*‘’Au 25 juin prochain, la CENI ne pourra pas et ne devra pas convoquer le corps électoral, parce que, quelle que soit l’hypothèse ou l’option, qui sera prochainement retenue par le Parlement, chacune d’elle impliquera des préalables : la première hypothèse a pour préalable, faire un enrôlement et aboutir à un fichier complet et définitif. Et, par conséquent, le projet actuel de loi sur la répartition de sièges, s’il est adopté par l’Assemblée et la loi promulguée par le Président de la République avec 500 sièges et le nombre actuel d’enrôlés qui est de 43.941.891, aura un caractère provisoire. La deuxième hypothèse a pour préalable d’organiser une consultation populaire sur la question. Par conséquent, le résultat de celle-ci, en cas de « Oui », amènerait à une nouvelle Constitution dont dépendrait la nouvelle loi sur la répartition de sièges. Cette situation met l’Union Sacrée dans une nasse d’où elle tente de sortir par un forcing en faisant de la casse’’, soutient Adolphe Muzito, dans sa 30ème Tribune signée et publiée ce jeudi 1er juin 2023 à Kinshasa. ‘’Je propose une voie de sortie légale et républicaine, en remplissant les conditions, ci-haut, énumérées, sans oublier toutes les autres qui sont nécessaires à un processus électoral transparent, inclusif pour des élections libres et apaisées, conclut-il.
30ème Tribune d’Adolphe Muzito
RDC : Loi de répartition de sièges, l’Union Sacrée dans la nasse
Je rédige cette tribune à l’intention de la Communauté nationale et internationale ainsi qu’à celle des dirigeants du pays. Elle concerne mes observations sur le projet de loi relatif à la répartition de sièges actuellement en discussion au Parlement, pour les prochaines élections. Deux hypothèses se présentent à nous.
- Adoption de la loi avec option d’enrôlement ultérieur des électeurs dans les trois territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth
Cette hypothèse présente clairement le fichier électoral de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, comme partiel, voire incomplet, par le fait qu’un enrôlement ultérieur est prévu pour nos compatriotes résidant dans ces trois territoires concernés. Cela signifie qu’après ledit enrôlement, il y aura accroissement d’enrôlés dans le Nord Kivu, dans le Maï-Ndombe et par conséquent à l’échelle nationale. Et au total actuel de 43.941.891 vont s’ajouter les nouveaux enrôlés.
En conséquence, il y aura un nouveau fichier, avec comme effet logique un nouveau quotient du siège et une nouvelle répartition de sièges par circonscription électorale.
D’où, il serait irrationnel et illogique de convoquer le corps électoral pour ce 25 juin 2023 prochain, du fait que ni le fichier électoral et moins encore la répartition de sièges ne seront à cette date, définitifs. En outre, il sera donc nécessaire de réunir les conditions de sécurité pouvant rendre possible cet enrôlement programmé, de manière à avoir enfin un fichier national définitif, y compris la nouvelle répartition de sièges.
II. Adoption de la loi avec l’option de non-enrôlement des électeurs dans les trois territoires précités
L’hypothèse que voici présente le fichier électoral comme devant être corrigé.
De ce fait, il faudra une nouvelle répartition de sièges basée sur le nombre de 484 seulement, à pourvoir au lieu de 500 sièges. Cette option consacre la partition du pays.
Donc, pour matérialiser cette dernière, il faut obtenir l’adhésion populaire de l’ensemble de la République (la classe politique, les communautés concernées par l’exclusion et tous les autres Congolais) via une consultation par voie référendaire.
D’où, la balkanisation du pays, même si elle était consacrée par voie référendaire.
Avant de l’officialiser, cette deuxième option nécessitera avant tout :
– D’abord, une consultation référendaire.
– Ensuite, une révision de la loi électorale éventuelle, notamment pour changer officiellement le nombre des sièges de députés nationaux, en le faisant passer de 500 à 484.
– Enfin, une nouvelle répartition de sièges, basée sur 484 sièges.
En conclusion, au 25 juin prochain la CENI ne pourra pas et ne devra pas convoquer le corps électoral, parce que, quelle que soit l’hypothèse ou l’option, qui sera prochainement retenue par le Parlement, chacune d’elle impliquera des préalables :
- La première hypothèse a pour préalable, faire un enrôlement et aboutir à un fichier complet et définitif.
Et par conséquent, le projet actuel de loi sur la répartition de sièges, s’il est adopté par l’Assemblée et la loi promulguée par le Président de la République avec 500 sièges et le nombre actuel d’enrôlés qui est de 43.941.891, aura un caractère provisoire.
- La deuxième hypothèse a pour préalable d’organiser une consultation populaire sur la question. Par conséquent, le résultat de celle-ci, en cas de « Oui », amènerait à une nouvelle Constitution dont dépendrait la nouvelle loi sur la répartition de sièges.
Cette situation met l’Union Sacrée dans une nasse d’où elle tente de sortir par un forcing en faisant de la casse.
Je lui propose une voie de sortie légale et républicaine, en remplissant les conditions, ci-haut, énumérées, sans oublier toutes les autres qui sont nécessaires à un processus électoral transparent, inclusif pour des élections libres et apaisées.
Fait à Kinshasa, le 1er juin 2023
Adolphe Muzito
L’Intersyndicale des Ministères du Budget et des Finances
Réponse de l’Intersyndicale des ministères du Budget et des Finances aux propos diffamatoires du Journal La Prospérité à l’endroit de Monsieur le Secrétaire Général au Budget
Nous, l’Intersyndicale sommes indignées des propos diffamatoires parus dans le journal La « PROSPERITE » en date du 01 juin 2023 à l’endroit du Monsieur le Secrétaire Général du Budget.
En lisant, nous avons constaté des allégations graves, mensongères et outrageantes contre Monsieur le Secrétaire Général au Budget Pierrot NKE SANA MOKO et l’Intersyndicale.
D’entrée de jeux :
1. L’intitulé de votre article : « ça brûle, Budget : les fonctionnaires réclament la révocation du SG Pierrot NKE ! »
L’Intersyndicale voudrait savoir : Qui, quand, où et comment ? L’Assemblée Générale des Agents et Cadres du Ministère du budget <s’était tenue pour réclamer la révolution de Monsieur le Secrétaire Général au Budget Pierrot NKE.
2. Contrairement à vos allégations gratuites contenues dans votre article, Monsieur le Secrétaire Général au Budget est le Fils maison qui a gravi tous les échelons de l’Administration.
Voici son cursus Administratif :
Le Secrétaire Général a été recruté comme Agent et puis, promu Chef de Bureau, Chef de Division et Directeur rattaché au Secrétaire Général du Budget ainsi que Directeur de Cabinet Adjoint chargé des Questions techniques et Budgétaires au Cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget.
Dans l’exercice de son parcours de fonctionnaire de l’Etat, il a même reçu un brevet de bonne gouvernance et de l’excellence de l’Université pour la paix des Nations et Continents, une structure des Nations Unies.
Ensuite, il a participé au concours des Secrétaires Généraux organisé par la CADICEC où il a réussi et a été classé en ordre utile.
Il a été nommé par l’Ordonnance du Chef de l’Etat n°18/143b du 27 Décembre 2018 portant nomination des Agents de Carrière des Services publiques de l’Etat au grade et à la fonction de Secrétaire Général et mis en service en qualité du Secrétaire Général au budget par l’Arrêté Ministériel du Vice-Premier Ministre de la Fonction Publique n°123/CAB.VPM/FP-MA-ISP/JPL/2022 du 18 novembre 2022 portant mise en place des Secrétaires Généraux de l’Administration Publique.
Comment un cursus si éloquent qu’a suivi le Secrétaire Général au Budget peut être qualifié par votre journal d’avoir été catapulté Secrétaire Général au Budget ?
3. En tant que garant du bon fonctionnement de l’Administration du Budget, Monsieur le Secrétaire Général est descendu à la Direction de la Paie en date du 03 mai 2023, après la publication du rapport de l’IGF du 27 avril 2023 où il a demandé aux Agents et Cadres de la Direction de la Paie de collaborer avec la justice et l’IGF, en précisant toute de même que le rôle de l’audit est celui d’améliorer la gestion. Il a demandé également aux Cadres et Agents de la Direction de la paie de ne pas fuir et de se présenter régulièrement au service sous peine de sanction.
Conclusion
De ce qui précède, l’Intersyndicale condamne avec la dernière énergie les propos mensongers, outrageants et irresponsables non seulement envers Monsieur le Secrétaire Général au Budget mais aussi, à l’Intersyndicale des Ministères du Budget et des Finances.
A cet effet, l’Intersyndicale se réserve le droit de saisir les instances judiciaires compétentes contre La Prospérité.
Nous demandons aux Agents et Cadres de l’Administration du Budget de ne pas croire aux mensonges de l’article publié dans le journal La Prospérité série I n°6093 du jeudi 1er juin 2023.
Fait à Kinshasa, le 01/06/2023
Pour l’Intersyndicale des Budget et Finances
1. Budget
1. Romain Nkita
2. Ndjawowolo Lokole
2. Finances
1. Kasinzi Siasia
2. Nsimba Lolangu