Depuis la nuit de temps, les travaux d’assainissement de l’avenue de l’université séparant la commune de Ngaba à celle de Makala apportent un nouvel attrait à cette route qui a été impraticable pendant un bon moment. Commencés par l’arrêt Libulu, en passant par l’avenu Kibunda et Mwanza, ces travaux sont prêt à connaitre leur point de chute au niveau du petit pond, non loin des avenues Kianza et Kikwit.
Contents de cet acte, les habitants bénéficiaires de ce don expriment leurs symphonies de louange aux autorités qui ont entendu leurs cris de détresse en répondant favorablement par ce geste. A en croire ces habitants, ‘’la réhabilitation de cette avenue montre comment les autorités ont une attention particulière au patrimoine congolais, car les routes font partie du grand patrimoine sans lesquels, le peuple est privé du déplacement’’. Ils reformulent leur demande aux autorités de la ville, pour que ces genres d’actions se fassent sur toute la ville, dans les milieux où le peuple ne sait plus faire un déplacement dans les conditions humaines.
Cette joie qui anime les habitants de ces deux communes est partagée avec les chauffeurs de taxi moto communément appelés ‘’Wewa’’ et ceux de taxi bus (207), qui, à leur tour, se sentent soulager par l’assainissement de cette avenue qui, autrefois, était non praticable. Est-ce une solution pour résoudre la difficulté due aux embouteillages ? A cette question, les chauffeurs affirment que ‘’le problème des embouteillages ne concerne pas seulement le mauvais état des routes, mais aussi et surtout les embouteillages sont causés par une incompréhension de nous-mêmes conducteurs’’.
Notons que l’accélération de ces travaux évaluée à une vitesse vertigineuse donne à penser. Voilà pourquoi, dans la même candeur que les habitants de Ngaba et Makala, sans vouloir revenir sur les traces des chauffeurs, les travailleurs de l’OVD et bâtisseurs de cette avenue s’expriment au sujet de l’évolution de travaux en mettant l’accent sur la motivation en termes de salaire. D’après eux, ‘’ce qui bloque parfois l’évolution de travaux c’est la façon dont les travailleurs sont traités, en ce qui concerne leur salaire’’. Ils affirment être bien payés, au moment et temps indiqués. Voilà, selon eux, ce qui justifierait cette volonté d’accélérer avec les travaux, car ajoutent-ils, ‘’un ventre affamé, point d’oreilles ni des forces’’.
Victor Mulemba