
Perte des trésors,
Météo pleure ses météores.
Voyez ! Les fruits du labeur
Réduits en cendres, quel malheur !
Des familles ramenées au désert,
Des sacrifices noyés dans la mer.
Incendie, d’où viens-tu ?
Quelques hommes ont perdu
La source du soleil à ton passage,
Des cœurs brisés sous l’orage.
Des maris et des pères
Ont perdu la lumière.
Affligés, chambardés, meurtris
Face au cercueil de leurs paradis.
Matériels incendiés, calcinés.
Entreprises défaites, dévastées.
Les étoiles sont mortes,
Le chômage frappe à la porte.
Les arbres consumés
Les fruits emportés.
Toutes les racines brûlées,
La tête de l’espoir, rasée.
Les bois font place aux émois.
Quelques hommes ont froid,
Ils sont sous la pluie,
Sous l’averse
d’inquiétudes qui les renversent.
Allô compassion, c’est Météo.
Allô compassion, tout est en lambeaux.
Des hommes ont perdu leurs cimes
Sous le feu et ses crimes.
Perte des trésors,
Météo pleure ses météores.
Voyez !
Les fruits du labeur
Réduits en cendres, quel malheur !
Florence Meta