Les travailleurs congolais vont constater, dès la fin de mois de mai 2025, la majoration du premier palier du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Ils passent de 7.075 FC à 14.500 FC, dans un premier temps avant d’atteindre dès janvier 2026 : 21.500 FC. Cette information qui a été confirmée par le Ministre de l’Emploi et du Travail, Ephraïm Akwakwa, mardi dernier lors de la clôture de la 37ème session ordinaire du Conseil national du travail (CNT), a rassuré les participants que la RDC peut se féliciter de rejoindre les rangs des pays africains ayant un SMIG digne et progressif.
Au Patron de l’Emploi et du Travail en RDC de préciser qu’à propos des services de placement privés (SPP), longtemps perçus comme des «mouroirs» pour les travailleurs sans perspectives d’avenir : «Nous avons désormais instauré l’obligation de contrats de travail, aussi bien pour les SPP eux-mêmes que pour les sociétés utilisatrices».
Au sujet de l’emploi des nationaux, il a affirmé avoir renforcé les mesures de contrôle et de régulation via la Commission nationale de l’emploi des étrangers, afin de garantir plus d’opportunités aux Congolais. «Les Congolais méritent de bénéficier prioritairement des emplois disponibles dans leur pays», a-t-il souligné.
Par ailleurs, le ministre a attiré l’attention sur les progrès au sein des établissements publics notamment, l’Office national de l’Emploi (ONEM) dont le taux de cotisation patronale est relevé de 0,2 % à 0,5 % ; l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) dont les ressources seront augmentées grâce à une hausse des cotisations : et le Fonds de solidarité de santé (FSS) dont une cotisation de 2,5 USD par travailleur est instaurée pour soutenir la Couverture santé universelle (CSU).
Il a insisté pour clôturer en ces termes : « Pour la première fois, la RDC a identifié des ressources spécifiques pour la CSU. Une cotisation de 2,5 dollars par travailleur et par mois a été fixée »
La Pros.