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Rattrapage économique, apport des technocrates en RDC, Gouvernement d’union nationale : Isidore Kwandja insiste !

Par La Prospérité
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‘’Il est un fait que si nous voulons sortir gagnant, réussir le processus de rattrapage économique et promouvoir le développement du pays, nous devons absolument compter sur l’apport des technocrates outillés et expérimentés, capables d’apporter des solutions et des résultats clairs à l’appui. A cet effet, il est capital de trouver un juste équilibre entre ces deux impératifs dans un gouvernement à venir, pour lutter efficacement à la fois contre la guerre d’agression extérieure et la guerre économique intérieure’’, signale, brièvement, dans une analyse pertinente, publiée, ce week-end, sur son compte X, Isidore Kwandja Ngembo, Responsable honoraire du comité organisateur des 9èmes Jeux de la Francophonie, tenus, à Kinshasa, il y a de cela deux ans.

Formation d’un Gouvernement d’Union nationale

(Par Isidore Kwandja Ngembo)

Le 22 février 2025, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a annoncé la formation imminente d’un gouvernement d’union nationale, pour faire face à l’agression de notre pays par le Rwanda et ses supplétifs du M23/AFC.

Les consultations nationales initiées à cet effet par le Président de la République et pilotées par son Conseiller spécial en matière de sécurité, Désiré-Cashmir Eberande, en collaboration avec l’honorable Questeur du Sénat, Taupin Kabongo Mukengeshayi et du directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat, André Wameso, en vue de la formation de ce gouvernement d’union nationale, touchent à leur fin.

Il s’agit ici de la mise en place d’un gouvernement bénéficiant d’un large soutien de toutes les tendances politiques, avec une mission spécifique de lutter efficacement contre la menace extérieure et plus précisément de l’agression rwandaise.

En fait, la RDC fait face à deux guerres continues. Il y a, d’une part, la guerre d’agression rwandaise qui engloutit une part importante du budget national et oblige le gouvernement à revoir constamment les priorités nationales et, d’autre part, la guerre économique aggravée par cette première qui détruit le tissu économique déjà détérioré et contribue au pillage des ressources minières du pays.

En effet, les tueries, les pillages des ressources naturelles et les destructions méchantes des biens des populations menés par l’armée rwandaise et ses supplétifs durant une trentaine d’années de guerre larvée, ont eu pour conséquences néfastes la destruction des infrastructures de base dans les territoires occupés, l’aggravation du chômage et de l’extrême pauvreté dans tout le pays, avec son cortège de souffrance et de violence généralisée.

Pour maximiser les chances de gagner ces deux guerres, il est indéniable, cette fois-ci, de trouver un juste équilibre dans la formation du gouvernement à venir, qui devra être composé d’hommes/femmes politiques et des technocrates expérimentés, capables de lutter efficacement à la fois contre la guerre d’agression et contre la guerre économique (lutter contre la pauvreté, la dépression économique, le chômage et le manque de perspectives d’emploi pour les jeunes), car bien entendu, l’une nourrit l’autre et vice-versa.

Il est un fait que si nous voulons sortir gagnant, réussir le processus de rattrapage économique et promouvoir le développement du pays, nous devons absolument compter sur l’apport des technocrates outillés et expérimentés, capables d’apporter des solutions et des résultats clairs à l’appui.

A cet effet, il est capital de trouver un juste équilibre entre ces deux impératifs dans un gouvernement à venir, pour lutter efficacement à la fois contre la guerre d’agression extérieure et la guerre économique intérieure.

Mais, si on retourne à la bonne vieille recette traditionnelle congolaise de “poids politique” pour combler les cases vides et contenter la classe politique, on aboutira en fait, approximativement, aux mêmes résultats ou à des résultats analogues.

En effet, le choix des membres du gouvernement basé sur la seule représentativité politique, sans tenir compte des compétences, des connaissances, des capacités et des attitudes à chacune des personnes à exercer une fonction ministérielle, ne pourra pas aider à résorber la crise sécuritaire et économique que connait le pays actuellement, mais à l’aggraver.

Isidore Kwandja Ngembo

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