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Gouvernance des finances publiques/Kongo Central : Baby Vanguki Nsongo s’explique !

Par La Prospérité
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Monsieur Baby Vanguki Nsongo, l’actuel ministre provincial du Budget et des Finances dans le gouvernement Guy Bandu 1 a dernièrement, au cours d’une émission sur Top Congo, définit la bonne gouvernance comme étant un ensemble de règles, de pratiques et de décisions qui visent le fonctionnement optimale d’une organisation.

Parlant plus particulièrement de la gouvernance des finances publiques, l’argentier du Kongo Central a estimé que la vision concernant cette bonne gouvernance réside principalement sur deux axes. D’abord celui du renforcement de la capacité de la province à recouvrer ses ressources propres. Or, a-t-il renchéri, pour atteindre cet objectif, il faudra revisiter la manière dont la structure de collecte de recettes de la province fonctionne, aux fins d’influencer la courbe des recettes pour trouver des moyens qui garantiraient le financement des politiques essentielles dont le gouverneur a fait mention lors de son discours-programme devant l’Assemblée provinciale.

Concernant le volet dépenses, l’on mettrait l’accent sur la manière de dépenser en renforçant la chaîne de la dépense. Pour éviter que tout soit centré vers la personne du gouverneur, il faudrait responsabiliser de plus en plus les ministres sectoriels qui doivent au regard de la réglementation existante en matière de dépense, saisir les services des finances et budget pour exprimer leurs besoins, et ces services, au regard de mêmes procédures, sauront donner des réponses adéquates par rapport à leurs demandes.

Le ministre provincial des Finances/Kongo Central a poursuivi en disant qu’il faudra aussi beaucoup veiller sur les règles de passation des marchés d’autant plus que ceux-ci représentent près de 60% de la dépense publique. Il a toutefois qualifié d’archaïque la manière dont la comptabilité est tenue. D’où son renforcement pour plus de transparence.  « Parce que lorsque nous gérons, nous gérons pour le compte d’une population. Nous voulons faire ce que nous annonçons et nous croyons qu’en le faisant, la population va trouver son compte… C’est l’observation des règles de la bonne gouvernance dans la manière de mener nos projets, dans la manière de prendre nos décisions, qui fera mouche le moment venu parce que, lorsqu’on aura observé tous ces principes, on mènera à bien des projets qui auront une incidence directe sur le quotidien de notre population, ce qui fera que la confiance sera renforcée entre les gouvernés et les gouvernants », a-t-il fait savoir.

S’agissant des priorités du gouvernement provincial, celui-ci voudrait s’investir, au cours de ce semestre, autour de quatre axes à savoir l’éducation, la santé, la jeunesse et l’agriculture. « …On reste modeste durant ces six mois qui restent de manière à ce que nous ayons quelque chose à présenter lors de nos 100 jours… Comme on aura tout un exercice à gérer, c’est alors que nous pourrons, fort de toutes les réformes qu’on met en place, voir dans quelle mesure on va augmenter les quotités en terme de financement… », dixit le ministre Baby Vangu.

De la restructuration de la DGRKC

Le patron des Finances au Kongo Central n’a pas esquivé la question relative à la gestion de la Direction générale des recettes du Kongo Central (DGRKC). A l’en croire, il faudrait un travail de réforme en profondeur du système fiscal au niveau de la province, lequel travail passe par quelques axes dont les plus importants figure la restructuration de la DGRKC de manière à ce que la confirmation de ses organes actuellement réponde à ses missions.

Il sera donc question de restructurer et de renforcer les capacités des agents de la DGRKC. L’on doit mieux percevoir et élargir son assiette fiscale dont le montant ne se limite jusque-là qu’à deux millions de dollars. Le système de perception mis en place étant poreux, il nécessite d’être modernisé, sécurisé, numérisé. L’argent sort de partout, d’où il faudra limiter le contact qu’il y a entre les percepteurs et les assujettis.

Mais il y a d’autres taxes générateurs qui ne sont pas encore activés qu’il faut explorer, a reconnu le ministre provincial des Finances. La perception de ces taxes doit être optimisée, à l’exemple de cette taxe conventionnelle spéciale pour la reconstruction que les cimentiers payent et qui est une niche très importante à explorer.

Charles Nguvulu

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