*L’intérêt public oblige que les électeurs désignent, en connaissance de causes, le Magistrat Suprême irréprochable. Que le meilleur gagne ! L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) est vivement préoccupé par des graves « révélations » du journaliste LITSANI CHOUKRAN portant sur une prétendue « fausse déclaration de nationalité » du candidat KATUMBI CHAPWE Moïse. Vu l’urgente nécessité et le suprême intérêt de la nation, IRDH recommande au journaliste de collaborer avec la justice. A défaut, que l’autorité judiciaire compétente se saisisse de cette dénonciation, afin d’éclairer le peuple qui n’a plus que sept jours pour voter son Président de la République. En effet, dans des médias et réseaux sociaux largement suivi sur Internet, le journaliste LITSANI a publié deux documentaires accablant monsieur KATUMBI. La première vidéo porte sur des « preuves » des entrées et sorties de M. KATUMBI aux Etats-Unis d’Amérique, sous la nationalité zambienne, avec le passeport DO012933, valant du 20 Juin 2018 au 19 juin 2028. Dans le souci d’éclairer les électeurs, IRDH avait entrepris, le 12 décembre, une contrevérification auprès de M. KATUMBI. Celui-ci avait nié tous les faits en bloc, mettant à la disposition de l’Institut, pour consultation, ses six passeports congolais. L’analyse avait conclu que l’élément n’était pas probant, pour soutenir une éventuelle requête en invalidation de la candidature. Cependant, vu les limites de ses compétences et son objet social, l’ONG avait recommandé au journaliste d’approfondir ses recherches. Le même 12 décembre, le journaliste LITSANI a répondu en publiant sur Internet, une deuxième vidéo intitulée « LA NATIONALITE ZAMBIENNE DE KATUMBI ». Celle-ci explique comment un document confidentiel (« une fiche d’immigration du Royaume Uni » obtenue à l’Ambassade de Grande Bretagne à Pretoria) « révèle » que M. KATUMBI, avec le même passeport zambien incriminé, avait demandé le visa anglais de cinq ans, le 24 septembre 2018. Le vote du Président de la République est l’unique et suprême acte de souveraineté. Le peuple congolais ne peut mieux l’assumer que s’il est bien informé. Conformément à l’article 5 de la Constitution du pays, le peuple exerce souverainement et directement TOUT le pouvoir, par voie d’élections. Et, plus important, « aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ». Dans le cas d’espèce, le Journaliste LITSANI accuse le candidat KATUMBI de « fausse déclaration de nationalité congolaise », « usurpation de nationalité congolaise » ou « détention illégale de la nationalité congolaise, concurremment avec la nationalité zambienne ». Ce comportement est contraire à la Constitution, la loi électorale et le code pénal en vigueur dans le pays. Si ces faits ne sont pas avérés, la campagne du journaliste est une tentative de perturbation du processus électoral finissant, une désorientation du peuple congolais, par la désinformation et l’intoxication. Eu égard à ce qui précède, l’intérêt et l’ordre public exigent de protéger le processus électoral. Ainsi, le journaliste devrait collaborer avec la justice. De toutes façons, les autorités judiciaires compétentes ont l’obligation de prendre une décision urgente, soit d’invalider la candidature de M. KATUMBI et le mettre hors course. Soit de le protéger, en interdisant toute campagne d’opprobre contre sa personne et les institutions publiques qui ont validé sa candidature. Dans la mesure où aucune autorité de l’Etat n’agirait. Le processus électoral sera exposé au risque de perturbation, par une justice populaire. Car, cette affaire remet en cause : (i) Le Certificat de nationalité congolaise délivré par le Ministère de la Justice (après le filtre des services secrets de la Présidence) ; (ii) la décision de la CENI validant la candidature (après vérification des originaux du dossier, par des experts judiciaires) et l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle confirmant ladite candidature, après l’avis du Ministère Public (le défenseur des intérêts de l’Etat congolais). Vu l’intérêt d’avoir des élections apaisées et inclusives. Que les six jours restant pour la campagne se poursuivent paisiblement et QUE LE MEILLEUR GAGNE. Me Hubert Tshiswaka Masoka Directeur Général de l’IRDH