C’est ce lundi, 24 mars 2025, que débute, sauf changement de dernière minute, les consultations politiques en vue de la formation d’un Gouvernement d’Union nationale. Ce sondage politique sera piloté par le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, M. Désiré-Cashmir Eberande. Des principes directeurs ont été dévoilés lors d’un point de presse tenu samedi dernier. Il s’agit de la suprématie de la Constitution, l’unité nationale, l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, l’intégrité du territoire, respect des institutions établies, gouvernance inclusive et participative. Ces valeurs, dixit Eberande, reflètent la volonté du Président Tshisekedi de rassembler toutes les forces vives du pays autour d’un projet commun pour la stabilité et le développement voulu par tous.
Pour plus d’inclusivité et de transparente, quatre groupes ont été dégagés comme principaux interlocuteurs. A savoir : la majorité parlementaire réunie au sein de l’Union sacrée de la Nation ; les partis et regroupements politiques de l’opposition, tant parlementaires qu’extra-parlementaires ; la Société Civile dans toute sa diversité et, enfin, les personnalités. Qui en fera partie ? C’est là le sport de prédilection des congolais, se battre pour se retrouver, coûte que coûte, dans cette équipe gouvernementale aux défis singuliers.
La population congolaise, quant à elle, espère une feuille de route claire pour la paix, qui permette de construire un avenir stable et prospère après tant d’années de souffrance.
Quant à ses tâches prioritaires, ce Gouvernement devra renforcer le front diplomatique aux fins de l’implication de la Communauté Internationale pour appuyer ce processus et aider le pays à retrouver la voie de la normalité ; discuter avec les acteurs internationaux et obtenir un soutien pour l’accès de la population à l’aide humanitaire ; coordonner le maximum d’efforts pour gérer la crise humanitaire, en garantissant l’assistance aux populations affectées, en facilitant l’accès à l’aide humanitaire. Sans oublier le renforcement des dispositifs sécuritaires. Le Congo ne serra jamais en paix tant que son armée restera sous équipée et démotivée. C’est maintenant ou jamais le moment de réduire drastiquement le train de vie des institutions. L’ère est grave !
En définitive, le Gouvernement d’union nationale devra maintenir l’unité nationale, gérer les attentes de la population et mettre en place des initiatives favorables à la paix et à la réconciliation nationale.
La Pros.
