_ Plusieurs coups de marteau,Des clous plantés dans son dos.Le sang coule, la douleur persiste.Il tremble mais il résiste.Tout au fond des brouillards,Il croise des maux tels des pillards Qui lui arrachent ses soleils Mais il ne meurt pas, il se réveille. Pour reconstruire son univers,Mettre fin au règne du désert.Il se relève pour panser ses plaies,Retrouver sa lumière, une vie gaie.La force qui coule dans ses veines. Est insoumise aux peines.Les larmes qui coulent de ses yeux. Deviennent des diamants précieux.Il se débarrasse des fardeaux,Cette lourdeur des maux.Il s’enveloppe d’une tranquilité. Pour renaître dans la liberté.Dans son âme, une résistance.Il embrasse la survivance. Pour dompter les labyrinthes. Sur sa voie, surmonter l’absinthe.
Florence Meta