Deux ans après leur nomination par Ordonnance Présidentielle, au moins 600 candidats ayant réussi au concours d’entrée au sein de la Magistrature sont toujours en posture d’attente. Embarrassés, ils ont exprimé, à l’unanimité, leur indignation à l’ouverture de l’Assemblée Générale de la Magistrature tenue à Kinshasa du 5 au 17 avril 2025. Faisant partie des 883 magistrats Réservistes, ils disent disposer à servir la Nation afin de combler la carence des Magistrats.
L’un d’eux, Julio Lulu, a expliqué qu’après la nomination de leurs collègues en 2023, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) avait poursuivi le processus et lancé un communiqué convoquant les candidats magistrats réservistes pour un contrôle physique à Kinshasa.
« Nous avons été contrôlés en même temps que nos collègues de 2024, et le CSM devrait nous nommer simultanément. Etonnamment, l’ordonnance publiée le 1er avril nous a exclus, alors que nous aurions dû être également nommés. C’est pourquoi nous sollicitons notre nomination auprès du Président de la République, Magistrat Suprême à qui a été remis notre dossier selon les affirmations du président du CSM et Président de la Cour Constitutionnelle lors de notre descente sur terrain, afin que nous puissions suivre la formation en même temps que nos collègues de 2024 », a-t-il souligné.
Il y a deux semaines, un collectif de 800 candidats magistrats réservistes issus du concours de recrutement de 2022 a dénoncé des irrégularités présumées dans l’ordonnance présidentielle récente portant nomination de nouveaux magistrats.
Selon eux, près de 200 magistrats nommés n’auraient pas satisfait aux exigences du concours et ont évoqué des pratiques présumées de corruption ainsi que le non-respect des critères.
La Pros.