MAINTENANT VOUS SAVEZ !!! Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Plusieurs compatriotes ont déjà exprimé leurs préoccupations et leurs pensées en rapport avec la nouvelle gouvernance accordée au Président de la République nouvellement élu, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Fatshi Béton. Je m’associe, en tant que patriote et panafricaniste à ces courageux congolais, pour amener ne fut ce qu’une petite pierre à l’édification de cette gouvernance, pour le développement non seulement économique mais surtout humain de chaque congolais, ce peuple que vous aimez tant et pour lequel vous êtes prêt à donner votre vie. C’est pourquoi je veux vous adresser directement mes préoccupations et par-dessus tout certaines pistes de solution dans une démarche constructive, républicaine et progressiste mais sans état d’âme ni langue de bois.
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,
Le peuple congolais, dont je fais partie, vient de vous renouveler sa confiance pour une gouvernance de la RDC pour 5 ans. Permettez-moi de vous dire que vous n’aurez plus aucune excuse (« je n’étais pas au courant », « on me mettait les bâtons dans les roues », « mboka esi ekufa kala », etc.) de ne pas redresser tous les torts que le peuple avait constatés pendant votre mandature passée, car les boucs émissaires (FCC et consorts) sont écartés. Vous serez seul à la tête de la destinée de ce pays pour une période de 5 ans, accompagné bien sûr par toutes les institutions et surtout du peuple congolais qui ne vous fera aucun cadeau en cas de déviations.
Je voudrai, non seulement mettre le doigt sur les torts passés, mais surtout m’y appuyer pour proposer des solutions que je suis loin de considérer comme une panacée.
J’invite donc chaque congolais à amender, si nécessaire, cette note vous adressée, pour une synergie vers le développement intégral. A partir de ce jour, il vous faut « changer » toute chose, ce terme que feu votre éminent père Etienne Tshisekedi ne cessait de ressasser sa vie durant. Pour une meilleure compréhension de ma note, je voudrai adopter une méthodologie du point par point, en plusieurs modules. Pour le moment je ne veux me pencher que sur deux institutions, la Présidence de la République et le Gouvernement.
A. LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Cette auguste assemblée doit être une saine (pour ne pas dire sainte) référence de haute intégrité, de haute compétence, de haute honorabilité et de haute loyauté pour le peuple congolais. Permettez-moi de vous informer que ce n’est pas le cas à ce jour.
– L’Envergure et la Compétence
Le peuple congolais a déploré la taille éléphantesque de votre cabinet ainsi que les compétences limitées médiocres de la majorité de ses acteurs. Les nominations des amateurs aux niveaux où des compétences élevées sont exigées. Ces nominations mues par des considérations partisanes, familiales, tribales ou des copains majoritairement incompatibles avec les postes occupés, surnommés « bande des jouisseurs » dans certains milieux intellectuel et social. En tant que femme, je me suis sentie toujours tenue au cou par des considérations de « méritocratie » venant de la gente masculine. Je vous rappelle que cette méritocratie doit être appliquée pour tout congolais et sur chaque poste de responsabilité. Je vous exhorte donc d’estimer le calibrage quantitatif de votre institution ainsi que le job description y afférent. Ceci vous permettra de trouver des hautes compétences sur des postes réduits en nombre, compétences qui ne font pas défaut en RDC. Il suffit de chercher et je sais que vous en êtes capable. Ne vous laissez plus mener par le bout du nez dans les nominations par votre pré-carré qui n’a, apparemment, pas la même vision que vous. Les postes ministériels se monnayent parfois avec obligation de rétrocession mensuelle au bénéfice du mentor. Sans omettre, Ô honte pour la gente féminine, des «promotions canapés» très prisées dans certains salons. Entourez-vous des vrais technocrates des questions fondamentales pour le développement. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Vous ne direz plus que vous n’étiez pas au courant car, MAINTENANT VOUS SAVEZ !!! NOUS SOMMES FATIGUES DES MEDIOCRES !!!
– Les institutions et les postes pléthoriques
Une autre préoccupation concerne de nombreuses institutions et postes que vous avez créés à la Présidence et dont les prérogatives s’entre boitent, s’entrechoquent jusqu’à s’autobloqueur mutuellement. Il y en a qui ne fonctionnent même pas et sont devenues des postes des rentiers de la République. Veuillez réduire cette envergure parfois inutile et budgétivore pour les maigres moyens financiers de la RDC.
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Vous ne direz plus que vous n’étiez pas au courant car, MAINTENANT VOUS SAVEZ !!! NOUS SOMMES FATIGUES DES RENTIERS !!!
– Le trafic d’influence
La synergie de votre cabinet avec les autres institutions, surtout gouvernementales, laisse à désirer. Vos chers collaborateurs sillonnent les couloirs des ministères et autres institutions pour imposer, en votre nom ou celui de votre famille, soit des investisseurs, soit des projets mal façonnés et inutiles voire nuisibles au pays, au bénéfice de leurs « commissions » pécuniaires. Malgré une circulaire, du reste très louable, de la Direction de votre cabinet, mise à la connaissance de toutes les institutions, ces lascars n’en ont eu ni crainte ni respect. Ils ont continué leurs besognes à ce jour avec force menaces et intimidations. Veuillez, je vous prie, accorder la force de la fermeté et maitriser les ardeurs des membres de votre cabinet.
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Vous ne direz plus que vous n’étiez pas au courant car, MAINTENANT VOUS SAVEZ !!! NOUS SOMMES FATIGUES DE VOS COPAINS !!!
B. LE PARLEMENT
– L’Envergure
Certains articles de la Constitution de la RDC, déterminent l’envergure et la composition de chaque chambre du Parlement. Néanmoins, ces articles ne sont pas verrouillés. Le nombre des députés et sénateurs est très élevé au vu du travail rendu. Vous me direz que tel ou tel pays a tel nombre et que…. Mais comparaison n’est pas raison. Je vous propose de faire le bilan des actions du parlement de la mandature passée et de calculer son impact sur la vie des congolais pour comprendre que le ratio en est insignifiant. C’est pourquoi le peuple a assisté à un ballet honteux des propositions des lois sur la hauteur de la dot et la polygamie (avec la polyandrie comme réaction, du reste légitime). Sans oublier le rejet par eux de la proposition de désignation des membres de leurs familles comme suppléants. Ne sachant plus quoi proposer, ils se tournent les pouces en ventilateurs ou sommeillent carrément pendant les travaux des plénières, nous rappelant, avec hilarité, notre cher « député Djassa Djassa ».
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,
En ce qui concerne le parlement, il serait judicieux de retenir 6 à 8 députés (nationaux et provinciaux) par province. Donc un total de 156 – 208 députés. Ce qui est suffisant et aidera à réduire sensiblement le budget accordé à ces institutions. Quant au Senat, je trouve que son existence n’est pas indispensable pour le pays. Très budgétivore, son impact est très minime. Je vous propose de le supprimer, tout simplement. Pour ce faire, la Constitution doit être changée soit pour cette mandature, soit pour la prochaine. Ou il faudrait avoir recours au referendum populaire pour un changement immédiat. En ce qui concerne la députation de ces illustres élus, il serait judicieux qu’ils travaillent effectivement au Parlement, lieu pour lequel la population les a votés. Ce suffrage ne leur a pas été accordé pour qu’ils abandonnent leurs sièges pour briguer ceux du gouvernement au profit des intérêts mesquins qui consistent à céder les sièges du Parlement aux membres de leurs familles afin de «bouffer à tous les râteliers». Ce sera une trahison pour le souverain primaire. Cette pratique doit cesser car il n’y a pas de pénurie de compétence en RDC.
– L’Éthique
Les membres du Parlement sont appelés « honorables ». Ce terme, oh tellement honorable, fait glousser plus d’un en RDC et ailleurs. Car, force est de constater que nos chers se tiennent souvent aux antipodes de leur titre. Des rondes incessantes dans des cabinets ministériels et chez les mandataires de l’Etat afin de rançonner par des menaces de décapitation au moyen de motions de censure ne sont plus à démontrer. Nos honorables ne s’en cachaient même plus. Ils se sont constitués en terroristes des ministres et autres gestionnaires de l’Etat et ont contribué grandement au coulage des ressources financières de la RDC. Une interdiction formelle doit être adressée aux députés et sénateurs de mettre leurs pieds dans les ministères ou mandatures en dehors de toute officialité. Cette interdiction doit être coulée dans une directive parlementaire contraignante. Les récalcitrants (ministre ou parlementaire) doivent répondre de leurs actes. Ces interférences, teintées des menaces, doivent être abolies, elles blessent la fierté de la RDC.
– La Rémunération
Le dernier scandale en date sur la rémunération des parlementaires parle de lui-même. Les 21.000 dollars américains de salaire (réel ou supposé) de nos honorables sont difficilement tolérables au regard de la pauvreté extrême d’une grande frange de la population. Le niveau élevé de ce salaire a attiré des dizaines de milliers des candidats à la députation nationale en 2023, attirés par ces émoluments très mirobolants. L’engouement pour les dernières élections est parlant. Je vous propose de réduire le salaire de nos honorables à 5.000 dollars américains pour ce mandat, toutes charges comprises. Ceux qui ont réellement à cœur de servir le peuple, les vrais patriotes, resteront. Les autres mourront de leur mort politique.
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Vous ne direz plus que vous n’étiez pas au courant car, MAINTENANT VOUS SAVEZ !!!
C. L’EXECUTIF
– Nomination des membres du Gouvernement
La géopolitique vous impose certes l’inclusivité de toutes les composantes de la société dans les institutions du pays. Néanmoins, elle ne vous impose pas de prendre tout celui qu’on vous propose. Dans toutes les franges de la société il y a des gens compétents, loyaux, honnêtes et qui ont la vision du développement du pays. Il vous faut placer l’homme (femme) qu’il faut à la place qu’il faut, toutes choses restant égales géopolitiquement parlant. Afin de vous aider à atteindre ce but, veuillez constituer une commission hautement éthique et compétente pour l’examen en profondeur de toutes les candidatures émanant des «autorités morales» pour chaque poste proposé. Elle sera soutenue par les services de l’ANR spécialisés en la matière. Ainsi, vous aurez la latitude d’une décision éclairée en toute tranquillité. Si les «autorités morales» ne trouvent personne dans leurs sillages politiques, capables d’animer les postes proposés, qu’ils aillent les puiser dans d’autres partis politiques ou sociétés civiles, pour le bien de la République. Vous n’êtes pas obligé de prendre n’importe qui, n’importe quelle médiocrité. Cela en va de votre crédibilité et du leadership que vous devez implémenter dans ce pays. Avant d’opter pour une personne à un poste il faudrait que vous ayez un tête-à-tête avec elle afin d’estimer son niveau d’éthique et surtout sa vision sur le secteur proposé. Le peuple congolais ne voudrait plus voir revenir des ministres «freins» au développement ; ceux qui n’exécutent pas les projets que si leurs poches sont pleines de la part des investisseurs. Ces derniers sont souvent interloqués au vu des commissions, des «coop», des «bakchichs» qu’on leur exige, non seulement pour faire approuver leurs projets mais encore au niveau de l’approbation des marchés publics. C’est honteux !!! Et presque tous vos ministres étaient impliqués. Pour ma part je vous suggèrerai de ne reprendre AUCUN ministre du gouvernement SAMA 2 dans le nouveau gouvernement, fut-il copain, frère ou « dauphin ». Autant vous aviez demandé à la population de ne voter aucun des députés du Parlement passé, autant vous devez l’appliquer pour votre gouvernement. Votre gouvernement avait le même calibre en ce qui concerne le manque d’éthique, la corruption, la concussion, le manque de vision et surtout le désintérêt pour la souffrance du peuple. Les ministres doivent avoir une obligation des résultats au regard de leur feuille de route, approuvée par le Premier Ministre. Si à un niveau le taux d’exécution ne dépasse pas les 85%, une sanction doit être appliquée. Ceci pour ne pas vivre encore le phénomène de « villégiature » de nos chers Excellences. Ceux qui auront atteint les 100% avant le délai seront aussi sanctionnés positivement. L’accent doit être mis particulièrement sur la cohésion des membres du gouvernement pour l’intérêt commun. Le peuple n’aimerait pas voir revenir certains ministres qui ne VOULAIENT PAS disposer des fonds pour le financement des projets du gouvernement. Ce qui a abouti au parking d’une grande partie desdits projets dans le cimetière de l’histoire. Quant au plus important, la nomination du Premier Ministre doit tenir compte non seulement des qualités susmentionnées mais également des atouts tels qu’un grand charisme, un sens élevé de l’autorité et un leadership progressiste, afin de maintenir l’équipe gouvernementale sur le même bateau. Il ne doit être trempé ni dans la « kléptocratie », ni « frappologie ». Il ne doit, en aucun cas, être mêlé de près ou de loin à un scandale financier, à l’équipe du gouvernement sortant ni à une affaire judiciaire en cours ou passée. Aucun « poids politique » ne peut prévaloir dans votre choix. Les partis politiques ne détiennent pas le monopole des compétences et ne sont pas représentatifs des 100 millions de congolais.
– L’Envergure du Gouvernement
A l’allure où vont les choses il est à craindre que la taille monumentale du gouvernement ne perde aucune graisse. Ne tombez pas dans le piège de vouloir satisfaire tout le monde à raison qu’il vous a aidé à votre plébiscite pour un second mandat, car il vous sera inexplicable au peuple de mettre un ministère sur chaque vocable du gouvernement. Point n’est besoin de fragmenter les ministères. Je vous propose de réduire la taille du prochain gouvernement en réunissant les ministères comme du temps du regretté Président Mobutu.
– L’Ethique des cabinets ministériels
Dans son cabinet ministériel un ministre n’a pas le droit d’embaucher qui il veut. Ce n’est pas un fait privé. Le peuple a constaté, avec consternation, que ces « officines » sont remplies des membres des familles des ministres, voire de leurs copines ou concubines. Sans vouloir généraliser, je puis vous assurer que dans la majorité des cas, les critères de recrutement établis ci-haut (compétences, vision, intégrité, etc.) ne viennent pas en compte. Ce qui amène à la paralysie des travaux et au bradage des projets importants pour la RDC. Je propose que le Premier Ministre signe un décret imposant aux ministres d’embaucher les compétences, fussent-elles membres de leurs familles ou pas. Outre ce qui précède, les ministres imposent aux mandataires le recrutement des centaines de gens à l’embauche dans des entreprises sous leur tutelle, alourdissant ainsi, sans nécessité aucune, leurs structures opérationnelles. Ces personnels sont souvent mal équipés intellectuellement et n’ont d’autres mérites que leur appartenance aux partis politiques, à la famille des leurs Excellences ou des «promotions canapé». Ces entreprises se retrouvent avec un personnel pléthorique dont elles ne savent que faire et se résolvent parfois à les parquer sous des arbres, fautes de places de bureaux. Un audit, ciblé, rétroactif sur 10 ans, doit impérativement être exécuté afin de mettre de l’ordre dans les entreprises victimes de cette pratique.
– La loyauté des membres du Gouvernement
Très peu sont loyaux, un sursaut de gêne dans leur océan de divagations. Certains se sont spécialisés dans un freinage systématique des projets du gouvernement par leur asphyxie volontaire. Ne vous y méprenez pas, ceux qui voulaient vous voir échouer sont légion. L’amitié ne comptait pas dans cette démarche. Veuillez ouvrir l’œil et l’oreille.
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,
Vous ne direz plus que vous n’étiez pas au courant car, MAINTENANT VOUS SAVEZ !!!
– La Nomination des mandataires
C’est ici que les romains et les gaulois s’empoignèrent. Il n’existe aucun critère de compétence respecté. Les considérations partisanes, tribales, familiales et de copinage ont primés sur toutes choses. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés avec des historiens, des philosophes et autres psychologues, provenant fraichement d’Europe, sans expérience dans leurs propres domaines, catapultés à la tête des institutions hautement techniques. Ce qui devait arriver arriva : Résultats médiocres. Je propose l’embauche des technocrates pour les institutions techniques, chacun dans son domaine. En outre, certaines officines proposent des noms aux nominations moyennant une forte somme d’argent d’avance, une rétrocession mensuelle d’une quotité de salaire ainsi que l’embauche de plusieurs personnes. – La Corruption et concussion (club des 30 – 50%)
La corruption et la concussion ont élu domicile au sein de presque tous les ministères. Nos Excellences estiment qu’en sus de leurs émoluments, leurs signatures doivent également être rémunérées. C’est ainsi que tous ceux qui ont besoin des documents officiels, d’autorisation quelconque ou de développement des projets doivent d’abord allonger une certaine somme d’argent, avant toute chose. Ce qui décourage les investisseurs nationaux et étrangers et affiche une très mauvaise image de la RDC. La réclamation des 30 à 50 % de commission fait légion dans les structures de l’Etat. Tout le monde le sait, tout le monde le voit, tout le monde le subit ; mais tout le monde se tait. Moi non. Trop c’est excessif ! Les créances privées, les fonds servant à la réalisation des projets, voire les frais de mission des membres des cabinets ministériels et autres, etc. sont amputés de ce pourcentage, si les bénéficiaires veulent bien récupérer quelque chose. Les récalcitrants ne recouvrent rien. Au vu et au su de tous. Plusieurs ministres, ainsi que les membres de leurs cabinets, ne sont jamais allés dans des missions officielles ou des soins médicaux pourtant payés par le Trésor Public. Aucun justificatif fourni, aucun suivi de la part des ministères concernés (Santé publique, Budget et Finances). Ce qui a induit un important coulage en douce des fonds de l’Etat. Je propose, comme suggéré ci-haut, de ne reprendre AUCUN ministre du gouvernement sortant dans le prochain. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,
Vous ne direz plus que vous n’étiez pas au courant car, MAINTENANT VOUS SAVEZ !!!
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Vous aviez confié ce pays à l’Eternel Dieu Tout-Puissant au début de votre précédente mandature. Vous avez donc l’obligation de gouverner ce pays, assis au pieds du Maitre et agissant selon ses préceptes. Or ces derniers stipulent dans Psaumes 101 : 3 – 7 : « Je ne mettrais rien de mauvais devant mes yeux. Je hais la conduite des pécheurs ; elle ne s’attachera point à moi. Le cœur pervers s’éloignera de moi ; je ne veux pas connaitre le méchant…………… J’aurais mes yeux sur les fidèles du pays, pour qu’ils demeurent auprès de moi ; celui qui marche dans la voie intègre sera mon serviteur. Celui qui se livre à la fraude n’habitera pas dans ma maison; celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en ma présence… ».
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Vous ne direz plus que vous n’étiez pas au courant car, MAINTENANT VOUS SAVEZ !!! –
Les Prérogatives ministérielles claires et séparées
Le décret du Premier Ministre fixant le fonctionnement du gouvernement renferme plusieurs lacunes qui mettent certains ministres en porte à faux. Certaines prérogatives ne sont pas bien nettement séparées entre les ministères œuvrant dans les mêmes domaines. A titre d’exemple, les prérogatives des ministères des ITP, de l’Aménagement du Territoire, de l’Education Nationale, de Santé publique, des Transports VCD (avec leurs agences respectives), empiètent beaucoup les uns sur les autres pour l’exécution de plusieurs projets de construction des infrastructures (routes, aéroports, ponts et chaussées, écoles, hôpitaux, ports, rails, etc.) au point de se paralyser mutuellement. Plusieurs investisseurs ne savent pas à quel saint se vouer. Je propose la revisitation de ce décret par l’attribution à chaque ministère technique la construction, la modernisation et la réhabilitation des infrastructures de son propre secteur. Les prérogatives doivent être définies clairement et bien séparées. Les ITP ne doivent d’occuper QUE des infrastructures routières relevant de son secteur. Elles ne sont pas encore aptes à œuvrer comme il se doit dans le secteur des routes pour vouloir embrasser en plus la réalisation de toutes les infrastructures nationales. Une commission ad hoc doit être instituée quant à ce. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Vous ne direz plus que vous n’étiez pas au courant car, MAINTENANT VOUS SAVEZ !!! Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Par la dureté de certains de mes propos je veux vous réveiller, vous éperonner, vous secouer afin de vous amener à réfléchir sur ces problématiques vitales pour le bien du peuple. Car je souhaite que vous vous revêtiez d’une indestructible cuirasse, d’une colonne vertébrale solide et d’un bon dos. L’opinion vous taxe parfois de mou, d’influençable, de sans parole… Faites-lui mentir !!! J’espère que vous ne m’en voudrait pas car, ma grand-mère ne disait-elle pas : « KWAMBILANGANA TSHITUDI, NKI MBULANDA KUFWA TO » «Le fait de se dirent des vérités ne doit pas tuer nos relations » DIEU VOUS BENISSE RICHEMENT (to be continued)
Madame « CLC » 1964