L’amour est une guerre de taille.
Le cœur, un champ de bataille.
Les tares sont des flèches sur le chemin
Face auxquelles luttent les humains.
Pour traverser l’océan du temps rebelle
Qui toujours tente de couper la bretelle
De la flamme reliant des âmes
A coup de l’ouragan jaloux qui blâme
La naissance du bonheur qui trompette
Dans les cœurs à la passion complète.
Ô que ceux qui s’aiment ne se suffisent
A aimer, car l’amour sans lutte s’use
Quand la force de combattre s’évanouit,
Quand sur l’unité le vent s’épanouit
Avec des grandes ailes étendues
Sous un ciel à l’affection suspendue.
Le navire des amoureux coule
Quand sur leur feu une pluie se défoule,
Une pluie des querelles non battues
Sous les ombres épineuses et têtues.
Ô tendres amoureux, aimer est une guerre,
Et l’amour sans bataille n’est guère
Un chemin promettant un vaillant avenir.
Mais là où les êtres refusent de périr
L’amour bat l’obscurité par lumière,
En mettant toutes tempêtes à terre
Pour vaincre les infirmités du temps,
Qu’importe la couleur des instants.
Toujours se battre à orner les jours,
Déraciner chaque herbe qui pousse autour
Du jardin, semer des sublimes infinis
Dans le pré de la vie, récolter des bons fruits .
Que l’éternité triomphe avec honneur,
Que l’amour soit vainqueur.
Brillance d’étoiles aux vaillants,
Aux victorieux de tout temps.
Florence Meta
