Le général John Tshibangu de retour de suite des ordonnances signées par le Commandant suprême des FARDC et de la police. De nouvelles mises en place au sein des FARDC. L’heureux promu a été élevé au rang de commandant de la 21ème région militaire.
Ancien du mouvement RCD/Goma, le général Tshibangu rejoint les Forces armées congolaises pendant le mixage sous le schéma 1+ 4 à l’issue de l’accord de Sun city. En 2011, il déserte l’armée pour mener une rébellion contre le régime de Kabila afin de réclamer la vérité des urnes à partir de l’ex-Kasaï Oriental en faveur d’Etienne Tshisekedi. Il s’était retranché en Tanzanie avant d’être extradé à Kinshasa pour être condamné pour désertion et rébellion.
Bénéficiaire d’une mesure de grâce sous Félix Tshisekedi, le général Tshibangu alors colonel déserteur de l’armée congolaise avait été extradé vers la République démocratique du Congo depuis la Tanzanie après avoir menacé de « chasser » le président Joseph Kabila du pouvoir.
Agé de 48 ans à l’époque, l’ex-colonel entré en rébellion contre le régime du président Joseph Kabila depuis 2012, avait menacé dans une vidéo diffusée les 18 et 19 janvier sur les réseaux sociaux « de chasser Kabila dans 45 jours, s’il ne demande pas pardon pour le massacre des catholiques qui avaient marché le 31 décembre 2017 ».
Le ministre de la Justice de l’époque, Alexis Thambwe Mwamba avait confirmé : « Le colonel John Tshibangu est arrivé à Kinshasa, les autorités tanzaniennes ont accepté de l’extrader » avant de préciser : « Il est entre les mains des services d’intelligence » et d’ajouter : « Le colonel John Tshibangu fera l’objet d’un procès en bonne et due forme … ».
A la même occasion, Thambwe Mwamba avait annoncé qu’un autre déserteur, le capitaine Freddy Libeba que le colonel Jhon avait entrainé dans son aventure, avait également été arrêté en Centrafrique.
Les deux à savoir, le colonel John Tshibangu et le capitaine Freddy Libeba avaient été accusés de « rébellion » qui est punie généralement par « de lourdes peines » allant jusqu’à la peine de mort.
Emma Muntu