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Par La Prospérité
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Hassanein Hiridjee : « N’empêchons pas l’Afrique de s’industrialiser »

Le président du groupe malgache Axian préconise une solution pragmatique qui concilie les besoins de développement de l’Afrique à l’adaptation aux changements climatiques.

Le débat sur la question de savoir si l’Afrique – qui représente moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre – devrait ou non exploiter ses propres richesses naturelles en carbone s’intensifie au sein des élites africaines, fatiguées de la politique du deux poids deux mesures des économies développées qui continuent d’extraire du pétrole et du gaz en cas de crise énergétique.

Une voix importante participe à cette discussion en la personne de Hassanein Hiridjee, président et fondateur du groupe Axian, basé à Antananarivo, à Madagascar « La chose la plus importante pour l’Afrique à l’heure actuelle est de se développer », déclare-t-il. « Cela peut passer par l’exploitation des ressources renouvelables du continent, mais aussi par l’exploitation de ses ressources en carbone. L’essentiel, c’est d’être pragmatiques. N’empêchons pas l’Afrique, qui essaie de se développer, de s’industrialiser. N’ayons pas une règle pour les économies en développement et une autre pour les économies développées », argumente-t-il.

Hydroélectrique, solaire, éolien…

L’Afrique est prête à devenir une puissance mondiale dans le domaine des énergies renouvelables. En Éthiopie, le Grand barrage éthiopien de la Renaissance (Grand Ethiopian Renaissance Dam, en anglais – GERD), un projet hydroélectrique de 6 450 MW, devrait doubler la production d’électricité du pays, démontrant ainsi le potentiel de l’hydroélectricité sur le continent. Plus au sud, des projets concernent les fleuves Congo et Zambèze pour moderniser les infrastructures et libérer des capacités hydroélectriques inexploitées.

Avec une exposition solaire parmi les plus élevées au monde, l’Afrique pourrait exploiter plus de 7 térawatts (TW) d’énergie solaire, selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena). Les vastes côtes du continent offrent une excellente occasion d’exploiter l’énergie éolienne, estimée à 1,3 TW : mais transformer ce potentiel prendra du temps et nécessitera un engagement significatif du secteur privé, explique encore Hassanein Hiridjee, conscient du défi. « Nous avons les ressources, nous avons le potentiel mais nous avons besoin de capitaux et de politiques adéquates pour déclencher cette révolution verte. »

« Triangle de prospérité »

L’Afrique abrite 75 % de la population mondiale qui n’a pas accès à l’électricité. Or le président d’Axian tient à rappeler que les travaux pour faciliter l’accès à l’énergie ne sont pas forcément incompatibles avec des projets pour aider à décarboner les économies. « Les solutions décentralisées, numérisées et décarbonées attireront les investissements du secteur privé dont nous avons besoin », estime Hassanein Hiridjee. Son modèle du « triangle de la prospérité » intègre les télécommunications, la finance et l’énergie propre, ce qui permet à l’entreprise d’éclairer les foyers et les entreprises, de stimuler l’inclusion financière et de créer des opportunités économiques pour certaines des communautés les plus marginalisées du continent, tout en réalisant des bénéfices.

« À Madagascar, nous avons déjà raccordé 180 villages, soit environ 50 000 ménages ou un demi-million de personnes, qui n’auraient jamais pensé avoir accès à l’électricité au cours des 50 prochaines années », explique-t-il. Ces connexions ont été établies grâce à l’initiative Welight d’Axian, en partenariat avec le Norfund, la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Société Générale, qui vise à fournir un accès abordable et fiable à l’énergie par le biais de solutions énergétiques hors réseau aux communautés rurales de Madagascar.

Le modèle utilise des mini-réseaux décentralisés et des systèmes solaires domestiques pour fournir de l’électricité là où l’extension du réseau national est tout simplement trop coûteuse. Pour la facturation, il intègre des systèmes de paiement numérique. « Ce modèle est incroyablement puissant car il permet d’accéder à l’énergie et aux services financiers en même temps. Mais il convient également de noter que nous, en tant que secteur privé, devons participer au développement économique de l’Afrique et catalyser le développement dans ces secteurs », avertit le fondateur d’Axian.

Doublement des investissements énergétiques

Néanmoins, les investissements dans le secteur sont insuffisants. Selon un rapport de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), l’Afrique représente 20 % de la population mondiale mais attire moins de 2 % de ses dépenses en énergie propre. Le développement énergétique couplé aux objectifs climatiques nécessitera un doublement des investissements énergétiques, qui passeront de 90 milliards de dollars à plus de 180 milliards de dollars d’ici à 2030.

Selon ce même rapport, les investisseurs privés restent réticents à pénétrer les marchés africains en raison des risques élevés, perçus ou réels. « À mesure que des entreprises locales de renommée internationale investissent massivement dans la région, la perception du risque va changer », veut croire Hassanein Hiridjee. « Nous ne demandons pas l’aumône, mais des conditions de concurrence équitables qui nous permettent de libérer le potentiel de l’Afrique en matière d’énergies renouvelables. »

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