« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.
Chères lectrices, chers lecteurs,
- La77ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies s’est ouverte à New York le 13 septembre 2022. Le thème central de cette session est « Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués ».
- En marge de cette session, le Président de la République démocratique du Congo a fait sa communication à la tribu des Nations Unies le 20 septembre 2022. Sa communication me présente un fond encyclopédique dans la mesure où elle soulève d’abord des questions d’ordre téléologique de l’existence même de l’ONU, des questions d’ordre éthique des membres de l’ONU qui doivent faire preuve des fins humaines telles que justice, liberté et honneur. Ensuite et enfin, la communication du Président de la République aborde en détail les problèmes particuliers que connait la République démocratique du Congo et les solutions que les congolais ont conçues pour y mettre fin. Dois- je rappeler que la République démocratique du Congo est membre à part entière de l’Onu.
- Désormais, cette communication est une pensée écrite qui relève de la bibliologie, science de l’écrit et de la communication écrite. Elle peut être utilisée pour la lecture et l’assurance. Francis Bacon, philosophe britannique, dit : « la lecture porte à l’homme plénitude, le discours assurance et l’écriture exactitude ».
- Sur ce, cette lettre sociale congolaise est à la fois une analyse bibliologique de deux extraits de cette communication et un plaidoyer pour sa distribution aux congolais.
- J’ai situé, à la lumière de l’épistémologie bibliologique, ces deux extraits, qui font l’objet de la présente lettre sociale congolaise, dans les trois matières parmi les matières dont dépend la systémique sociologique de l’écrit. Je reviens avec Robert Estivals pour citer : la conception des idées (idéologie, philosophie) à vulgariser, la didactique (éducation) pour former les esprits et la psychologie sociale pour orienter la mentalité collective.
- Ces deux extraits sont : «nous, peuple congolais, sommes décidés cette fois ci, à mettre fin à l’insécurité à l’est de notre pays, quoi qu’il en coute » et « l’heure a sonné de casser à jamais le cycle infernal de la violence à l’Est de la RDC pour stabiliser la Région des Grands Lacs afin de tirer le plus grand bénéfice de ses potentialités économiques ainsi que de sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face aux changements climatiques ».
- J’ai situé le premier extrait dans mes 4ème et 12ème lettres sociales congolaises et le second extrait dans la 9ème lettre sociale congolaise. La lecture de cette communication avec accent mis sur le premier et le second extrait de cette lettre sociale congolaise forme les esprits des congolais et féconde la mentalité collective des congolais pour mettre fin à l’insécurité à l’Est.
- La lecture de cette communication en général et en particulier de ces deux extraits est très déterminante pour la participation populaire pour mettre définitivement fin à la guerre de l’Est. Mortimer Jérôme Adler et Charles Van Doren, dans leur livre « How to read a book. The classic guide to intelligent Reading », montrent que la lecture est un excellent moyen d’accroitre la compréhension du monde. Ces deux auteurs font la difference entre la radio, la télévision et l’écrit (document écrit) en précisant qu’au-delà d’informer comme le font les autres medias, l’écrit(document écrit, livre) permet de développer la capacité d’analyser et de forger son opinion.
- Ainsi donc, « nous, peuple congolais, sommes décidés cette fois ci, à mettre fin à l’insécurité à l’est de notre pays, quoi qu’il en coute » et « l’heure a sonné de casser à jamais le cycle infernal de la violence à l’Est de la RDC pour stabiliser la Région des Grands Lacs afin de tirer le plus grand bénéfice de ses potentialités économiques ainsi que de sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face aux changements climatiques » est une affirmation de la dignité humaine des congolais. Cette affirmation est d’ordre éthique, idéologique, qui doit être ancrée dans l’esprits des congolais. C’est aussi une restauration de l’honneur des congolais.
- En agressant la République démocratique du Congo, l’agresseur a pris les congolais pour des êtres sans dignité ni humanité, ni honneur. Pour affaiblir psychologiquement davantage les congolais, l’agresseur a conçu un acronyme BMW (beer, money, women) qui se lit latéralement en français bière, argent et femmes, qu’il a presque généralisé.
- Par cet acronyme, l’agresseur a réduit le congolais à la subsistance comme la seule activité dont il était capable d’exercer. Considéré sous cet angle de l’agresseur, le congolais n’était différent ni de l’animal ni de la plante qui à leur tour subsister aussi parce qu’ils mangent.
- Hélas, on dirait que l’acronyme avait fini par rattraper les congolais qui ont perdu la lucidité à cause de l’argent. Au sujet de l’argent, Monseigneur Jean Claude Boulanger (2022 : 13) nous rappelle depuis la paroisse Sainte Anne en Artois en Italie : « Quand l’argent parle, la foi se tait ». Au Congo Kinshasa, non seulement la foi se tait quand l’argent parle, mais la conscience professionnelle, l’éthique du travail, l’honneur du serment, l’idéologie, l’humanité, la dignité, la fierté … disparaissent. Conséquence, ils sont nombreux à trahir leurs sœurs et frères congolais et la nation congolaise pour l’argent et le pouvoir politique. L’est de la République démocratique du Congo est un livre pour apprendre comment l’argent crée des traites et des tueurs.
- C’est au peuple congolais lui-même que revient la décision de mettre fin à l’agression rwandaise. Pour ce faire, « l’heure a sonné de casser à jamais le cycle infernal de la violence à l’Est de la RDC pour stabiliser la Région des Grands Lacs afin de tirer le plus grand bénéfice de ses potentialités économiques ainsi que de sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face aux changements climatiques »[1]. Autrement dit, il est temps de casser le cycle infernal à l’Est de la RDC. Au sujet du temps, Albert Tevoedjrè montre que le temps est la première ressource pour posséder le monde, le voir, le connaitre et l’assumer. Donc, il est temps de posséder totalement notre Congo sans qu’une de ses localités ne soit dans les mains des étrangers.
- « l’heure a sonné de casser à jamais le cycle infernal de la violence à l’Est de la RDC pour stabiliser la Région des Grands Lacs afin de tirer le plus grand bénéfice de ses potentialités économiques ainsi que de sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face aux changements climatiques » est à la fois, une option de rupture et d’exercice de la souveraineté, de la liberté et de l’indépendance de la République démocratique du Congo. Cette rupture et exercice de souveraineté traduit aussi la volonté de Patrice Emery Lumumba qui a dit : « Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir quand il travaille dans les conditions de liberté ».
- Cette communication du 20 septembre 2022 à la tribune des Nations Unies est donc l’aspiration légitime de tout congolais de voir l’Est de la République démocratique du Congo pacifier et ce, sans qu’il ait des négociations avec le Rwanda, ni le M23.
- Le besoin d’écrire, comme le rappelle Robert Estivals, suppose la représentation mentale de l’autre qui est absent. De ce fait, cette communication doit être lue par tout congolais qui est absent. Ce congolais absent est au Congo profond où la radio ni la télévision n’accède pas, voire aussi les Iphones et androïdes. Mais, cette communication en tant qu’écrit y pénètre facilement. Ce congolais absent n’est pas encore né, il viendra trouver l’histoire de l’agression rwandaise et le cri de vérité lancé par le 5ème Président de la République démocratique à la tribune des nations unies pour que le Rwanda se retire s de la RDC où il pille les ressources naturelles et tue concomitamment les congolaises et congolais. Ça fait partie de l’histoire glorieuse qu’avait déjà prédite Patrice Emery Lumumba que les congolais sont en train d’écrire.
- Cette communication a pour vocation de souffler le nouveau comportement tant chez les congolais que les non congolais. Pour ce faire, la lecture de cette communication écrite établit sans nul doute le dialogue entre chaque congolais et le Président de la République démocratique du Congo. C’est un dialogue inédit qui va déboucher sur la concrétisation d’un dialogue populaire auteur de la communication écrite qui est le Président de la République, Chef de l’Etat, et les lectrices et lecteurs de cette communication écrite qui sont les congolaises et les congolais. Le développement de la République démocratique du Congo y dépend car elle constitue la boussole qui guide les congolais vers leur épanouissement, libération, développement…
- Qu’il plaise à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, qui me lit directement ou indirectement à travers cette lettre sociale congolaise de bien vouloir accepter ma requête de distribuer cette communication écrite aux congolais.
- Cette communication écrite en tant que production intellectuelle ne doit pas rester seulement entre les mains des politiciens pour alimenter leurs débats radiotélévisés dans des grands centres urbains. Par conséquent, elle doit être accessible à toutes citoyennes et à tous les citoyens congolais. Elle contribue à la formation de la mentalité collective des congolais sur leur pays et ses richesses.
- Et c’est possible avec la détermination pour notre dignité et notre honneur comme communauté humaine.
J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro +243 994 994 872 et à l’e-mail : jsphngandu@gmail.com pour la suite.
Fait à Kinshasa, le 25 septembre 2022
Jean Joseph Ngandu Nkongolo
Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho Socio Professionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail
[1] TSHISEKEDI TSHILOMBO,F.A., op.cit.p.7.