L’onde de choc de Doha et de Washington ne laisse indifférents les officines politiques en République Démocratique du Congo et à travers le monde. Les prélats catholiques et protestants ont atterri dans la capitale qatarie. Dans la bandoulière, le pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des grands-lacs.
En attendant, l’Emirat reste dans son format de deux délégations à savoir, celles de Kinshasa et de Goma. Le forcing de l’opposition pour tenter d’obtenir l’élargissement de l’assiette semble buté à l’agenda rigide de la facilitation. Pour preuve, l’opposition commente très peu ce qui se passe dans cette péninsule arabique.
Même situation à Goma. Ceux qui avaient rejoint l’AFC/M23 dans l’espoir de se trouver un espace vital, se tournent les pouces. Déjà, dans la mise en place dans les territoires occupés, seul le M23 est privilégié. Doha, les ignore superbement. Le cercle se rétrécit davantage en dépit de toutes les pressions. Moins de bruits pour l’efficacité.
L’idée d’un dialogue inclusif comme à Sun City n’est évoqué nulle part. Doha ou Washington restent select dans le choix de participants et personne n’évoque le sort de l’opposition politique. Seule la voix de la Belgique semble encore audible. Le ministre belge des Affaires étrangères qui a achevé sa tournée par Kinshasa, a exprimé le vœu d’agrandir le cercle du dialogue politique en prenant en compte la participation de l’ancien président Joseph Kabila à l’écart du paysage politique actif.
Il y a lieu de rappeler que Tshisekedi venait d’initier les consultations politiques en vue d’un gouvernement d’union nationale. Ces travaux se sont achevés quand les processus du Qatar et des USA sont entrés en scène. Ce qui laisse entendre que le nouveau gouvernement doit prendre en compte la nouvelle donne politique à l’issue de deux médiations.
Le faible budget de la République lui évite certain luxe notamment, un gouvernement éléphantesque. Il faut des hommes compétents et de bonne moralité afin de mettre un terme au brassage politique. Cette mauvaise habitude de poids politiques n’a profité qu’à ses animateurs.
On ne peut pas mieux servir son pays qu’étant nécessairement dans les institutions. Malheureusement, en République Démocratique du Congo, les politiciens ont fait de la politique la voie la plus facile pour s’enrichir au point de perdre le sens fondamental d’altruisme n’œuvrant que pour sa propre chapelle.
On croit savoir que la nouvelle configuration politique en gestation, doit éviter véritablement au pays les erreurs du passé pour que chacun s’investisse pour l’intérêt de la communauté. Au finish, c’est la RDC qui gagnera.
La Pros.
