(Par le Prof. Matthieu Yangambi Waakal’Ewae)
*Matthieu Yangambi Waakal’Ewae, Professeur d’Université de son état, revient, de manière critique, sur la vision de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, plus précisément, sur la problématique de la paix devenue fort troublé dans l’Est de la RD. Congo.
‘’Nous voudrions aborder ici, le problème de la vision du Chef de l’Etat. Nous nous posons la question de savoir quelle est réellement la vision du Chef de l’État pour le Congo ? Qui sont, en fait, ceux qui sont supposés réaliser ou actualiser cette vision ? Il nous semble que la vision du Chef de l’Etat ne s’est pas exprimée ou accomplie au point d’atteindre l’assentiment de la population dont il est le Chef suprême et le garant de la paix et de la prospérité. Les exécutants de la vision du Chef de l’Etat comprennent-ils réellement cette vision pour l’appliquer de façon responsable ? Travaillent-ils en équipe pour réaliser cette vision ? Les exécutants de la vision du Chef de l’Etat sont supposés être des leaders. Ils sont donc appelés à composer ou à constituer librement une capacité de leadership, c’est-à-dire des équipes de leaders qui les aideraient à accomplir la vision du Chef de l’Etat. Nous supposons que les responsables exécutants de la vision du Chef de l’Etat s’entourent des éléments valables qu’ils ont eu à librement sélectionner pour les assister à accomplir la vision du Chef de l’Etat. La réussite de l’accomplissement de la vision du Chef de l’Etat ne sera pas possible si les exécutants ne sont pas capables de se choisir librement des capacités pour contribuer à l’accomplissement du leadership visionnaire du Chef de l’Etat. Le leadership des exécutants souffrirait gravement, s’ils ne sont pas capables de connaître les valeurs intrinsèques des membres de leurs équipes de direction pour les exploiter valablement’’, s’interroge-t-il, dans son vingt-et-unième point de vue sur la situation que traverse la RD. Congo en ce moment crucial où dans l’Est, la turbulence des armes au service du mal ourdi par les agresseurs continue à endeuiller le peuple congolais. A son avis, l’une des pistes à explorer pour le retour à la paix transite, au-delà des pressions militaires, diplomatiques, économiques, politiques et, même, médiatiques, par la tenue d’un Forum Patriotique Indépendant dont l’initiative de son organisation incombe aux autorités nationales.
‘’Nous ne faisons que présenter nos points de vue avec des suggestions pour interpeller les autorités nationales et les solliciter à agir pour le bien de tous. Nous sommes convaincus que le Forum Patriotique Indépendant (FPI) que nous réclamons servira le Congo à se retrouver et à démarrer vers le droit chemin pour son développement. Cependant, le dialogue que nous considérons palliatif ne servira pas le peuple congolais comme souhaité, plutôt aboutira au partage du gâteau-Congo comme par le passé. Le Forum Patriotique Indépendant est à l’instar de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) du temps du Président Mobutu. Il ne doit pas être compris comme un plagiat de la CNS, plutôt une adaptation compte tenu des réalités politiques, sociales et économiques du moment. Pour assainir l’environnement politique au Congo, le sérieux doit être mis en place. Nous pensons que le pouvoir comme l’opposition peut tirer profit de nos suggestions. Le Congo a besoin du concours de chacun d’entre nous pour l’aider à se développer. Certains pays africains moins nantis que le nôtre par nos ressources naturelles, vivent des indices de développement mieux que nous. Soyons patriotes et sachons que sans la cohésion nationale, rien ne sera possible pour sauver et redresser notre chère République Démocratique du Congo’’, explique-t-il, dans ce même point de vue présenté sous forme d’une tribune de réflexion d’un citoyen, fut-il Professeur d’Université, sur l’évolution de la situation globale de son propre pays, la RD. Congo.
La Pros.
Mon vingt-et-unième point de vue sur la situation que traverse notre pays :
La République Démocratique du Congo
(Par le Professeur Yangambi Matthieu Waakal’Ewae)
La Vision du Chef de l’Etat pour la Paix et la Prospérité
en République Démocratique du Congo
Chers compatriotes,
Nous avions été blâmés par beaucoup de nos frères et sœurs congolais pour avoir exprimé, à travers nos points de vue, des propos qui sont, selon eux, trop partisans. Ce qui veut dire, pour certains, que nous sommes des fanatiques du pouvoir au même rang des « parlementaires debout », pour d’autres, que nous sommes des « trouble makers », faiseurs des troubles à l’instar des opposants congolais.
Nous voudrions partager avec tout le monde que nous ne pourrions pas développer notre pays dans l’intolérance. Personne n’est parfaite. Nous devons cesser d’agir de façon que chacun tire le drap de son côté quand il s’agit, en ce moment critique pour la recherche de la paix et de la prospérité, de discuter ou de raisonner principalement à propos de notre pays. Nous avons toujours pensé que nous ne sommes pas partisans d’aucun groupe et que nos points de vue n’ont pas pour objet de critiquer ou de nous rabaisser à insulter les uns et les autres, autorités ou pas. Nous voudrions bien rester patriotes.
Nous nous plaignons ici, en ce jour, car ces reproches que nous trouvons de basse classe commencent à agacer. Nous ne faisons que présenter nos points de vue avec des suggestions pour interpeller les autorités nationales et les solliciter à agir pour le bien de tous. Nous sommes convaincus que le Forum Patriotique Indépendant (FPI) que nous réclamons servira le Congo à se retrouver et à démarrer vers le droit chemin pour son développement. Cependant, le dialogue que nous considérons palliatif ne servira pas le peuple congolais comme souhaité, plutôt aboutira au partage du gâteau-Congo comme par le passé.
Le Forum Patriotique Indépendant est à l’instar de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) du temps du Président Mobutu. Il ne doit pas être compris comme un plagiat de la CNS, plutôt une adaptation compte tenu des réalités politiques, sociales et économiques du moment. Pour assainir l’environnement politique au Congo, le sérieux doit être mis en place. Nous pensons que le pouvoir comme l’opposition peut tirer profit de nos suggestions. Le Congo a besoin du concours de chacun d’entre nous pour l’aider à se développer. Certains pays africains moins nantis que le nôtre par nos ressources naturelles, vivent des indices de développement mieux que nous. Soyons patriotes et sachons que sans la cohésion nationale, rien ne sera possible pour sauver et redresser notre chère République Démocratique du Congo.
Nous voudrions aborder ici, le problème de la vision du Chef de l’Etat. Nous nous posons la question de savoir quelle est réellement la vision du Chef de l’État pour le Congo ? Qui sont, en fait, ceux qui sont supposés réaliser ou actualiser cette vision ? Il nous semble que la vision du Chef de l’Etat ne s’est pas exprimée ou accomplie au point d’atteindre l’assentiment de la population dont il est le Chef suprême et le garant de la paix et de la prospérité. Les exécutants de la vision du Chef de l’Etat comprennent-ils réellement cette vision pour l’appliquer de façon responsable ? Travaillent-ils en équipe pour réaliser cette vision ? Les exécutants de la vision du Chef de l’État sont supposés être des leaders. Ils sont donc appelés à composer ou à constituer librement une capacité de leadership, c’est-à-dire des équipes de leaders qui les aideraient à accomplir la vision du Chef de l’Etat. Nous supposons que les responsables exécutants de la vision du Chef de l’État s’entourent des éléments valables qu’ils ont eu à librement sélectionner pour les assister à accomplir la vision du Chef de l’Etat. La réussite de l’accomplissement de la vision du Chef de l’Etat ne sera pas possible si les exécutants ne sont pas capables de se choisir librement des capacités pour contribuer à l’accomplissement du leadership visionnaire du Chef de l’Etat. Le leadership des exécutants souffrirait gravement s’ils ne sont pas capables de connaitre les valeurs intrinsèques des membres de leurs équipes de direction pour les exploiter valablement.
Le leadership des carences aux niveaux élevés de prise des décisions et de l’exécution n’aidera pas à obtenir un développement exponentiel de notre chère patrie. Nous devons nous connaitre pour nous choisir en vue de servir valablement et consciencieusement ce pays que nous aimons tant en le développant, comme font les autres pays africains. Un leader est une personne vénérable qui travaille pour transformer le mal au bien et se garde de ne pas s’entourer des vicieux. Un leader congolais doit être une personne qui souffre quand le Congo souffre et qui se réjouit quand le Congo vit dans la paix et la prospérité. L’opulence congolaise devrait être nationale et non mystérieusement sélective.
Si la vision du Chef de l’Etat est bonne, mais ne s’exprime pas dans la population, si, malgré la vision du Chef de l’État, il y a de la misère et des calamités qui persistent à travers le pays, ceci signifierait qu’il y a des sabotages dans les rouages de l’exécution. Dans ce cas, du point de vue du leadership, il serait nécessaire de redresser les voies par des investigations intelligentes et des punitions sévères des personnes trouvées responsables. Réfléchissons ensemble pour nous honorer et honorer notre pays. Nous n’appartenons pas à un autre Congo que celui-ci : La République Démocratique du Congo – RDC.
Patriotiquement vôtre,
Kinshasa le 12 septembre 2024
Professeur Matthieu Yangambi Waakal’Ewae
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