La commission nationale des droits de l’homme, CNDH, a ouvert la session ordinaire du mois d’août de cette année. C’était vendredi 12 août dernier à Kinshasa. A cette occasion, une conférence a été organisée dans la salle des conférences internationales du ministère des Affaires étrangères. A en croire les organisateurs, cette session intervient conformément à l’article 31 du règlement intérieur de la CNDH, et se veut essentiellement budgétaire, mais consistera également à l’adoption du rapport semestriel sur la situation des droits de l’homme en RDC, ainsi que d’autres rapports ponctuels. En effet, la CNDH, par le biais de son président national a rappelé les dirigeants congolais du respect des droits de l’homme et des textes internationaux y afférent.
Dans son allocution, le président national de la CNDH-RDC, Mwamba Mushinkoke Mwamus, a lancé un vibrant appel au gouvernement congolais, celui d’améliorer la situation des droits de l’homme en RDC. Une situation qui reste préoccupante, affirme-t-il, et que le respect des traités internationaux y afférent s’avère indispensable : «Je lance un appel à deux types, que le gouvernement puisse améliorer la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo, et que les recommandations des FPI en rapport avec les organes des traités soient mises en œuvre, sinon, notre pays sera toujours qualifié de violateur des Droits de l’homme».
De la même manière, il a invité tous les acteurs des droits de l’homme à l’unisson, dans l’objectif de faire respecter le mot d’ordre du Président de la République. «Il faut un effort de tous les chargés de protection des DH en RDC, de militer pour le respect des DH, parce que, nous avons déjà eu le mot d’ordre du chef de l’État pour instaurer le droit de l’homme et l’Etat de droit, il faut respecter la constitution et les lois… », a-t-il consigné.
Par ailleurs, il déplore les conditions de travail difficiles auxquelles font face le personnel de la Commission nationale des droits de l’homme, tenant compte de ses missions. C’est ainsi, d’ailleurs, qu’il a indiqué en susdit que la CNDH ‘’doit faire son travail dans les bonnes conditions afin de contribuer à l’amélioration de la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo’’.
Pour rappel, la CNDH/RDC est une institution qui milite pour la démocratie, la promotion et la protection des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire national.
Fidel Songo