Accueil » Gouvernement d’Union nationale, RDC : l’Opposition rejette la main tendue de Félix Tshisekedi !

Gouvernement d’Union nationale, RDC : l’Opposition rejette la main tendue de Félix Tshisekedi !

Par La Prospérité
0 commentaire

Après l’annonce, par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, de la formation éventuelle d’un gouvernement d’Union nationale élargi à l’opposition, Prince Epenge, porte-parole de Lamuka soutient: « Proposer un gouvernement d’Union nationale aujourd’hui, c’est se moquer des Congolais, c’est cracher sur les enfants de Goma qui meurent, les enfants du Nord et Sud-Kivu que M. Félix Tshisekedi a abandonné ». 

Et de rappeler que le Congo connaît 3 crises majeures : la crise sécuritaire qui est en train de déchirer le pays ; la crise politique liée à l’illégitimité des institutions actuelles et une crise sociale aiguë. M. Félix Tshisekedi pense que ces 3 crises graves qui secouent le Congo peuvent être résolues par un simple débauchage des opposants? s’est-il interrogé.

Dans son argumentaire, ce porte-parole de Lamuka estime qu’un « simple gouvernement d’Union nationale ne fera rien d’autre que consolider la gloire personnelle de  Félix Tshisekedi.

« La coalition Lamuka a conscience que la voie à suivre aujourd’hui, c’est le dialogue prôné par les Églises catholique et protestante », tranche Prince Epenge avant de poursuivre : « C’est la solution, la seule d’ailleurs pour résoudre les 3 crises graves auxquelles fait face la RDC ».

Autrement, prévient-il, « le drame va continuer et ce qui arrivera demain, certainement Félix Tshisekedi en sera comptable devant le peuple, lui qui semble ignorer que le Congo est au bord du précipice », lance-t-il.

Dans tous les cas, conclut-il, « si nous sommes dans cette situation, c’est à cause de l’incapacité de M. Tshisekedi de protéger les Congolais».

Tshisekedi, le problème

Pour Delly Sessanga au nom du Sursaut national contre le changement de la constitution, c’est une fin de non-recevoir à la proposition du Président de la République.

«Nous sommes en face d’un problème qui met en mal le tissu social et qui, éventuellement, pourrait hypothéquer l’avenir de la nation et on pense vraiment aujourd’hui que la solution serait d’élargir ou d’ouvrir la porte du gouvernement à l’opposition pour mettre fin à la guerre ? », se désole Alain Bolodjwa, du parti Levons-nous et bâtissons.

«Nous ne résoudrons pas le problème si nous n’avons pas compris ce qui n’a pas marché », indique ce membre du Sursaut national.

Et celui-ci de reprendre : « Apparemment, dans la démarche de M. Félix Tshisekedi, il suffit d’offrir à l’opposition des postes pour que tout aille (mieux). Il ne se pose pas la question de ce qui n’a pas marché avec l’actuel gouvernement mis sur pied alors que nous étions déjà dans une situation de guerre ».

«Nous sommes en réalité en face d’un fait qui nécessite beaucoup d’intelligence (et dont la réponse, n’est certainement pas) la mise en place d’un gouvernement élargi à l’opposition. Une analyse profonde des raisons de l’échec conduirait (plutôt) au départ de M. Félix Tshisekedi », conclut-il.

Réponse pitoyable

«Alors que nous sommes préoccupés à sauver le Congo, lui est préoccupé à sauver uniquement son pouvoir, issue d’une tricherie en récidive », peste, sur X, Hervé Diakese, porte-parole de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.

« Au lieu de faire face aux causes profondes de la crise, dont il est l’un de grands responsables, tant par son illégitimité avérée que par son incurie managériale, il pense qu’un réaménagement technique de son union sacrée, issue de la fraude et receleur du braquage électoral, tiendra lieu d’union nationale », assène-t-il.

« Une fois de plus, une piteuse réponse à une crise d’une rare gravité qui menace la survie de notre nation. Les mêmes genres de réponse qui lui ont fait préférer des mercenaires à la modernisation et au réarmement de nos troupes, les milices à la mobilisation d’une armée de métier nationale. Chaque fois qu’il s’est agi de faire face avec lucidité à la gravité de la situation, ce pouvoir de la fraude, à défaut de se rabattre sur les autres, se complaît dans le déni et les incantations », fait observateur Hervé Diakese.

Encore aujourd’hui, pointe-t-il, « ils pensent que le plus urgent c’est d’attendre et que l’inertie et le pourrissement permettront de sauver le semblant d’autorité qu’ils perdent à pans entiers, à chaque territoire de notre pays qui tombe ».

Jackson Mutamba

You may also like

Laissez un commentaire

Quotidien d'Actions pour la Démocratie et le Développement

Editeur - Directeur Général

 +243818135157

 +243999915179

ngoyimarcel@ymail.com

@2022 – All Right Reserved. La Prospérité | Site developpé par wetuKONNECT