Warning: Uninitialized string offset 0 in /home/clients/8ff1322122ac7cdcfb886c5b56237bcb/laprosperite/wp-includes/class-wp-post-type.php on line 1

Warning: Uninitialized string offset 0 in /home/clients/8ff1322122ac7cdcfb886c5b56237bcb/laprosperite/wp-includes/class-wp-post-type.php on line 1

Warning: Uninitialized string offset 0 in /home/clients/8ff1322122ac7cdcfb886c5b56237bcb/laprosperite/wp-includes/canonical.php on line 1

Warning: Uninitialized string offset 0 in /home/clients/8ff1322122ac7cdcfb886c5b56237bcb/laprosperite/wp-includes/canonical.php on line 1

Warning: Uninitialized string offset 0 in /home/clients/8ff1322122ac7cdcfb886c5b56237bcb/laprosperite/wp-includes/class-wp-http-streams.php on line 1

Warning: Uninitialized string offset 0 in /home/clients/8ff1322122ac7cdcfb886c5b56237bcb/laprosperite/wp-includes/class-wp-http-streams.php on line 1

Warning: Uninitialized string offset 0 in /home/clients/8ff1322122ac7cdcfb886c5b56237bcb/laprosperite/wp-includes/class-wp-block-parser.php on line 1

Warning: Uninitialized string offset 0 in /home/clients/8ff1322122ac7cdcfb886c5b56237bcb/laprosperite/wp-includes/class-wp-block-parser.php on line 1
«Avec Donald Trump, nous devons nous préparer au pire des scénarios», assure le Sud-Africain Ronald Lamola - Laprosperite
Accueil » «Avec Donald Trump, nous devons nous préparer au pire des scénarios», assure le Sud-Africain Ronald Lamola

«Avec Donald Trump, nous devons nous préparer au pire des scénarios», assure le Sud-Africain Ronald Lamola

Par La Prospérité
0 commentaire

Le ministre des Relations internationales et de la Coopération de Cyril Ramaphosa a répondu à nos questions à l’issue du sommet de l’Union africaine. Relations avec les États-Unis de Donald Trump, situation dans l’est de la RDC, fonctionnement de l’organisation continentale… Ses préoccupations étaient nombreuses.

Au sommet de l’Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa s’est contenté d’une visite éclair. Son avion a atterri à 10 heures à Addis-Abeba, le 15 février, tandis que Moussa Faki Mahamat, Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani, Mahmoud Abbas ou encore António Guterres, se succédaient à la tribune lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence des chefs d’Etat. Et le président sud-africain est reparti le même jour, dans la soirée, pour pouvoir préparer depuis Pretoria le sommet des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg les 20 et 21 février, dans un contexte de regain de tensions avec les États-Unis de Donald Trump.

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a d’ailleurs déclaré qu’il ne s’y rendrait pas. Qu’importe, peut-être : une partie des préoccupations de l’exécutif sud-africain est ailleurs. 14 soldats sud-africains ont perdu la vie en janvier durant la bataille de Goma, dans l’est de la RDC, tandis qu’il apporte un soutien militaire critiqué à son homologue congolais Félix Tshisekedi. Cyril Ramaphosa, qui leur a rendu hommage lors d’une cérémonie officielle, avait d’ailleurs dépêché à l’UA son ministre des Affaires étrangères Ronald Lamola à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité consacré à la crise en RDC, le 14 février.

Cet avocat de formation, membre éminent du Congrès national africain (ANC), ex-ministre de la Justice entre 2019 et 2024 avant d’être nommé aux Relations internationales et à la coopération, a répondu aux questions de Jeune Afrique et de The Africa Report

Jeune Afrique : Êtes-vous satisfait de l’élection du Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, et de l’Algérienne Selma Malika Haddadi, à la tête de la Commission de l’Union africaine ?

Ronald Lamola : Nous sommes très enthousiastes quant à ces choix qui comblent le fossé creusé au Conseil Paix et Sécurité : l’Algérie n’a pas pu obtenir de siège à une voix près. Nous avons dû nous engager, avec les autres pays, pour dire que cela ne pouvait pas se reproduire. L’Union africaine doit faire preuve de leadership. Comment y arriver si nous bloquons les élections ? C’est un bon début, et une victoire pour la démocratie qu’il n’y ait pas eu de suspension.

Nous pouvons construire des ponts entre les divisions pour construire une Union africaine unie. Bonne chance à ces candidats, qui doivent travailler ensemble à rassembler le continent autour de la Vision 2063 : mettre en œuvre la zone de libre-échange africaine, mais aussi aider à résoudre les conflits qui font rage au Soudan et dans l’est de la RDC. L’intérêt du continent doit être mis avant tout.

Le Rwanda est accusé de combattre aux côtés du M23, comme vous le déclarez vous-même. D’ailleurs, les tensions montent entre Paul Kagame et Cyril Ramaphosa. Y’a-t-il, selon vous, un risque d’une nouvelle guerre régionale ? Le Conseil de Paix et sécurité de l’UA offre-t-il une solution diplomatique concrète ?

Le CPS a entériné les décisions prises lors du sommet conjoint EAC-SADC, le 8 février : un cessez-le-feu immédiat, le respect de l’intégrité souveraine de la RDC par les États et les tierces parties, l’arrêt des agressions et incursions dans le pays. Clairement, l’un des aboutissements principaux est la fusion des deux processus de Nairobi et de Luanda, menés par Uhuru Kenyatta et Joao Lourenço, afin que la question soit correctement coordonnée, mais aussi que les problèmes de l’ensemble des acteurs non étatiques présents dans l’est de la RDC – M23, FDLR… – soient pris en compte en vue d’une solution à long terme.

Pour l’heure, les combats continuent dans le Sud-Kivu, tandis que le M23 occupe désormais la capitale provinciale, Bukavu. Prévoyez-vous de déployer davantage de troupes – alors que vous avez perdu 14 soldats et que ce détachement a été critiqué – pour combattre aux côtés des FARDC contre le M23 ? 

Je ne peux pas vous dire si nous enverrons davantage ou non, mais nous soutenons les conclusions du sommet EAC-SADC : la cessation des hostilités, l’ouverture de l’aéroport de Goma et de couloirs humanitaires, la cessation des combats par le M23 et sa progression.

Quelles sont vos relations actuelles avec les États-Unis ? Pensez-vous qu’il soit possible de désamorcer les tensions ?

Nos relations avec les États-Unis ont toujours été évolutives, dynamiques, et surtout mutuellement bénéfiques. Avec le président Trump, un nouveau niveau de dynamisme a été atteint. Mais nous continuerons à nous engager avec Washington, pas sur la voie de la mendicité mais de l’avantage mutuel. L’un des plus gros programmes financés par l’aide au développement des États-Unis sur le continent est le Plan d’urgence du président pour la lutte contre le sida (PEPFAR). Washington devrait se réjouir, être fier de ce programme, pas le perturber ou l’interrompre !

« Nos relations avec les États-Unis ont toujours été évolutives, dynamiques, et surtout mutuellement bénéfiques. Avec le président Trump, un nouveau niveau de dynamisme a été atteint. Mais nous continuerons à nous engager avec Washington, pas sur la voie de la mendicité mais de l’avantage mutuel. »

C’est à mes yeux le plus grand succès de la diplomatie américaine. Le fisc sud-africain finance 83 % de notre programme de lutte contre le VIH/sida – c’est le plus grand programme au monde en termes d’antirétroviraux -, mais les 17 % sont significatifs. Nous sommes donc heureux que Marco Rubio ait pour l’heure pris une dérogation sur la suspension du PEPFAR. Nous espérons que cela se poursuivra.

Quelles sont les conséquences de la suspension de l’aide au développement américaine, notamment sur le plan médical, pour le continent ?  

C’est un défi, puisque cette suspension ébranle le système. Mais nous figurons parmi les leaders dans la production de médicaments, et dans les initiatives, via le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies de l’UA. Cette suspension peut aussi être considérée comme une opportunité de réfléchir à notre autosuffisance, pour l’Afrique du Sud mais aussi pour l’ensemble du continent. C’est ce qui a été soulevé au cours du sommet.

Il s’agit peut-être d’un signal d’alarme ! Lors du sommet du G20, nous continuerons à plaider en faveur d’un financement et d’un développement qui nous permettent de valoriser les minerais essentiels dont nous disposons. Nous serons fermes sur nos décisions.

Donald Trump pourrait décider de ne pas renouveler l’accord de régime préférentiel de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), qui expire au mois de septembre. Est-ce un sujet de préoccupation ?  

Comme le reste, l’AGOA est une plateforme avantageuse des deux côtés. Nous exportons des voitures, d’autres produits de l’industrie automobile, certains de nos produits agricoles vers les États-Unis, mais ces derniers obtiennent en échange certains des minerais essentiels pour leurs nouvelles technologies. La plus grande chaîne de valeur de l’AGOA passe par l’Afrique du Sud ! Nous devons nous préparer au pire des scénarios.

De quel scénario parlez-vous ?

Le pire qui puisse arriver est de ne parvenir à aucun accord, avec l’arrêt du PEPFAR et le retrait de l’AGOA. Nous devons nous préparer à cette éventualité, mais à ce stade, nous nous engageons à travailler pour qu’une solution à l’amiable soit trouvée.

Tiré de Jeune-Afrique

You may also like

Laissez un commentaire

Quotidien d'Actions pour la Démocratie et le Développement

Editeur - Directeur Général

 +243818135157

 +243999915179

ngoyimarcel@ymail.com

@2022 – All Right Reserved. La Prospérité | Site developpé par wetuKONNECT