M. Jean-Bosco Lalo
Mission de contrôle citoyen effectuée pendant l’enrôlement et l’identification des électeurs. Tout un rapport rendu public à l’attention aussi bien de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que de l’ensemble des congolais. Les acteurs de la Société civile/Forces vives de la République démocratique du Congo notent que les opérations de révision du fichier électoral, d’une façon plus globale, se sont bien déroulées en dépit de quelques couacs observés dans plusieurs centres disséminés à travers le pays : monnayage de l’enrôlement des électeurs, insuffisances des fournitures énergétiques, qualités défectueuses des kits de la centrale électorale et consorts.
Réunis au CEPAS, mercredi 19 avril en cours, ces acteurs de la Société civile/Forces vives ont exprimé leur volonté commune d’œuvrer en faveur de l’aboutissement heureux du processus électoral en cours. Ils ont annoncé qu’ils vont entamer des contacts, dans les jours à venir, avec les parties prenantes au processus, tous bords confondus, pour épargner le pays d’un crash électoral. Il sera donc question pour cette organisation citoyenne d’accoster, par exemple, le PPRD de Joseph Kabila, qui, jusque-là, refuse, de tout son cœur, de cautionner le processus en cours et, même, le Bureau Kadima à la tête de la CENI.
« Nous, acteurs de la Société civile/Forces vives de la République démocratique du Congo, réunis en ce jour du 19 avril 2023 à Kinshasa, dans la salle Père Boka du CEPAS, en synergie avec les partenaires des autres Organisations, constituant des équipes de travail correspondant aux Ministères sectoriels, instituées de manière libre, transparente et consensuelle, en vue d’exercer efficacement le pouvoir de contrôle citoyen. S’agissant du processus électoral en cours, sans être exhaustif, car en attendant encore les autres détails de terrain, nous rendons public le Rapport des activités effectuées sur l’ensemble du territoire national dont nous détenons des éléments, lequel rapport s’articule autour de quelques avancées positives et des faits négatifs. Face à ce tableau sombre, nous, acteurs de la Société civile, nous nous engageons en notre qualité de citoyens, à entamer des contacts avec les parties prenantes en vue de l’obtention des avis et considérations sur les questionnements suivants : les élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées ont-elle une garantie dans cette condition macabre ? Si le doute sur l’aboutissement heureux du processus persiste, que faire pour échapper au chaos ? Que doivent faire les acteurs de la Société civile ? », a signifié M. Jean-Bosco Lalo, au nom du Bureau national de cette Société civile.
La Pros.