que nous avons pris conscience, nous devons être fertiles », a-t-il interpellé.
L’un des intervenants du jour, Brian ISSANZU, secrétaire général de la mutuelle est, de son coté, revenu sur le thème : « la jeunesse tshokwe et son identité biologique et culturelle».
Dans son exposition, il a appelé les jeunes présents à cette manifestation, à l’humanisme, l’amour et la fraternité dénommée « Husoko » qui, selon lui, constituent les trois principes fondamentaux de la mutuelle Tshokwe.
Plus d’une centaine de jeunes ont pris part à cette activité riche en échanges sur des questions liées à la culture tshokwe et, affirment qu’ils ont assimilés l’importance de l’émerger, alors qu’elle est en voie de disparition.
Christian Musungayi