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Leadership National Congolais de Progrès : Face à la superstructure idéologique de l’ethnie tutsie et des autres peuples, les Congolais sont victimes de leurs propres erreurs graves pourtant évitables

Par La Prospérité
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Les idées qui sont dans ce texte sont un nième rappel : le mal que les Congolais découvrent chaque jour dans notre pays est plus profond qu’on croît et exige une solution de fond et multidimensionnelle

  1. Première erreur grave et même fatale : Nous avons refusé d’être intrinsèquement forts : nous avons choisi et accepté bien volontiers d’être intrinsèquement faibles.

Selon la loi naturelle : Un faible est toujours attaqué par n’importe qui, agressé, écrasé, humilié, dépossédé et pillé. Il passera toute sa vie à pleurnicher. 

  1. Pour être intrinsèquement fort, chaque peuple commence par rester enraciné solidement dans sa propre civilisation, sa culture, dans ses valeurs ancestrales positives, dans la superstructure idéologique, métaphysique, politique, sociale, axiologique (morale) et spirituelle de ses ancêtres. Abandonner sa propre culture, sa propre civilisation, c’est se suicider

Nous rappelons :

Ce sont ces racines qui devraient être les fondations, le ciment, le socle et les piliers de notre société ; constituer notre unicité, notre spécificité propre et notre identité singulière par rapport aux autres cultures et aux autres civilisations. Les valeurs positives des autres civilisations et des autres peuples devraient enrichir notre culture et notre civilisation mais, jamais les remplacer.

Ces valeurs sont notre identité génétique particulière, notre code A.D.N. spécifique propre ; elles constituent l’Ame de notre Cité, de notre Société ; elles sont la représentation de nous-mêmes comme sujets agissants.

Ces valeurs définissent l’organisation de notre communauté politique, de notre unité politique enracinée dans notre ensemble culturel.

Elles sont générées dans notre Société par le génie ancestral et constituent notre propre Etat dont les caractéristiques les plus intimes ne peuvent être transposées ailleurs, de sorte qu’il n’existe pas un Etat prototype universel, mais des Etats dont les traits reflètent l’histoire, la géographie, l’écosystème, la biosphère et tout ce qui contribue à identifier la culture propre à ces peuples.

Chaque peuple donne naissance à une organisation étatique qui présente une personnalité spécifique faite des particularités non transposables. Il en va de l’Etat comme de tout être humain irréductible génétiquement et rebelle selon les règles biologiques à tout clonage.

Il y a, dans ces valeurs, des récits qui racontent l’histoire des hommes, et qui donnent un sens à leur vie individuelle et collective.

Ces valeurs sont un sémaphone : la description de ses pièces et de ses mouvements n’apporte pas grand’ chose quand on ignore la signification des signaux transmis. Elles sont, dans la société qui les a générées, une boussole, un fil conducteur, un projet toujours en mouvement de communauté politique liée à un imaginaire historique partagé.

Chez tous les peuples, les valeurs ancestrales dévoilent l’arrière-fond de l’Etre ontologique, moral et spirituel du peuple concerné et la centralité souterraine de son organisation politique en un Etat, de là découle son articulation en forme et en régime. En effet, s’il y a un trait commun à toutes les sociétés, c’est bien que chacun construit son propre univers mental, pensé et impensé, qui traduit sa vision du monde, du vivre ensemble”. 

Nous rappelons :

Les peuples d’Asie sont restés enracinés jusqu’à ce jour dans leurs cultures et civilisations respectives. Ils tiennent beaucoup à leur honneur, à leur dignité, à leur fierté, à leurs cultures, à leurs civilisations.

Ils utilisent la technologie et la science des autres cultures et civilisations pour enrichir leurs cultures et leurs civilisations ; ces peuples ne seront jamais déracinés, aliénés : ils ne renonceront jamais à leurs cultures et civilisations pour les remplacer par les cultures d’emprunt et les civilisations étrangères.

Forts de leurs cultures, de leurs civilisations, de leur mentalité, de leurs principes et de leur philosophie de vie, ces peuples ont été mobilisés par leurs leaders et pu avoir la volonté, la motivation, la force morale et la détermination pour résister aux attaques extérieures : en sont les témoignages la civilisation chinoise, vietnamienne, indochinoise, afghane, iranienne…

Nous insistons :

Les peuples de l’Afrique noire en général et le peuple congolais en particulier ont abandonné leurs cultures et leurs civilisations  ancestrales et adopté les civilisations d’emprunt et les cultures étrangères comme les fondations, le ciment, le socle et les piliers de leurs sociétés. Ces peuples sont aliénés et se sont condamnés eux-mêmes à l’esclavage et au sous-développement interminables.

Dans les écoles :

Jusqu’à ce jour (plus de 60 ans après la proclamation de l’indépendance et de la souveraineté nationale le 30 juin 1960), les programmes scolaires sont ceux qui étaient fixés par les colonisateurs ; ces programmes n’ont toujours pas intégré les cours sur l’histoire nationale, les ressources naturelles de la RDC, la position multi-géostratégique de notre pays, les neuf pays frontaliers et les superstructures idéologiques des peuples qui habitent ces pays ; les us et coutumes de nos différentes tribus, l’histoire du Combat mené par notre peuple pour sa libération et l’instauration d’un Etat de droit démocratique moderne et  prospère ; les acquis positifs conquis de haute lutte au cours de notre histoire ; les noms de tous ceux qui ont exercé le pouvoir depuis 1960 et la façon dont ils ont géré le pays ; les Héros de notre pays ; les dates qui ont marqué le Combat de notre peuple et déclaration de ces dates jours fériés….  

Nous insistons :

Un peuple qui se déracine en abandonnant sa propre civilisation, sa propre culture, ses valeurs, son identité, sa spécificité et qui croît, en prenant une culture étrangère et une civilisation d’emprunt, se développer, progresser, s’épanouir, devenir plus homme, plus libre, plus digne et plus civilisé se trompe et se condamne à être éternellement un peuple flottant en l’air comme une feuille détachée d’un arbre, comme une branche détachée de l’arbre, comme un arbre sans racines.

Un tel peuple s’est rendu lui-même superficiel, versatile, faible ontologiquement, moralement et spirituellement. Il ne saura résister à aucune domination extérieure, un peuple dominé, un peuple esclave, un peuple aliéné, un peuple exploité, un peuple indigne.

 Aucun peuple étranger n’a le droit de détruire la culture ancestrale et la civilisation d’un autre peuple, dénaturer ce peuple et lui imposer sa culture et sa civilisation comme fondations, ciment, socle et piliers de sa société : c’est un génocide. A suivre

Le 30 octobre 2022.

Pour le Leadership Nationale Congolais

Dr François Tshipamba Mpuila

GSM: +32-493-325-104 ;

E-mail : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

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