La stratégie reste la même. Appeler au dialogue, à l’issue duquel la tactique de mixage, brassage intégration avec quota dans les FARDC et les Services de Défense et de Sécurité de la République des éléments des unités des FDR, des forces rebelles de M23, de l’Alliance du Fleuve Congo et consorts. Et, pourtant, il faut bien savoir que, reconnaître à ces dernières forces d’agression une légitimité quelconque, c’est accepter de commettre pour la nième fois la même erreur commise à Sun City, avec le RCD, RCD/KLM, Kunda Batuare, Bosco Ntangana etc., pour laquelle le Pays continue à payer un lourd tribut. Mais, cette fois alors, avec l’ambition de contrôler totalement les FARDC et les Services de Sécurité, par conséquent, l’existence même de l’Etat Congolais et de ses structures régaliennes. Telle est l’analyse de François-Xavier Beltchika, leader de CDPS dont voici l’intégralité.
CONGRES DES DEMOCRATES POUR LE PROGRES SOCIAL
PRESIDENCE NATIONALE
DIALOGUE NATIONAL OU MISE EN CAUSE DE L’EXISTENCE MEME DE LA RDC
Depuis la chute de GOMA, les Princes des Eglises Chrétiennes, la CENCO et l’ECC procèdent aux consultations de la classe politique, de la société civile et autres divers leaders des structures nationales ayant pignon sur rue, avec objectif de constituer un cahier des charges pour un dialogue national. Le CDPS (Congrès des Démocrates pour le Progrès Social), Parti Politique, se prononce sur la démarche en prenant soins de la situer dans le contexte particulier de notre pays en la scrutant sous divers angles au regard des démarches Identiques dans le passé qui ont conduit aux conséquences désastreuses dont le pays peine encore à se relever, aujourd’hui. Le CDPS identifie les vrais commanditaires de la guerre imposée à la RDC et suggère l’unité de tous les Vrais Patriotes sous Un Large Front Populaire Interne et Externe pour une dynamique de mobilisation de masse responsable et disciplinée formant un mur de soutien aux FARDC et les Vaillants Patriotes Wazalendo. Un peuple consciemment débout pour la défense de son destin rien n’y peut. A défaut, c’est vers la mise en cause de l’existence même de la RDC que présage le dialogue de cette nature.
Du Principe général d’appel au dialogue.
Oui, le dialogue est un principe général noble de résolution des problèmes de société entre genre humain, pour une relation de paix. Et, il n’est que normal, que dans des semblables conditions, que l’hommage revienne à toute initiative qui vise la concorde, la paix et prévient le conflit ouvert et ses souffrances multiples, sous toutes ses formes. Le succès d’un dialogue réside, dans l’identification de la nature des problèmes à débattre, des principaux auteurs concernés et de la pérennité de ses résultats.
De l’agression armée de la RDC par les puissances occidentales, changement de narratif, stratégie d’affaiblir les FARDC pour faciliter le pillage de la RDC
La situation que vit la RDC, aujourd’hui, avec l’agression et l’occupation de son territoire est une situation de guerre contre la RDC imposée par les puissances Occidentales via le Rwanda de Paul Kagame, à l’Est de la RDC, à travers les marionnettes de M23, AFC et consorts. C’est une situation que prolonge l’application de l’esprit général des décisions prises à la Conférence de Berlin (Allemagne -1885), garantissant la liberté de navigation et la liberté de commerce dans le bassin du Congo, sur l’espace aujourd’hui, RDC, aux grandes puissances de l’époque, l’Union Européenne actuelle, plus les USA », (1). L’objectif est d’exploiter, puiser à volonté les richesses dont regorge cet espace, au prix qu’elles voudraient bien fixer, sans contrepartie en valeur équivalente, en laissant des miettes qu’elles voudraient bien consentir à la RDC. L’esprit de cette politique persiste et demeure, à travers le constat du phénomène de double évolution de l’histoire politique des nations et la mutation de forme de l’Etat, entretemps intervenue, depuis l’avènement de l’Etat Indépendant: (1885-1908), à ce jour, d’une part et l’évolution des mutations des innovations technologiques qu’ils renferment par rapport à la nature et qualité des matières premières nécessaires aux besoins de l’économie et de l’industrie des pays occidentaux, d’autre part. L’élargissement, au fil du temps, du spectre des minerais, en nature, qualité et diversité, dont la plupart est concentré en RDC, dans la partie Est coltan, étain, uranium, lithium, or etc., et notamment les terres rares, en aiguise l’appétit.
L’embargo qui avait été imposé à la RDC via les mécanismes des décisions des Nations Unies en matière d’achat d’armes, et ensuite, le contrôle, ainsi que le principe d’autorisation préalable pour l’achat de l’équipement militaire procèdent de la stratégie d’affaiblir et de perturber le Système de défense de la RDC. Pendant qu’à la même période, à la suite de différents et multiples dialogues, les FARDC devaient procéder aux mixages, brassages et intégrations répétitives des forces rebelles en son sein, facilitant ainsi, officiellement, l’infiltration horizontale et verticale de toutes les structures des forces de défense et sécuritaires des FARDC par les éléments rwandais, porteurs de leurs grades respectifs.
Cette double fragilisation a facilité aux Forces Rwandaises d’armer les forces rebelles contre la RDC et d’accompagner celles-ci dans leur aventure de déstabilisation et de balkanisation, visant ainsi à la fragmentation de l’unité de la RDC et à favoriser le pillage via le Rwanda complice et instrument de bradage à vil prix de la richesse du sol et sous sol de la RDC. Plus près de nous, c’est le fondement même du Protocole d’Accord signé entre l’Union Européenne et le Rwanda de Paul Kagame garantissant la traçabilité des minerais précieux mis en vente par le Rwanda de Paul Kagame alors qu’on ne sait pas par quelle magie ou quel miracle le Rwanda exporterait les minerais que son sol et sous-sol ne possèdent guère ?
Et pourtant, qu’il est de notoriété publique et même attesté par divers rapports des Experts Indépendants des Nations Unies, qu’il s’agit des minerais de sang pillés en RDC, dans les régions et zones de l’Est, que le Rwanda de Paul Kagame brade auprès des puissances de l’Occident devenues complices et receleurs qui créent de toute pièce un cadre factice légitimant le blanchissement des minerais de sang et de pillage que le cartel des pillards (les puissances de l’Union Européenne et les USA, les FDR, de Paul Kagame et les nègres des Services M23 et AFC) se coalisent pour se partager le butin du pillage sur le dos et le sang des martyres congolais.
Interpellation à l’adresse de tous les citoyens (nes), de tous les patriotes congolais
L’ignorance d’informations suffisantes ou l’absence de celles-ci peut conduire à ce qu’on se trompe de bonne foi. Certes Les FARDC cherchent la paix et la stabilité, forts de leur bon droit et déterminées à le défendre contre vents et marées la victoire sera de leur côté. L’histoire des peuples et des nations foisonnent d’exemples qui sont légion. (Algérie, Vietnam, Afghanistan etc.)
C’est donc à la résistance tous azimuts que nous convions nos compatriotes. Seule la lutte libère de la posture d’esclave que l’on voudrait nous imposer dans la profondeur de notre être. Certes, nous sommes pacifiques mais, prêts à nous assumer dans la peau révolutionnaire, lorsqu’il y va de l’existence de notre Nation, de notre dignité, de notre honneur. Nous revendiquons êtres Humains comme tous les êtres Humains, avec la plénitude des valeurs et pas être de sous hommes. OUI nous sommes conscients qu’il s’agit d’une guerre d’agression imposée à la RDC et qui mine son existence par l’occupation d’une partie du territoire national à l’Est du Pays.
Oui nous sommes aussi conscients que lorsqu’une partie du corps est atteinte, c’est tout le corps de la RDC qui est en souffrance et qu’il faut soigner. Oui nous sommes conscients que seule l’unité de tous les patriotes se retrouvant dans un large Front Populaire dressé contre tout déviationnisme et traitrise à l’esprit patriotique mais engagé dans le soutien total, sous toutes ses formes, à nos vaillants FARDC et les Patriotes Wazalendo en comptant avant tout sur nous mêmes constitue en gage de succès. En conséquence, nous exhortons le pouvoir public et principalement le gouvernement de se donner les moyens nécessaires en hommes de troupes formés aux exigences du terrain de combat, moralement, matériellement et socialement rassurés pour se donner totalement et pleinement aux devoirs de sauver la patrie. Nous exhortons le gouvernement à examiner l’évolution du monde, actuellement polycentrique, pour se soustraire des sentiers battus, frileux qui distraient et paralysent la dynamique capable de répondre aux ambitions et attentes de la nation, principalement dans ses perspectives existentielles présentes et à venir, dans une relation de respect réciproque et d’intérêts équitablement partagés.
Portés et soutenus par la dynamique de large FRONT POPULAIRE interne et externe encadré par des manifestations des masses coordonnées, responsables et de soutien à nos FARDC et nos compatriotes Wazalendo, nous récupérerons nos territoires, alors seulement nous pourrons parler de dialogue, et ce, directement avec les puissances occidentales sur les types des rapports nouveaux des relations économiques et commerciales de partenariat gagnants-gagnants. L’heure est grave et que seul l’existence de notre nation qui est en danger constitue la priorité des priorités et doit galvaniser l’attention de tous les patriotes, en dehors de toute autre préoccupation et calcul politicien de privilégier les intérêts égoïstes de ventre et de paraître.
Eviter la réédition des erreurs du passé
Notons en passant que notre pays a déjà été le théâtre de plusieurs formes de dialogues consécutifs à plusieurs convulsions des crises apparues dès son accession à l’indépendance et le long de son histoire. Entre autres notamment à la suite de largage des troupes belges à Thysville 4ème jour, à peine, après l’indépendance; le 11/juillet 1960, la sécession du Katanga, suivie quelques semaines après de celle du Sud Kasaï; plusieurs organisations de dialogue et conférences: de Tananarive, de Coquilhatville, de Louvanium, en passant par celle de Luluabourg, Conférence nationale Souveraine; Dialogue Inter-congolais, Sun City- Afrique du Sud, et encore 1998, RCD » Rassemblement Congolais pour la Démocratie »; 2004, Jules MUTEBUSI, 2009 CNDP de KUNDA BATUARE et de BOSCO NTANGANA et de 2012 avec M23 première formule, sous les bons offices du Président honoraire de Nigéria, Obasanjo, lors du mandat du Président KABILA KABANGE Joseph, dont les termes d’accords n’ont jamais étaient révélés au grand public. Mais à y voir de prés, tous ces forums ont consacré l’atteinte portée à la souveraineté de l’Etat et à l’intangibilité des frontières nationales héritées de la colonisation, affaibli et déstabilisé la sécurité interne de l’Etat, et que le M23 nouvelle formule continue à exiger l’application, en plus d’autres nouvelles exigences telles que l’officialisation de Kinyarwanda comme cinquième langue nationale.
Paul Kagame contre le mur de l’histoire, confondu avec son prétexte de prévention défensive de poursuite des FDLR sur le territoire de la RDC: La décrédibilisassions totale du prétexte évoqué par le Rwanda de Paul Kagame de l’insécurité que les FDLR créeraient pour le Rwanda à partir du territoire de la RDC qui lui donne le droit de poursuite préventive de défense sur le territoire congolais est totalement vidé de son argumentaire. Il appert que le déploiement de plus de 10.000 hommes des FORCES SPECIALES RWANDAISES en plus des rebelles de M23 et des AFC équipées des armes sophistiquées et bénéficiant de l’assistance logistique et de renseignements militaires de l’Otan, n’ont pu exhiber à la face du monde un seul FDLR, mort ou capturé vivant sur le territoire congolais, durant toute leur campagne, avec point culminant, l’agression et l’occupation de la ville de Goma. Là où, par contre, on dénombre plus de 3000, morts et autant des blessés; selon les Experts de l’ONU et les observateurs indépendants, pendant qu’ils allèguent intervenir pour protéger la minorité tutsi de la RDC.
De la nature du Deal entre le Rwanda de Paul Kagame et les puissances Occidentales.
Sur le fond de l’empathie suscitée par le génocide rwandais, devenu fonds de commerce du Régime de Paul Kagame, les puissances Occidentales garantissent au Rwanda de Paul Kagame, l’impunité et lui assurent le financement, lui procurent les armes sophistiquées avec technologie de pointe, lui procurent la logistique et les renseignements militaires, l’assiste en communication militaire à partir de la base militaire de l’Otan. En contrepartie, les puissances Occidentales assignent au Rwanda de Paul Kagame la mission de déstabiliser, la RDC, de la fragiliser et de la balkaniser, le cas échéant, l’objectif et de créer un espace sans droit ni autorité de l’Etat, où le pillage des minerais et de ressources se poursuivra sous couvert de commerce de pillage et de bradage des richesses du Congo, par la Rwanda de Paul Kagame interposé.
Ainsi, se poursuivra et continuera à se réaliser le destin assigné à l’espace territorial, aujourd’hui, la République Démocratique du Congo, le destin lui assigné par la Conférence de Berlin, en 1885, à savoir la liberté de navigation dans le bassin du Congo et la liberté de Commerce reconnues à toutes les puissances, bafouant et jetant aux orchis la souveraineté de la RDC. Ni les mutations de façades successives, n’ont pas changé la nature fondamentale des choses à laquelle, les puissances occidentales s’accrochent désespérément, malgré les signes de temps. C’est donc, là, la vraie nature de la question et la signification de la guerre que les puissances occidentales imposent à la RDC par l’entremise des supplétifs rwandais et leurs marionnettes congolaises recrutées pour le besoin de la cause. Le M23; I’ AFC et consorts.
Etat de la Question: La RDC face à son défi existentiel
Il ressort clairement que la RDC est en situation de guerre lui imposée par les puissances Occidentales, instrumentalisant le Rwanda de Paul Kagame lequel manipule les marionnettes congolais M23, AFC et Consorts achetés comme nègres de services.
La stratégie reste la même. Appeler au dialogue, à l’issue duquel la stratégie de mixage, brassage intégration avec quota dans les FARDC et les Services de Défense et de Sécurité de la République des éléments des unités des FDR, des forces rebelles de M23, de l’Alliance du Fleuve Congo et consorts. Et, pourtant, Il faut bien savoir que reconnaître à ces dernières forces d’agression une légitimité quelconque, c’est accepter de commettre pour la nième fois la même erreur commise avec Sun City, RCD, RCD/KLM, KUNDA BATUARE BOSCO NTANGANA etc., pour laquelle le Pays continue à payer un lourd tribut, Mais, cette fois alors, avec l’ambition de contrôler totalement les FARDC et les Services de Sécurité, par conséquent, l’existence même de l’Etat Congolais et de ses structures régaliennes.
Conclusion
C’est ne pas au moment où les FRDC se relèvent, avec peine, des convulsions d’infiltrations des années passées qu’il faut accepter de refaire la même erreur. La force d’une armée réside avant tout, dans son Unité vis-à-vis de la Nation, de sa Discipline et de son Engagement envers la Patrie. L’heure est donc, à l’unité de la Nation à travers un large Front Populaire, Interne et Externe, ceinture de sécurité imperméable autour des FARDC et des Vaillants WAZALENDO jusqu’à la récupération totale de l’ensemble du territoire national et la restitution de la dignité et de l’honneur du peuple congolais bafoués. Agir autrement, c’est prêter flanc à la trahison et mériter l’opprobre de la Nation et du Peuple
Kinshasa le 16/02/2025
Le Président National
François-Xavier BELTCHIKA – KALUBYE
Ambassadeur honoraire