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Kwilu 2030, une espérance et une promesse de prospérité

Par La Prospérité
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Situé à l’ouest du pays, le Kwilu recèle de multiples atouts pour son développement. Ses terres fertiles lui confèrent un potentiel agricole considérable, susceptible d’approvisionner Kinshasa et le Grand Kasaï. Ses ressources énergétiques, notamment l’hydroélectricité, le solaire et la biomasse, lui offrent l’opportunité de développer des systèmes énergétiques durables abondantes. Ses ressources en eau douce, indispensables à la vie et au développement, lui ouvrent des perspectives de pêche, d’élevage, d’aquaculture et de tourisme. Néanmoins, le Kwilu fait face à de nombreux défis, qui freinent son essor et le bien-être de ses populations. C’est pourquoi,  le programme Kwilu 2030 a été conçu, avec une vision ambitieuse, celle de faire de la province un territoire florissant, capable de répondre aux besoins de ses habitants et garantir un développement durable pour les générations futures.

Pour réaliser cette vision, le programme se base sur un diagnostic rigoureux de la situation de la province, en s’appuyant sur les indicateurs socio-économiques du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), selon lesquels la province se classe au 23e rang sur les 26 provinces de la RDC en termes d’indice de développement humain (IDH). Le taux de pauvreté y est de 82,7%, le taux d’analphabétisme de 48,9% et le taux de mortalité infantile de 106 pour 1000 naissances.

A partir de ce diagnostic, Le programme Kwilu 2030 propose une stratégie globale et cohérente, qui consiste à s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté et de la fragilité tout en s’inscrivant dans la lignée du Programme National Stratégique de Développement (PNSD) ainsi que des Objectifs de Développement Durable 2030 des Nations Unies. Il adopte pour cela une approche progressive et participative, qui combine des mesures d’urgence et des initiatives à long terme, ainsi que des réponses adaptées aux enjeux locaux.

Autrement, Kwilu 2030 n’est pas qu’un projet théorique mais une réalité tangible, qui peut se construire avec la participation des acteurs locaux, des élus provinciaux et des partenaires techniques et financiers, auxquels j’adresse un appel vibrant et solennel.

Voici quelques exemples de mesures phares du projet :

A. Programme de maintenance des routes rurales :

Objectif : Améliorer la praticabilité des routes rurales et désenclaver les zones de production agricole.

Points clés :

* Amélioration de 50% de l’état des routes rurales du Kwilu d’ici 2030.

* Réduction de 25% du temps de transport des produits agricoles.

* Augmentation de 30% des revenus des agriculteurs.

* Facilitation de l’accès aux services sociaux (éducation, santé, etc.) pour les populations rurales.

Mise en œuvre :

Phase 1 (2024-2025) : Identification et préparation

1. Cartographie et identification des routes rurales prioritaires à entretenir en fonction de leur état, de leur importance économique et de leur impact social.

2. Évaluation détaillée des besoins en matière d’entretien et de réhabilitation, en tenant compte des conditions climatiques, du trafic et des types de routes.

3. Mise en place d’un réseau de cantonniers communautaires responsables de l’entretien courant des routes, recrutés et formés aux techniques d’entretien et de maintenance.

4. Mobilisation des ressources financières et techniques nécessaires au programme, en collaboration avec les autorités locales, nationales et les partenaires financiers.

5. Lancement d’une campagne de sensibilisation auprès des populations locales pour informer sur l’importance du programme et les implications pour les usagers.

Phase 2 (2026-2027) : Renforcement et pérennisation

1. Formation approfondie des cantonniers aux techniques d’entretien et de maintenance des routes rurales, en incluant la gestion des pentes, l’entretien des ouvrages de drainage et la sécurité routière.

2. Mise en place d’un système de péage pour financer l’entretien régulier des routes, en tenant compte de la capacité de paiement des usagers et de l’équité sociale.

3. Début des travaux d’entretien et de réhabilitation sur les routes prioritaires, en utilisant des techniques durables et respectueuses de l’environnement.

4. Renforcement des capacités des acteurs locaux pour la gestion du programme, en impliquant les communautés locales, les organisations de la société civile et les autorités locales.

5. Sensibilisation continue des populations à l’importance de l’entretien des routes et à la responsabilité collective pour la pérennisation du programme.

6. Extension du programme à d’autres routes rurales du Kwilu, en fonction des ressources disponibles et des besoins identifiés.

Phase 3 (2028-2030) : Expansion et développement durable

1. Intégration de la dimension environnementale dans la gestion des routes rurales, en promouvant la plantation d’arbres, la protection des sols et la gestion des déchets.

2. Plaidoyer pour l’augmentation des investissements dans l’entretien des routes rurales auprès des autorités nationales et internationales, en soulignant l’impact socio-économique du programme.

3. Collaboration étroite avec les autorités nationales et locales pour la pérennisation du programme et la coordination des interventions sur les routes rurales.

4. Capitalisation des expériences et des bonnes pratiques en matière d’entretien des routes rurales, en partageant les connaissances et les leçons apprises avec d’autres régions et pays.

5. Diffusion des résultats et des leçons apprises à d’autres provinces en organisant des ateliers, des conférences et des publications.

Impact attendu :

* Amélioration de la connectivité et du désenclavement des zones rurales, facilitant l’accès aux marchés, aux services sociaux et aux opportunités économiques.

* Réduction des coûts de transport et stimulation de l’activité économique locale, en favorisant le commerce, l’agriculture et l’entrepreneuriat.

* Accroissement de la production agricole et des revenus des agriculteurs, en facilitant l’écoulement des produits agricoles vers les marchés.

* Amélioration de l’accès aux services sociaux et de la qualité de vie des populations rurales, en réduisant le temps de trajet et en facilitant l’accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services.

Financement :

* Fonds publics et privés, mobilisés auprès des autorités nationales et locales, des organisations internationales et des bailleurs de fonds.

* Partenariats avec des organisations internationales et des ONG spécialisées dans le développement rural et l’entretien des routes.

* Système de péage équitable et transparent, mis en place en concertation avec les populations locales et les usagers.

B. Déploiement de centres de santé mobiles dans les zones rurales

Objectif : Prodiguer des soins médicaux d’urgence dans les régions isolées.

Points clés :

* Augmentation de 50% du taux de couverture sanitaire dans les zones rurales d’ici 2030.

* Réduction de 25% du taux de mortalité maternelle et infantile dans les zones rurales.

* Réduction de 15% du nombre de cas de maladies transmissibles dans les zones rurales.

* Renforcement des capacités des prestataires de soins de santé dans les zones rurales.

Mise en œuvre :

Phase 1 (2024-2025) : Évaluation et préparation

1. Évaluation des besoins en matière de santé dans les zones rurales :

* Réalisation d’un diagnostic participatif avec les communautés locales, les autorités sanitaires, les ONG et les partenaires techniques et financiers.

* Établissement d’une cartographie sanitaire.

* Priorisation des zones les plus vulnérables et les plus isolées.

* Définition des objectifs spécifiques et des indicateurs de suivi.

2. Acquisition de centres de santé mobiles équipés de matériels médicaux :

* Sélection des centres de santé mobiles adaptés aux besoins du Kwilu.

* Négociation des modalités de livraison, de maintenance et de garantie.

* Réception et validation des centres de santé mobiles.

3. Recrutement et formation du personnel médical et paramédical :

* Diffusion des offres d’emploi.

* Sélection des candidats.

* Formation du personnel médical et paramédical.

4. Elaboration d’un plan de déploiement :

* Définition des modalités de déploiement.

* Planification des activités.

* Coordination des acteurs impliqués.

* Suivi et contrôle du déploiement.

5. Lancement du programme de centres de santé mobiles :

* Sensibilisation des communautés locales.

* Mobilisation des bénéficiaires potentiels.

* Mise en service des centres de santé mobiles.

Phase 2 (2026-2027) : Déploiement et consolidation

1. Déploiement progressif dans les zones rurales :

* Identification des itinéraires et des calendriers de déplacement.

* Organisation des missions.

* Évaluation des résultats des centres de santé mobiles.

2. Mise en place d’un système de suivi et d’évaluation de l’impact du programme :

* Collecte et analyse des données.

* Production de rapports et de tableaux de bord.

* Diffusion des résultats et des leçons apprises.

3. Renforcement des capacités des prestataires de soins de santé dans les zones rurales :

* Identification des besoins en renforcement des capacités.

* Conception et mise en œuvre des plans de renforcement des capacités.

* Suivi et évaluation de l’efficacité du renforcement des capacités.

* Valorisation des prestataires de soins de santé.

Impact attendu :

* Amélioration de l’accès aux soins de santé pour les populations rurales.

* Réduction de la mortalité maternelle et infantile.

* Amélioration de l’état nutritionnel des enfants.

* Réduction du nombre de cas de maladies transmissibles.

* Renforcement du système de santé local.

Financement :

* Fonds publics et privés.

* Partenariats avec des organisations internationales et des ONG.

Suivi et évaluation :

* Système de suivi et d’évaluation des résultats du programme.

* Indicateurs clés de performance : nombre de personnes soignées, taux de mortalité maternelle et infantile, état nutritionnel des enfants, nombre de cas de maladies transmissibles, satisfaction des usagers.

C. Installation de kits d’électricité durable pour les services de base

Objectif : Fournir de l’électricité aux services de base dans les zones rurales.

Points clés :

* Equiper 85% des services de base en kits d’électricité durable d’ici 2030.

* Réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation des générateurs diesel.

* Augmenter de 75% le nombre d’heures d’éclairage par jour dans les services de base.

Mise en œuvre :

Phase 1 (2024-2025) : Identification et acquisition

1. Cartographie des services de base et identification des besoins en électricité :

* Recensement des services de base (centres de santé, écoles, etc.) dans les zones rurales.

* Évaluation de leurs besoins en électricité, en tenant compte de la nature des services, du nombre d’utilisateurs et des besoins spécifiques (éclairage, réfrigération, etc.).

2. Priorisation des maternités et chambres froides :

* Priorisation des services de base ayant un impact crucial sur la santé et la sécurité des populations, comme les maternités et les chambres froides pour la conservation des vaccins et des médicaments.

3. Lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition des kits d’électricité durable :

* Définition des spécifications techniques des kits d’électricité durable, en tenant compte des conditions climatiques, des besoins identifiés et des ressources disponibles.

* Lancement d’un appel d’offres transparent et ouvert à des fournisseurs qualifiés.

4. Acquisition des kits d’électricité durable :

* Sélection des fournisseurs et négociation des contrats.

* Livraison et réception des kits d’électricité durable.

Phase 2 (2026-2027) : Installation et formation

1. Installation des kits d’électricité durable dans les services de base prioritaires :

* Collaboration avec des techniciens locaux pour l’installation des kits d’électricité durable.

* Respect des normes de sécurité et de qualité.

2. Formation des techniciens locaux à la maintenance des kits :

* Mise en place d’un programme de formation adapté aux besoins des techniciens locaux.

* Renforcement des capacités locales pour la maintenance et la réparation des kits d’électricité durable.

3. Extension du programme à d’autres services de base :

* Élargissement du programme à d’autres services de base en fonction des besoins et des ressources disponibles.

* Priorisation des zones rurales les plus défavorisées et les plus isolées.

Phase 3 (2028-2030) : Extension et pérennisation

1. Mise en place d’un système de pérennisation du programme :

* Identification de sources de financement durables pour le programme.

* Mise en place d’un système de suivi et d’évaluation pour mesurer l’impact du programme.

* Renforcement des capacités des acteurs locaux pour la gestion du programme.

2. Capitalisation et diffusion des bonnes pratiques :

* Documentation des leçons apprises et des meilleures pratiques.

* Organisation d’ateliers et de formations pour partager les connaissances avec d’autres régions et pays.

3. Evaluation de l’impact du programme sur les services de base et les populations :

* Mesure de l’amélioration de la qualité des services de base.

* Analyse de l’impact socio-économique du programme sur les populations rurales.

Impact attendu :

* Amélioration de la qualité des services de base dans les zones rurales.

* Réduction des émissions de gaz à effet de serre et contribution à la lutte contre le changement climatique.

* Amélioration des conditions de vie et du bien-être des populations rurales.

Financement :

* Fonds publics et privés.

* Partenariats avec des organisations internationales et des ONG.

Suivi et évaluation :

* Système de suivi et d’évaluation des résultats du programme.

* Indicateurs clés de performance : nombre de services de base équipés, nombre d’heures d’éclairage par jour, réduction des émissions de gaz à effet de serre, satisfaction des utilisateurs.

D. Organisation des Conseils Consultatifs du Kwilu

Objectif : Mettre en place un système de gouvernance participative et inclusive à travers la création de Conseils Consultatifs (CC) à différents niveaux (provincial, urbain/territorial et de chefferie) pour une meilleure planification, coordination et suivi des interventions dans la province du Kwilu.

Points clés :

* Mise en place de CCU/CCT dans 100% des territoires et villes du Kwilu d’ici 2030.

* Mise en place de CCC dans 80% des chefferies du Kwilu d’ici 2030.

* Rendre 50% des conseils sectoriels thématiques opérationnels d’ici 2030.

Rôles des Conseils Consultatifs :

1. Conseils de Coordination Urbaine/Territoriale (CCU/CCT):

* Coordination des interventions des acteurs du développement local.

* Elaboration et suivi du plan de développement local.

* Mobilisation des ressources pour le développement local.

* Promotion de la participation citoyenne.

* Résolution des conflits locaux.

* Participation à l’évaluation des politiques publiques au niveau local.

* Formulation des recommandations pour l’amélioration des politiques publiques.

2. Conseils de Coordination des Chefferies (CCC) fonctionnels:

* Promotion du développement socio-économique des chefferies.

* Gestion des conflits coutumiers.

* Préservation de la culture et des traditions locales.

* Collaboration avec les autorités administratives et locales.

* Participation à l’évaluation des politiques publiques au niveau des chefferies.

* Formuler des recommandations pour l’amélioration des politiques publiques.

3. Conseils sectoriels thématiques provinciaux, urbains et territoriaux:

* Elaboration et suivi des politiques sectorielles.

* Coordination des interventions des acteurs du secteur.

* Promotion de l’innovation.

* Suivi et évaluation des performances du secteur.

* Formulation des recommandations pour l’amélioration des politiques sectorielles.

* Réalisation d’études et d’analyses sur l’impact des politiques publiques.

* Formuler des recommandations pour l’amélioration des politiques publiques.

Mise en œuvre :

Phase 1 (2024-2025) :

* Adoption d’une loi provinciale portant création, organisation et fonctionnement des Conseils Consultatifs du Kwilu.

* Mise en place d’un comité de pilotage provincial pour la coordination de la mise en place des conseils.

* Elaboration des textes d’application (décrets, arrêtés) précisant les modalités de fonctionnement des conseils.

* Cartographie des acteurs et identification des membres des conseils consultatifs à tous les niveaux.

* Formation des membres des conseils sur leurs rôles et responsabilités.

* Lancement officiel des Conseils Consultatifs du Kwilu.

Phase 2 (2026-2027) :

* Appui au renforcement des capacités des conseils consultatifs (organisation interne, planification, suivi et évaluation).

* Mise en place d’un système de communication et d’information pour faciliter la collaboration entre les conseils.

* Développement d’outils et de méthodologies pour la participation effective des citoyens aux travaux des conseils.

* Appui à la réalisation d’études et d’analyses pour éclairer les décisions des conseils.

* Organisation de rencontres et d’échanges entre les conseils consultatifs à différents niveaux.

Phase 3 (2028-2030) :

* Évaluation de l’impact des Conseils Consultatifs du Kwilu et identification des points d’amélioration.

* Capitalisation des bonnes pratiques et partage des expériences avec d’autres provinces.

* Consolidation du système de gouvernance participative et pérennisation des acquis.

Impact attendu :

* Amélioration de la planification et de la coordination des interventions dans la province.

* Renforcement de la participation citoyenne à la prise de décision.

* Meilleure gestion des conflits et promotion de la paix.

* Amélioration de l’efficacité des politiques publiques et de leur impact sur le développement socio-économique.

Suivi et évaluation :

* Système de suivi et d’évaluation des résultats du programme.

* Indicateurs clés de performance : nombre de CCU/CCT et de CCC mis en place et fonctionnels

* Niveau de satisfaction des citoyens vis-à-vis des conseils consultatifs.

* Degré de cohérence des interventions des différents acteurs dans la province.

* Impact des recommandations des conseils consultatifs sur les politiques publiques.

Financement :

* Fonds publics et privés.

* Partenariats avec des organisations internationales et des ONG.

E. Création de pôles d’expertise au sein du secrétariat général provincial

Objectif : Améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration provinciale en créant deux pôles spécialisés :

* Pôle Moyens et Supports (PMS)

* Pôle Appui au Pilotage des Politiques Publiques (PAPPP)

Rôles et responsabilités des pôles :

1. Pôle Moyens et Supports (PMS):

* Audit interne

* Gestion stratégique des ressources humaines

* Contrôle financier et budgétaire

* Gestion logistique et du patrimoine

* Passation des marchés publics

2. Pôle Appui au Pilotage des Politiques Publiques (PAPPP):

* Appui à la formulation des politiques publiques

* Suivi et évaluation des politiques publiques

* Coordination des projets stratégiques

* Veille stratégique et prospective

* Collaboration avec les conseils consultatifs

Objectifs à atteindre d’ici 2030 :

* Réduction de 20% des coûts de fonctionnement de l’administration provinciale

* Amélioration de 30% de la satisfaction des usagers des services administratifs

* Augmentation de 15% du taux de réalisation des objectifs des politiques publiques

Indicateurs de suivi :

* Coûts de fonctionnement de l’administration provinciale

* Satisfaction des usagers des services administratifs

* Taux de réalisation des objectifs des politiques publiques

Mise en œuvre :

Phase 1 : Création et mise en place des pôles (6 mois)

* Validation de la proposition par le gouverneur

* Désignation des responsables des pôles

* Lancement du processus de recrutement du personnel

* Collaboration entre le secrétariat général provincial et les responsables des pôles pour définir les missions et le fonctionnement des pôles

Phase 2 : Montée en puissance des pôles (6 mois)

* Démarrage des activités

* Appui à la réalisation des audits internes et à la formulation des politiques publiques

* Mise en place des outils de suivi et évaluation des performances

* Organisation d’ateliers de sensibilisation et de formation des administrations provinciales et des parties prenantes sur les missions des pôles

* Collaboration avec les conseils consultatifs pour l’évaluation des politiques publiques

* Elaboration du plan d’action annuel des pôles

Phase 3 : Réforme et optimisation de l’administration provinciale (60 mois)

Année 1-5 :

* Mise en œuvre des missions des pôles PMS et PAPPP

* Appui à la mise en œuvre des politiques publiques

* Suivi et évaluation des performances des administrations provinciales

* Organisation régulière de rencontres avec les conseils consultatifs pour recueillir les avis et suggestions de la population

Année 1-3 :

* Mise en œuvre progressive de la réforme de l’administration provinciale

* Accompagnement des administrations provinciales dans la mise en œuvre des réformes

Année 4-5 :

* Evaluation de l’impact des pôles et de la réforme

* Elaboration d’un rapport d’évaluation

* Organisation d’un atelier de restitution des résultats de l’évaluation

Suivi et évaluation :

* Un système de suivi et d’évaluation sera mis en place pour mesurer l’impact des pôles sur l’efficacité et l’efficience de l’administration provinciale.

* Les indicateurs de suivi et d’évaluation seront définis en fonction des objectifs des pôles et des résultats attendus.

* Le suivi et l’évaluation seront réalisés en collaboration avec les parties prenantes, y compris les administrations provinciales, les conseils consultatifs et la population.

F. Incubateur d’innovation sociale et entrepreneuriale pour la durabilité

Objectif : Stimuler la création de projets durables et d’emplois verts.

Points clés :

* Incubation de 100 projets innovants et durables d’ici 2030.

* Création de 500 emplois verts.

* Développement de solutions innovantes pour répondre aux défis environnementaux et sociaux de la province.

* Contribution à la réalisation des objectifs de développement durable.

Indicateurs de suivi :

* Nombre de projets incubés.

* Nombre d’emplois verts créés.

* Niveau de satisfaction des entrepreneurs.

* Levée de fonds par les projets incubés.

* Impact environnemental et social des projets incubés.

* Contribution des projets incubés aux objectifs de développement durable.

Mise en œuvre :

Phase 1 (2024-2025) : Identification des porteurs de projets potentiels et mise en place de l’incubateur

1. Identification des porteurs de projets potentiels :

* Lancement d’un appel à projets pour identifier les porteurs de projets innovants et durables.

* Organisation de rencontres et d’ateliers pour sensibiliser les entrepreneurs aux opportunités offertes par l’incubateur.

* Mise en place d’un processus de sélection rigoureux pour identifier les projets les plus prometteurs.

2. Mise en place de l’incubateur :

* Définition des services et de l’accompagnement proposés par l’incubateur (formation, mentorat, financement, etc.).

* Mobilisation des ressources financières et humaines nécessaires au fonctionnement de l’incubateur.

* Mise en place d’un comité de sélection et d’un comité de suivi des projets.

Phase 2 (2026-2027) : Accompagnement des porteurs de projets et mise en relation avec des investisseurs potentiels

1. Accompagnement des porteurs de projets :

* Formation et mentorat pour le développement des projets d’entreprises.

* Mise à disposition d’espaces de travail et de services de soutien (prototypage, marketing, etc.).

* Organisation de rencontres et d’échanges entre les entrepreneurs et les acteurs du secteur privé.

2. Mise en relation avec des investisseurs potentiels :

* Organisation de forums d’investissement pour présenter les projets incubés aux investisseurs potentiels.

* Mise en place d’un programme de préparation à la recherche de financement.

* Accompagnement des entrepreneurs dans la négociation des levées de fonds.

Phase 3 (2028-2030) : Extension de l’incubateur à d’autres régions et capitalisation des bonnes pratiques

1. Extension de l’incubateur à d’autres régions :

* Réplication du modèle d’incubateur dans d’autres régions de la province.

* Adaptation des services et de l’accompagnement aux besoins spécifiques de chaque région.

* Mise en place d’un réseau d’incubateurs pour favoriser les échanges et la collaboration.

2. Capitalisation des bonnes pratiques :

* Documentation et partage des expériences réussies de l’incubateur.

* Organisation d’échanges et de formations entre les incubateurs d’autres provinces.

* Mise en place d’un observatoire de l’entrepreneuriat social et durable pour suivre l’évolution du secteur.

Financement :

* Fonds publics et privés.

* Fonds verts 

* Partenariats avec des organisations internationales et des ONG.

Suivi et évaluation :

* Un système de suivi et d’évaluation sera mis en place pour mesurer l’impact de l’incubateur sur la création de projets durables et d’emplois verts.

* Les indicateurs de suivi et d’évaluation seront définis en fonction des objectifs de l’incubateur et des résultats attendus.

* Le suivi et l’évaluation seront réalisés en collaboration avec les parties prenantes, y compris les entrepreneurs, les investisseurs et les autorités locales.

Note: le reste des mesures sont à lire sur le site internet : « lien »

Jonathan Ndaywel Mafolo, chef d’entreprise, président honoraire du collectif des entreprises œuvrant dans l’environnement, coordonnateur adjoint du mouvement de soutien au chef de l’état, victoire 20 et candidat au poste de gouverneur de la province du Kwilu.

Madame Mimi Mopete, expert en gestion urbaine l’accompagne au poste de candidat vice gouverneur

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