Il s’est tenu, samedi 11 mars dernier à la bibliothèque de Wallonie Bruxelles, la cérémonie du vernissage de l’ouvrage intitulé : « Justice transitionnelle, rôle et contribution des médias en RDC ». Un chef-d’œuvre de M. Blaise-Pascal Mukandi. Il aborde des questions essentiellement liées à la sécurité du pays. Une plus-value en cette période où la RDC fait face à une agression du M23 soutenu par le Rwanda. Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie de vernissage du livre. Cet ouvrage a été préfacé par Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias, Patient Boshombe, Coordonnateur national de la plate-forme de la société civile et Emile Bongeli, professeur d’université.
Dans son intervention, l’auteur, Blaise-Pascal Mukandi, a démontré combien il est inconcevable que la République Démocratique Du Congo subisse d’énormes dégâts humains et matériels, mais que le Monde se taise devant une telle réalité. « Il est une admissible que les victimes à ces jours demeurent dans ces conditions et que leurs droits ne sont jamais réhabilités, il n’y a jamais eu réparation dans la plupart de procès qui sont organisés, on condamne les bourreaux mais les victimes restent dans cette position. Je voudrais interpeler les journalistes de pouvoir travailler encore et donner le meilleur de leurs corps et écriture pour que les monde comprenne qu’il est temps que la justice internationale puisse instaurer en RDC, les auteurs du crime, et que les responsabilités puisent être établies et qu’il ait réparation de tout ce qui était commis comme dégât dans notre pays», a-t-il restitué.
L’auteur a réitéré son appel aux journalistes de contribuer à travers leurs plumes et micros à la sensibilisation et au plaidoyer, non seulement vis-à-vis des autorités en place, c’est-à-dire, le gouvernement Congolais, mais aussi de toute la communauté.
Au demeurant, il a souligné que le deuxième aspect de l’ouvrage voudrait justement adresser un message de recadrage aux journalistes sur la liberté de presse. « La liberté d’expression ne signifie pas le libertinage, c’est-à-dire nous-mêmes, en tant que journalistes, nous devons traiter cette question en respectant les règles de déontologie et de l’éthique, par exemple, vous ne pouvez-vous en tant que journaliste lorsqu’une personne n’est pas encore condamnée par un jugement définitif de pouvoir se targuer le luxe de l’appeler par exemple coupable. Donc, nous devons respecter tous ces principes », a-t-il ajouté.
Grâce Daro