Accueil » 7ème Lettre sociale  congolaise : comprendre le sens et l’essence  de la  lettre  de  l’Inspecteur Général honoraire du Travail  Mukadi Bamwanya Vincent  adressée au Représentant Spécial du Secrétaire  Général de l’ONU en RDC  /(Par Jean Joseph Ngandu Nkongolo,  Expert en Anthropo –Bibliologie du Travail, Formateur Psycho Socio Professionnel et Secrétaire Général de l’Observatoire Congolais du Travail)

7ème Lettre sociale  congolaise : comprendre le sens et l’essence  de la  lettre  de  l’Inspecteur Général honoraire du Travail  Mukadi Bamwanya Vincent  adressée au Représentant Spécial du Secrétaire  Général de l’ONU en RDC  /(Par Jean Joseph Ngandu Nkongolo,  Expert en Anthropo –Bibliologie du Travail, Formateur Psycho Socio Professionnel et Secrétaire Général de l’Observatoire Congolais du Travail)

Par La Prospérité
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 «C’est une règle générale : l’homme  qui réussit  le  mieux dans la vie  est celui qui détient la meilleure information ».  Benjamin Disraeli.    

Chères lectrices, chers lecteurs;

  1. Je voudrai avant toute chose  rendre hommage à cet employé congolais qui est mort  ce 15 juillet 2022 suite  aux coups lui administrés en cette même date sur le lieu de travail à l’Est de la capitale politique de La RDC. Ce énième acte de barbarie, au 21ème  siècle, prouve le non-respect de normes sur l’exercice du petit commerce et du droit du travail en RDC. Cet acte m’impose de revenir sur l’analyse bibliologique de la lettre de l’Inspecteur Général Honoraire du Travail pour la sécurisation  des travailleurs congolais.

2.  « La  nouvelle culture commence là où le travailleur et le travail sont  traités avec respect » telle est la citation de Maxime Gorki  qui motive la production de cette 7ème lettre sociale congolaise. Cette  lettre sociale congolaise analyse  l’une des lettres  de l’Inspecteur Général Honoraire du Travail  Mukadi Bamwanya Vincent  en tant qu’écriture ordinaire  qui permet de  prolonger  le questionnement des pratiques  de l’Inspection du Travail en République  démocratique du Congo.

  •  Mukadi Bamwanya Vincent alors Inspecteur Général du Travail  a réuni son courage par devoir de ses fonctions, comme le fait l’inspecteur Général des Finances, Alingete Key Jules aujourd’hui pour la protection des finances publiques, afin d’exiger le respect des dispositions pertinentes du code de travail pour le personnel congolais engagé localement à la MONUC et ce,  par sa lettre n°22/MTPS/IGT/341/2006 du 29 juin 2006  adressée au Représentant spécial du Secrétaire général  de l’ONU en RDC  au plus  fort de la dictature déguisée.  Dans son  premier argumentaire déontique motivant  la production de sa lettre, Bamwanya énonce un postulat qui mérite d’être rappelé en ces termes «  La Monuc est dans notre pays pour l’accompagner vers la restauration d’un Etat de légalité avec toutes  les conséquences que cela comporte ».  Dès lors, quand on voit encore  certaines structures d’origine étrangère venir s’implanter en RDC soit disant pour  l’accompagner  vers le progrès dans tel ou tel domaine de la vie nationale,  mais qui violent les normes congolaises  du travail, on se rend vite compte qu’elles  manquent du respect aux congolais et à leur volonté exprimée en lois  imposables à tous. Les travailleurs congolais partout où ils prestent se doivent d’exiger à tout prix le respect des lois congolaises en matière  du travail ;
  • En fait, s’il est une évidence selon laquelle les hommes passent mais les institutions restent, il en est  une autre selon laquelle les hommes passent mais les traces de leur passage demeurent.  C’est en vertu de cette dernière évidence que j’ai fait une analyse rétrospective de la production des connaissances dans l’activité professionnelle à l’Inspection Générale du Travail. Certes, cette analyse est fondée  sur l’anthropologie des  écritures ordinaires de la vie quotidienne  se rapportant aux  traces de  Mukadi Bamwanya  Vincent, Inspecteur  Général Honoraire du Travail.
  • En analysant la lettre de l’Inspecteur Général Honoraire du Travail sur la situation du personnel congolais engagé localement à la MONUC, j’ai accepté d’être témoin privilégié  d’un acte  d’alliage  fonction – pratique  d’une part et d’autre part d’une confirmation de son serment  prêté  en ces termes  «  je jure devant Dieu et la Nation, fidélité et obéissance à la Constitution et aux lois de la République démocratique du Congo , de remplir fidèlement ma charge …»,   conformément à l’article 194 loi n°16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015-2002 portant Code du Travail.  La lettre  de Bamwanya est aussi un acte du courage, de la détermination  et de la volonté de se réaliser  dans ses fonctions dans la mesure où Mukadi Bamwanya Vincent fustigeait l’utilisation abusive des employés congolais,  pendant plusieurs années en violation des dispositions du Code de travail, comme journaliers  par la MONUC. Par conséquent,  Il enjoignait la MONUC de conclure  des contrats d’engagement en faveur de  ces congolais dont les droits ont été longtemps violés.
  • Par son courage, sa  détermination, sa volonté, sa fidélité à la Constitution et aux lois de la République démocratique du Congo, Bamwanya  avait exigé  l’exercice des libertés   et droits  syndicaux reconnus et garantis aux congolais employés  à la MONUC.
  •  La lettre n°22/MTPS/IGT/341/2006 du 29 juin 2006  est un événement  d’exception  de  Bamwanya. Il la  termine  par une exhortation à la Monuc et une invitation aux syndicats congolais. La Monuc  a été  exhortée à se  conformer scrupuleusement aux dispositions de la Législation Nationale du Travail.  Bamwanya invita les syndicats congolais à s’impliquer résolument dans la logique  du respect scrupuleux de la Législation Nationale du Travail pour la Sécurisation des Travailleurs congolais partout où ils prestaient. Cette lettre sociale congolaise actualise l’exhortation et l’invitation.
  • La sécurisation des travailleurs congolais partout où ils prestent est aussi corroborée aujourd’hui par  la résolution  de la 110ème session  de la conférence Internationale du Travail qui définit, reconnait et promeut l’économie sociale et solidaire en tant que moteur du travail décent. En promouvant les organisations de l’économie sociale et solidaire, l’Organisation Internationale du Travail se propose d’étendre et de renforcer encore les normes du travail dans le cadre de l’économie informel. Ceci sous-entend que les normes du travail doivent y être appliquées pour tout salarié, qu’il soit personnel de maison, péjorativement appelé domestique,  chauffeur, gardien… Ainsi donc, aucun travailleur congolais ne peut être sans protection des normes.
  •  Par son invitation faite aux syndicats congolais,  Bamwanya pense que l’implication résolue de ces derniers est un atout majeur  pour faire respecter les normes du travail et sécuriser les travailleurs congolais.
  • L’approche des coutumes sociales telle qu’annoncée par  Booth, 195 peut contribuer à l’implication résolue des syndicats  dans la mesure où les syndicats offrent à leurs membres une bonne réputation  de bonnes valeurs sociales. Hélas, il faut encore du temps aux syndicats congolais pour être à la hauteur de cette tâche.
  • Cette lettre sociale congolaise rend hommage à l’Inspecteur Général honoraire du Travail Mukadi Bamwanya qui a légué  aux  travailleurs congolais et aux inspecteurs du travail un écrit  susceptible d’être utilisé pour mettre fin au travail journalier, au contrat à durée déterminée  à vie et à toutes les violations des droits fondamentaux dont sont victimes les travailleurs congolais sur leur propre sol. C’est donc un écrit dont l’importance n’est pas à démontrer. La sécurisation des travailleurs congolais qui se traduit par la réalisation d’un travail décent est de nos jours  le sujet de conversation des salons et offices où l’on  traite et  parle des  problèmes  des travailleurs salariés ;
  • Face au relâchement devenu la règle d’or en RDC  de la part des inspecteurs du travail et des syndicalistes, d’un côté et de l’autre, la violation systématique des normes du travail dans la plupart des structures qui utilisent les employés salariés, la communication de Mukadi Bamwanya Vincent est à mes yeux  une boussole dans l’écologie de l’administration du travail et  de la défense des Travailleurs en RDC.

J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine  au numéro  +  243 994 994 872 et  à l’e-mail jsphngandu@gmail.com  pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 17 juillet  2022

Tél : + 243 994 994 872

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