Face aux pathologies sociopolitiques qui bloquent notre pays, face à la ruine éducative, intellectuelle et mentale de l’homme congolais et face à ce système économique de paupérisation des masses congolaises, il est très urgent pour les jeunes générations d’être psychologiquement, économiquement et politiquement Débout pour booster en eux un esprit des vaillants, s’organiser stratégiquement et pédagogiquement pour barrer la route aux grands voleurs en cravates.
La RDC, une Nation qui est devenue un exemple mondial d’une administration publique corrompue et scandaleuse, d’un système politique des violences meurtrières dont les hauts fonctionnaires de l’Etat sont plongés dans une institutionnalisation de détournement des fonds publics et d’infantilisation du Sénat et de l’Assemblée Nationale congolaise.
La bonne gestion du pays et le social du peuple congolais semblent n’est pas être une priorité dans les programmes gouvernementaux depuis l’indépendance jusqu’à nos jours. Cependant, dans les agendas des hommes politiques et des hauts fonctionnaires de l’administration congolaise, ce sont les projets privés qui y sont dont l’argent des contribuables congolais (taxes et impôts) devient leurs financements par excellence au détriment l’intérêt supérieur de la Nation congolaise.
C’est en RDC où vous verrez un Ministre national en fonction construire des universités de luxes privées, des hôtels et des bâtiments privés, en même temps il est taxé de détournement des millions de dollars du trésor public. Malheureusement, avec ce système juridique dont nous connaissons en RDC, tout est codé en faveur des hommes en cravate malgré les théâtres des procès sans clarté et interminables. C’est le cas du procès de 100 jours, procès de Bukangalozo et autres.
Une fois en prison, les partisans de son parti politique, les ressortissants de ‘’…’’, en collaboration avec les médias fanatiques, vont s’organiser pour faire des bruits et montrer à la face du monde l’innocence de leur Autorité morale. Au finish, la liberté provisoire est devenue une alternative pour que ce dernier revienne encore dans la scène politique.
En observant ce qui se passe en RDC depuis les décennies, c’est un paradoxe car les projets et programmes privés des ministres nationaux et provinciaux congolais, des gouverneurs de provinces et des hauts fonctionnaires de l’État congolais sont très visibles dans les quatre coins du pays et avancés avec des grandes assurances aux yeux de tous.
Cependant, il est rare de voir un projet du gouvernement congolais au niveau national et provincial qui arrive à la fin de son exécution comme il a été planifié. Presque tous les programmes gouvernementaux ont étaient frappent par le phénomène de détournements des fonds, la corruption à grande échelle et la démagogie à ciel ouvert de la plupart des politiques congolais, c’est le cas du programme des 5 chantiers, la révolution à la modernité, le programme de 100 jours, etc.
Du côté initiative privée des hommes en cravate, tout est dans une évolution escomptée et les résultats sont excellents. C’est le cas du programme de Kingakati, l’Université Mapon, les hôtels de luxes et entreprises macro-économiques de plusieurs ministres nationaux et gouverneurs de provinces en RDC. Parmi les pathologies qui bloquent notre Nation, Il y a aussi la systématisation de la violence meurtrière à l’Est du Congo, de l’injustice et de l’impunité comme stratégies de soumettre le peuple congolais aux conditionnements de la pauvreté chronique.
Nous devons citer aussi l’enfermement des populations congolaises dans un esprit d’appartenance aux petits terroirs et à leurs tribus et clans considérer comme réalité politique de base. L’accoutumance des populations à l’animation politique faite des chansons, des danses et des célébrations interminables pour la glorification de Celui qui s’appelait lui-même président fondateur et autorité morale, ce qui veut dire celui qui pose le socle du système où le pays est en ferme.
Avec un tel système sociopolitique, les conséquences sont catastrophiques pour le développement de la nation congolaise, le pays est vidé de sa substance comme destinée commune avec le 32 ans du régime de Mobutu, 18 ans du régime de Kabila et nous allons bientôt finir le 5 ans du régime de Tshisekedi, dont tous ces régimes sont caractérisés par une économie de prédation, de l’extraversion et de la lapidation des ressources naturelles du pays par une bande des hommes qui se connaissent bien mais incapable de faire du Congo une nation moderne dans ses infrastructures et dans ses structures politiques et mentales.
Avec ces événements ci-hauts cités, la politique en RDC est devenue un jeu futile d’accumulation des richesses au profit des quelques individus. Cependant, la culture politique et économique de l’homme congolais est érigée comme une culture de zombification, c’est-à-dire les hommes et femmes fabriqués pour servir les intérêts du maître au détriment des intérêts généraux du peuple congolais. Le manque des visions politiques et économiques par les leaders congolais nous a plongés dans un théâtre où tous les hommes d’affaires et politiques congolais ont pris comme stratégie, la création des partis politiques, des fondations à vision autoritaire, des ASBL avec des ambitions égoïstes et des entreprises pour avoir forcément une place au soleil. Tout cela a construit une structure d’être congolais, un mode de vie et un système de pensée qui se déploie de génération en génération depuis Mobutu jusqu’à nos jours.
Si vous voulez savoir les causes profondes du mal développement congolais c’est dans l’esprit du mal-gouvernance sociopolitique et économique qu’il faut mener plus des recherches empiriques. Que faire, pour s’en sortir de ces pathologies sociopolitiques et économiques gigantesques et chroniques ?
Nous venons d’expliquer plusieurs maux dont souffre la Nation congolaise, il est urgent de relever ces défis et de prendre une nouvelle conscience nationale pour la réorganisation des structures mentales, économiques et politiques de l’homme congolais.
Nous avons présenté ces pathologies pas pour le plaisir d’étaler les difficultés de notre nation mais c’est dans le souci de diagnostiquer d’avantage ceux qui nous bloquer dans le processus de changement positif pour la réapparition de notre historicité au niveau national et international.
Pour arriver à développer concrètement la RDC nous devons investir dans la science et dans l’éducation de générations montantes et de tous les citoyens congolais en général à travers une pédagogie de la Renaissance africaine et congolaise.
C’est grâce à cette approche pédagogique que nous serions en mesure de former une nouvelle conscience congolaise et faire vulgariser des valeurs citoyennes, économiques et politiques aux jeunes générations. C’est dans la science de la Renaissance africaine que nous allons inventer des théories et stratégies économiques, politiques et sociales qui permettront à notre pays de prendre un élan en luttant contre l’aliénation scientifique qui a fait de nous des êtres vivants sans existence, des personnes sans âme ni foi en elles mêmes.
C’est à travers la pédagogie de la Renaissance africaine au niveau primaire, secondaire, supérieur et universitaire que nous allons réécrire la nouvelle histoire et anthropologie congolaise et Africaine.
Pour en finir avec le mal-gouvernance congolais, il nous faut lutte fort dans le domaine juridique pour avoir des instances judiciaires qui aura comme socle le Maat et l’Ubuntu, en vue d’être capables de jouer un rôle primordial dans ce processus de faire de la RDC un État des droits et des devoirs citoyens en Afrique.
La Maat et l’Ubuntu vont nous permettre d’avoir des savoirs nécessaires pour lutter contre l’impunité, la justice injustices, la corruption généralisée, les fraudes et les anti valeurs dans l’administration publique congolaise et dans tous les secteurs de la vie nationale. Nous devons aussi rappeler que le développement de cette grande nation dépend en grande partie de l’éveil pragmatique et géostratégique des leaders congolais qui sont aujourd’hui en majorité tomber.
Malheureusement dans une culture « députeisation » et « ministreisation » où tout leader congolais au village comme en ville, une fois être célèbre dans son entité le seul objectif est devenir député national ou provincial, après chercher à être ministre national ou gouverneur de la province.
Cette culture politique d’égoïsme notoire et d’amateurisme politique nous a amènent là où nous sommes aujourd’hui, l’incapacité des hommes et femmes politiques d’être ensemble et d’avance ensemble une durée longue, comme conséquence chacune chercher à être maître absolu dans son coin d’où nous assistons à de sortie officielle de création des partis politiques du jour au lendemain.
Personne entre ces hommes en cravate, accepter qui l’a échoué, tous se présenter au peuple comme les anges gardiens, les sans tâches Malgré leur complicités dans les guerres sanglantes à l’Est et les détournements des fonds publics et ils d’auto proclamer les porteurs des vrais solutions aux multiples problèmes de la population congolaise, en même temps ils ont comme armés Politiques et stratégies «diaboliser les autres».
Il est temps de discerner fort et intelligemment pour l’avenir de notre nation chers compatriotes, nous devons comprendre que la politique n’est pas seulement la préparation des élections législatives, ni au fait de devenir gouverneur ou ministère.
La jeunesse congolaise sans distinction aucune, nous devons une fois de plus être prudente et prendre des recules aux autorités morales des partis politiques en RDC pour faire une nouvelle révolution et remettre radicalement en cause ces derniers en vue de contourner leurs ambitions occultes.
Le développement de la RDC c’est d’abord la volonté ferme et éclairée de la jeunesse congolaise, la capacité socio-économique et culturelle du gouvernement national et provincial congolais.
Chers jeunes congolais qui sont à l’intérieur du pays et ceux de la diaspora, il est temps de nous armée des connaissances Politiques, historiques, sociales et économiques jusqu’à ce que nous allions faire de ce pays une nation du bonheur partagé, un pays des hommes libres et intégrés.
Chers jeunes congolais, il est urgent de redéfinir nos missions politiques, sociales et économiques dans ce grand pays pour arriver à jouer un rôle très capital dans la reconstruction nationale et provinciale de la RDC.
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