Accueil » Avec au centre le monument de Franck Ngyke   : La Référence Plus  recommande l’aménagement d’une Place  dite ‘’de la Liberté d’expression’’ 

Avec au centre le monument de Franck Ngyke   : La Référence Plus  recommande l’aménagement d’une Place  dite ‘’de la Liberté d’expression’’ 

Par La Prospérité
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Le 3 novembre 2023, ça fera 18 ans depuis que Franck Ngyke,  de son vivant journaliste à La Référence Plus,  et son épouse Hélène Mpaka furent assassinés à bout portant dans leur résidence du quartier Mombele, par des éléments armés jusqu’ici non identifiés. 18 ans  de dictature de l’époque, dix-huit ans de silence autour de ce dossier qui a  été introduit en  bonne et due forme au tribunal et qui a l’air d’être jusqu’ici ‘’réservataire’’ d’une fin de non-recevoir.

Voilà ce qui justifie le sens de la conférence de presse  que la  famille de l’illustre disparu a  organisée, jeudi 22 juin dernier, en  convenance avec  La Référence Plus, au  siège  de ‘’cette  dernière’’, situé à l’intersection des avenues  ex-24 Novembre et Kasongo Lunda dans  la commune de Lingwala.

A en croire Grâce Ngyke, fille des illustres disparus  et journaliste à La Référence Plus où elle travaille en subrogation de son père, ‘’La Référence Plus’’ et la famille Ngyke ont  pris la ferme décision de procéder à la réouverture de  ce dossier, avec comme   facteur déclencheur : le discours du Chef de l’Etat,  Félix-Antoine Tshisekedi, du 3  mai dernier lors de la célébration  de la  journée mondiale de la liberté de la presse.

‘’Pendant mon mandat aucun crime ne restera impuni’’, parole d’honneur du  Magistrat  suprême de la RDC que Grâce Ngyke reconnait en train de résonner encore dans ses préoccupations.

C’est ce qui justifie son  vœu de voir le  Chef  de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, s’impliquer corps et âme  dans cette démarche de  réouverture judiciaire en vue que la lumière soit faite sur les circonstances liées à  ce double assassinat, non  loin semblable à  celui qui eut lieu, dans le roman  d’Edgar Allan Poe, sur la  rue Morgue.

Dans le même  fil d’idées, la Référence Plus, sous le grelot de son Editeur, André Ipakala,  recommande au  Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, l’aménagement d’une Place  qui  sera dite ‘’de la Liberté d’expression’’, avec au centre : le monument de Franck Ngyke, qui devra  être désormais reconnu  comme étant le  Martyr  de la  Liberté de la  Presse.  Foi sur les propos de  Madame  Grâce, seront aussi statufiés, c’est-à-dire élevés ou érigés  en statuts, tous ces autres journalistes congolais morts dans les mêmes circonstances en pleine exercice de  leur  métier, comme c’est le cas à titre illustratif de Serge Maheshe.    

Pour  que cela réussisse, il faut un plaidoyer. Voilà la raison pour laquelle, Grâce Ngyke, de commun  accord avec son éditeur,  André  Ipakala,  a résolu de mettre en place une équipe qui sera constituée des  membres de la famille biologique du  regretté, dont elle-même, ceux  de  sa famille professionnelle  (La Référence Plus), d’autres journalistes extérieurs, toutes  rédactions  confondues, sans oublier les  activistes des  droits  de  l’homme. C’est ce qui  a justifié  même  la présence dans cette conférence de presse de quelques-uns parmi  ces derniers. C’est le cas  du  Maître Henry Wembolua   de l’AUDP, Alliance pour l’Universalité des Droits Fondamentaux, qui a manifesté sa joie relative à cette initiative  référentielle.  Maître Henry s’est en plus déclaré heureux de l’adoption par  les  deux chambres du Parlement de la loi portant protection des défenseurs  des droits de l’homme  dont il est l’un des propositeurs.

Dans l’expectative de sa  publication le journal officiel, ce porteur de toge  noir  en faveur des opprimés a trouvé l’occasion  de féliciter l’honorable  Fabrice  Pwela pour  avoir accepté de peser de tout son poids de député dans la  mise en route de la justice transitionnelle. A l’en croire, dès  que Fabrice Pwela  aura  été  saisi  de cette  affaire Ngyke, il n’hésitera  pas de faire quelque chose.

L’autre défenseur des droits de l’homme  présent à cette conférence de presse, c’est Monsieur Batundi Hangi  du  Foyer de développement  des personnes en détresse, FDAPID, basé à Goma.  Dans sa prise de parole, il a parlé de l’assassinat de  Franck Ngyke comme étant un crime imprescriptible, entendez : sans  date de péremption.   

Grâce Ngyke croit en la volonté politique du Porte-parole  du  gouvernement des warriors,  Patrick Muyaya, de venir  à  leur rescousse et appelle à l’implication  de JED ainsi qu’à  la solidarité de  ses pairs journalistes, toutes rédactions confondues, qu’elle prie de bien vouloir songer à  vulgariser ce plaidoyer dans  leurs colonnes, pour ceux de la presse écrite, ou à travers leurs bandes passantes, pour ceux de la télévision.

Pour votre gouverne, devoir de mémoire oblige, Franck Ngyke a été notre  Professeur de Français aux  humanités, Mike Mukebayi  et nous, à l’époque où il travaillait encore à l’AZAP, actuelle ACP.

C’est lui qui nous fit découvrir les arcanes de la langue de Maurice Grevisse au moyen de laquelle  nous vous  faisons parvenir  cette information. 

Saint-Germain Ebengo

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