Accueil » Révolution de la conscience révoltée, RD. Congo : Une élite des traîtres, un peuple trahi, une nation à genoux

Révolution de la conscience révoltée, RD. Congo : Une élite des traîtres, un peuple trahi, une nation à genoux

Par La Prospérité
0 commentaire

(Par Jonas Tshiombela, Avocat du peuple, Premier Ministre de la rue Sans Bureau, ni salaire)

Assez de diplomatie. Assez de faux-semblants. Le Congo ne souffre ni d’un manque de ressources, ni d’intelligence, ni de grâce divine. La RDC souffre d’un mal plus profond : une élite prédatrice, traîtresse, vendue et criminelle, qui depuis 1960 a méthodiquement trahi le rêve d’indépendance, piétiné la dignité du peuple et prostitué la souveraineté nationale au plus offrant.

L’impunité est leur loi, la trahison leur doctrine

Dans cette république de l’absurde, les voleurs sont décorés, les assassins élevés au rang d’autorités morales, les criminels placés aux postes de décision. Pendant que les patriotes, les vrais, croupissent dans le silence ou oubliés. Plus on pille, plus on grimpe. Plus on tue, plus on siège. La méritocratie a été étranglée par la corruption. L’honneur a été fusillé par la compromission. Et ceux qui pleurent leurs morts doivent saluer leurs bourreaux.

Massacres, pillages, génocide… sous le regard complice des élites

Des centaines de milliers de morts à l’Est. Des millions de vies brisées. Des terres pillées, des femmes violées, des enfants enrôlés. Et qui s’indigne ? Personne. Parce que les auteurs de ces crimes ne sont plus dans les forêts, ils sont dans les institutions, rébellions et parfois à côté de soi.

Parce que ceux qui planifient la mort des Congolais certains complices siègent dans les Assemblées délibérantes. Certains se font appeler « Excellence », « Honorable », « Son Éminence ». Quelle abomination !

Les griots du pouvoir : intelligents, mais lâches

A chaque régime, ses griots. A chaque dictature, ses docteurs en mensonge. Des intellectuels transformés en machines à justifier l’injustifiable. Ils écrivent, parlent, enseignent même, mais jamais pour élever la vérité : uniquement pour la travestir.

Ce sont les traîtres les plus dangereux : ceux qui savent et se taisent. Ceux qui voient et détournent les yeux. Ceux qui échangent leur plume contre un poste, leur dignité contre une enveloppe.

Un peuple anesthésié, hypnotisé par le malheur

Et le peuple ? Le plus grand perdant. Il souffre, il pleure, il meurt… mais il ne se lève pas. Il attend, encore et toujours, un miracle qui ne viendra pas. Il vote ses bourreaux, applaudit ses exploiteurs, acclame ceux qui l’affament. Pourquoi ? Parce qu’on l’a humilié au point qu’il doute de son droit à la justice. On lui a arraché toute foi dans le changement. Mais il est temps que cela cesse.

L’heure n’est plus aux analyses. L’heure est à la remise en question

Ce pays ne sera sauvé ni par les églises, ni par les ONG, ni par les politiciens recyclés. Il ne le sera que par une rupture brutale, irréversible, totale avec cette élite de vautours. Il ne s’agit plus de réformes. Il s’agit de purification. De nettoyage. De reconquête.

Car le Congo n’est pas maudit. Il est trahi. Et tant que les traîtres auront les commandes, tant que les criminels seront juges et parties, la souffrance sera notre seule identité. Il est temps que le peuple congolais cesse d’être spectateur. Qu’il arrête d’attendre. Qu’il commence à exiger. À reprendre. Sinon, nous ne mériterons que notre silence. Et notre tombe.

You may also like

Laissez un commentaire

Quotidien d'Actions pour la Démocratie et le Développement

Editeur - Directeur Général

 +243818135157

 +243999915179

ngoyimarcel@ymail.com

@2022 – All Right Reserved. La Prospérité | Site developpé par wetuKONNECT