Les larmes ruissellent sur les ballons,
Le chemin du chagrin use les talons.
Nos cœurs sont surpeuplés
Par les souvenirs de Pelé.
Tok tok, c’est la mort.
Tic tac, c’est la pluie de remords.
Les aiguilles de l’horloge
Se rappellent d’une coupe d’éloges
Placée au cœur du temps.
Quelques traces de son vivant.
Nos regrets sont siamois,
Nous partageons l’émoi.
Pelé-là, Pelé-pas-là.
Pèlerins aux rythmes du trépas.
La mort est une religion
Qui a épines pour légion.
Les ballons d’ors se meurent
Sous l’absence de leur auteur.
La gloire est orpheline,
Le glorieux enterré sur la colline.
Le deuil a une conjugaison
Dont les larmes n’ont pas des terminaisons.
Les medias parlent d’une merveille
Dont l’inconscience n’a plus d’oreilles.
La légende a tiré sa révérence.
Son histoire reste une référence
Qui peut inspirer des générations,
L’une des plus belles narrations.
Tok tok, c’est la mort.
Tic tac, c’est la pluie de remords.
Les aiguilles de l’horloge
Se rappellent d’une coupe d’éloges…
Florence Meta